Qui a prévu ces événements mondiaux ?
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 15/04/2019 à 13h19
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Question d'origine :
Bonjour,
Qui des experts politiques ou autres ont prévu des événements mondiaux comme le printemps arabe , la chute de l’URSS et le tsunami en 2004.
merci et bonne journée.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 16/04/2019 à 12h39
Bonjour,
Il semble que Walid Phares, conseiller de Mitt Romney en 2011-2012, soit le seul (?) expert à avoir anticipé leprintemps arabe dans son ouvrage paru en 2010 : The Coming Revolution : Struggle for Freedom in the Middle East.
A cette exception près, personne n’a vu venir cet événement :
« Nul n’avait prévu la « révolution tunisienne », pas plus que ses répliques en égypte et dans d’autres pays arabes. L’élan protestataire s’est diffusé, sans toutefois emprunter partout les mêmes formes, ni revêtir la même intensité, ni surtout produire les mêmes effets. »
Source : Michel Camau, « Un printemps arabe ? L’émulation protestataire et ses limites », L’Année du Maghreb, VIII | 2012, 27-47.
« Si l'on ne prend en considération que les données économiques, les révolutions du Printemps arabe de 2011 n'auraient jamais dû se produire. Les chiffres de la décennie précédente montraient en effet une situation florissante : la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) avait enregistré des progrès réguliers sur le plan de l’élimination de l’extrême pauvreté, du partage de la prospérité, de l’amélioration des taux de scolarisation et de la situation nutritionnelle ainsi qu’en matière de mortalité infantile et maternelle. Des réformes étaient en cours et la croissance appréciable.
Et puis, au tournant de l’année 2011, des millions de personnes ont envahi les rues des grandes villes de la région pour appeler au changement, et la « rue arabe » a entamé un scénario que les indicateurs quantitatifs classiques n'avaient pas anticipé. Aujourd'hui, une nouvelle étude centrée sur les inégalités économiques, le bien-être subjectif et l’agitation sociale dans la région MENA vient éclairer « l’énigme des inégalités du monde arabe » et apporter des réponses aux deux questions suivantes : pourquoi les gens sont-ils descendus dans la rue et pourquoi les indicateurs n'ont-ils rien vu venir ? »
Source : banquemondiale.org
« Depuis les événements, aussi réjouissants qu'impressionnants, qui se sont produits en Tunisie, en Égypte, et peut-être demain ailleurs, on a vu surgir une race de prophètes rétrospectifs, qui mettent en cause les gouvernements, et d'ailleurs aussi les experts et les journalistes, pour n'avoir rien vu venir. Il faut dire les choses comme elles sont. Ils sont soit hypocrites, soit ignorants, soit tout simplement politiciens. Parce que le fait de ne rien avoir vu venir est parfaitement logique, classique et compréhensible. »
Source : Les premières leçons des révolutions arabes, rtl.fr
« Comme souvent dans les jeunes ou apprenties démocraties, la vie politique est à reconstruire quasiment ex nihilo. Les structures n’existent pas encore de façon stabilisée et, de fait, le seul véritable repère qu’ont les citoyens est celui de la religion. Entre l’inconnu et l’existence de guides présents depuis toujours, il est naturel que le citoyen n’ose s’aventurer. « Reste que la mouvance islamique » a sûrement « récolté les fruits d’une Révolution qu’elle n’a pas vu venir. Elle a surtout profité d’un trop-plein politique désorganisé, autant dire d’un vide. Les acteurs du soulèvement [n’ayant pas voulu ou pu] prendre le pouvoir », expliquent Olivier Roy et Olivier Morin, et les islamistes sont apparus « comme la seule force structurée ». »
Source : Touzeil-Divina, Mathieu. « Printemps & révolutions arabes : un renouveau pour la séparation des pouvoirs ? », Pouvoirs, vol. 143, no. 4, 2012, pp. 29-45.
« On l'a dit, déploré et répété, et on n'a pas fini de battre sa coulpe : pas plus les Européens que les Américains n'ont vu venir les révoltes arabes. Ce n'est pas faute d'avoir été présents dans la région, ni même d'avoir observé, comme l'ont montré les télégrammes du département d'Etat révélés par WikiLeaks - nous étions plutôt bien informés des turpitudes de Ben Ali ou d'Hosni Moubarak. »
Source : Printemps arabe, automne occidental, lemonde.fr
« «Tout comme on a de la difficulté à prévoir un tsunami, personne n'a pu prévoir cette série d'événements qui est en quelque sorte l'équivalent d'un tremblement de terre», dit en riant Nagib Larini, professeur en sciences politiques à l'Université de Montréal et lui-même originaire du Maghreb, qui a été le théâtre de la première révolution arabe. «Les sciences humaines sont une science inexacte», ajoute-t-il, en rappelant que personne n'a prédit non plus la tombée du bloc de l'Est et de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) il y a quelque 20 ans. »
Source : Printemps arabe: les révolutions dans l'angle mort, lapresse.ca
Concernant la chute de l’URSS , on peut citer l’anthropologue français Emmanuel Todd qui a prédit, quinze ans avant qu’elle n’advienne, l’implosion de l’Union soviétique dans son essai La Chute finale.
Par ailleurs le sociologue norvégien Johan Galtung aurait selon certaines sources prédit la chute de l’union soviétique, mais nous n’avons pas réussi à retrouver la référence ces propos ou écrits.
Enfin, letsunami de 2004 est le tremblement de terre qui a eu la troisième magnitude la plus puissante jamais enregistrée dans le monde ; c'est l'un des dix séismes les plus meurtriers et le plus grave tsunami de l'histoire.
« Le bilan catastrophique peut s'expliquer en partie pour deux raisons. D'une part, la population et les autorités locales, n'ayant jamais été préparées à une telle éventualité, ont été prises par surprise — plusieurs personnes rescapées ont rapporté avoir d'abord été à la rencontre de la vague, « par curiosité », en constatant le retrait spectaculaire de la mer, qui annonce l'arrivée imminente de la première vague géante du tsunami. D'autre part, il n'existe pas de dispositif de surveillance des tsunamis dans l'océan Indien. Bien que l'alerte ait été donnée dans quelques régions de l'Inde par les télévisions locales, l'information est majoritairement très mal passée, et semble même avoir été souvent bloquée par crainte du désordre public. »
(source : Wikipedia)
« La puissance du séisme (le plus important dans le monde depuis 1960) est telle que la terre se soulève, faisant surgir une vague qui dévaste, trente minutes plus tard, la province indonésienne d'Aceh, dans le nord de l'île de Sumatra. Ce sera la région la plus touchée, car, à proximité immédiate de l'épicentre : des dizaines de villages sont rayés de la carte, la puissance de la secousse allant même jusqu'à déplacer des îles. Rien que sur la côte ouest de Sumatra, 131 000 personnes périssent.
La vague déferle ensuite sur l'ensemble du littoral du golfe du Bengale, frappant successivement les côtes de la Thaïlande, de la Birmanie, du Sri Lanka, de l'Inde (notamment les archipels d'Andaman et Nicobar). Environ six heures après le début de la catastrophe, les côtes de l'Afrique de l'Est (Somalie, Tanzanie, Kenya) sont atteintes par le tsunami. »
Source : Le tsunami de 2004 : un des pires cataclysmes des temps modernes, lemonde.fr
Ironiquement, ce cataclysme que l’on n’a pas pu anticiper a permis de recueillir des informations précieuses pour améliorer la modélisation et la prévision des tsunami :
« Le tsunami de décembre 2004 est le mieux documenté de l'histoire, et les informations recueillies (des vidéos amateurs aux images satellites) ont notablement amélioré notre compréhension du phénomène. Par exemple, l'origine (l'épicentre) du séisme qui a conduit au tsunami se trouvait dans une zone où l'on n'attendait pas d'événement majeur. Les nouvelles observations ont aussi été l'occasion de tester, pour la première fois dans le détail et dans de nombreuses zones géographiques différentes, les simulations de la propagation d'un tsunami et de son comportement près du rivage. Et surtout, cet événement a révélé que les détails géophysiques d'un séisme ont des effets notables sur la taille et la forme du tsunami. Les systèmes de surveillance et d'alerte du futur seront fondés sur ces modèles améliorés. »
Source : Prévoir les tsunamis, pourlascience.fr
« Il y a dix ans, les experts ne disposaient d'aucun système d'alerte au tsunami dans l'océan Indien. Ce phénomène ne s'y était jamais produit de mémoire récente.
Avant la catastrophe du 26 décembre 2004, le principal centre mondial de surveillance des raz-de-marée, situé à Hawaii, se concentrait sur des zones sismiques à haut risque dans l'océan Pacifique. Surtout le Japon et l'Amérique du sud.
«Nous n'étions alors par préparés pour répondre rapidement à un phénomène de cette ampleur», a expliqué Mike Angove, responsable du programme sur les tsunamis à l'Agence nationale américaine Océanique et Atmosphérique (NOAA).
Personnel renforcé
Après le tsunami de 2004, les experts américains ont commencé à surveiller l'océan Indien. L'Australie, l'Indonésie et l'Inde notamment, ont alors mis en place un nouveau système devenu opérationnel en 2013 baptisé «Indian Ocean Tsunami Warning System».
Quant aux Etats-Unis, ils ont renforcé le personnel de leurs Centres d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique à Hawaii et en Alaska. Ceux-ci fonctionnent 24 heures sur 24, sept jours sur sept. De nouveaux efforts internationaux visent aussi à établir un centre d'alerte aux tsunamis en Méditerranée.
«Avant 2004, on comptait une centaine de scientifiques dans le monde qui travaillaient sur les tsunamis. Aujourd'hui ils sont au moins un millier», estime Eddie Bernard, expert retraité de la NOAA.
Meilleure anticipation
Les sismologues ne peuvent pas encore pronostiquer quand un séisme de grande puissance va se produire sous l'océan et déclencher un raz-de-marée . Ils peuvent néanmoins mieux anticiper les vagues qui se déplacent sur des milliers de kilomètres, donnant plus de temps aux populations côtières pour se réfugier sur des zones plus élevées, explique Mike Angove.
«Nous avons fait des progrès incroyables pour identifier ces vagues ainsi que leur déplacement et élaborer des modèles de prévision utiles pour ces régions côtières (...) parfois jusqu'à une heure avant qu'elles ne frappent», explique-t-il. »
Source : La science progresse dans les systèmes d'alerte aux tsunamis, tdg.ch
Bonne journée.
Il semble que Walid Phares, conseiller de Mitt Romney en 2011-2012, soit le seul (?) expert à avoir anticipé le
A cette exception près, personne n’a vu venir cet événement :
« Nul n’avait prévu la « révolution tunisienne », pas plus que ses répliques en égypte et dans d’autres pays arabes. L’élan protestataire s’est diffusé, sans toutefois emprunter partout les mêmes formes, ni revêtir la même intensité, ni surtout produire les mêmes effets. »
Source : Michel Camau, « Un printemps arabe ? L’émulation protestataire et ses limites », L’Année du Maghreb, VIII | 2012, 27-47.
« Si l'on ne prend en considération que les données économiques, les révolutions du Printemps arabe de 2011 n'auraient jamais dû se produire. Les chiffres de la décennie précédente montraient en effet une situation florissante : la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) avait enregistré des progrès réguliers sur le plan de l’élimination de l’extrême pauvreté, du partage de la prospérité, de l’amélioration des taux de scolarisation et de la situation nutritionnelle ainsi qu’en matière de mortalité infantile et maternelle. Des réformes étaient en cours et la croissance appréciable.
Et puis, au tournant de l’année 2011, des millions de personnes ont envahi les rues des grandes villes de la région pour appeler au changement, et la « rue arabe » a entamé un scénario que les indicateurs quantitatifs classiques n'avaient pas anticipé. Aujourd'hui, une nouvelle étude centrée sur les inégalités économiques, le bien-être subjectif et l’agitation sociale dans la région MENA vient éclairer « l’énigme des inégalités du monde arabe » et apporter des réponses aux deux questions suivantes : pourquoi les gens sont-ils descendus dans la rue et pourquoi les indicateurs n'ont-ils rien vu venir ? »
Source : banquemondiale.org
« Depuis les événements, aussi réjouissants qu'impressionnants, qui se sont produits en Tunisie, en Égypte, et peut-être demain ailleurs, on a vu surgir une race de prophètes rétrospectifs, qui mettent en cause les gouvernements, et d'ailleurs aussi les experts et les journalistes, pour n'avoir rien vu venir. Il faut dire les choses comme elles sont. Ils sont soit hypocrites, soit ignorants, soit tout simplement politiciens. Parce que le fait de ne rien avoir vu venir est parfaitement logique, classique et compréhensible. »
Source : Les premières leçons des révolutions arabes, rtl.fr
« Comme souvent dans les jeunes ou apprenties démocraties, la vie politique est à reconstruire quasiment ex nihilo. Les structures n’existent pas encore de façon stabilisée et, de fait, le seul véritable repère qu’ont les citoyens est celui de la religion. Entre l’inconnu et l’existence de guides présents depuis toujours, il est naturel que le citoyen n’ose s’aventurer. « Reste que la mouvance islamique » a sûrement « récolté les fruits d’une Révolution qu’elle n’a pas vu venir. Elle a surtout profité d’un trop-plein politique désorganisé, autant dire d’un vide. Les acteurs du soulèvement [n’ayant pas voulu ou pu] prendre le pouvoir », expliquent Olivier Roy et Olivier Morin, et les islamistes sont apparus « comme la seule force structurée ». »
Source : Touzeil-Divina, Mathieu. « Printemps & révolutions arabes : un renouveau pour la séparation des pouvoirs ? », Pouvoirs, vol. 143, no. 4, 2012, pp. 29-45.
« On l'a dit, déploré et répété, et on n'a pas fini de battre sa coulpe : pas plus les Européens que les Américains n'ont vu venir les révoltes arabes. Ce n'est pas faute d'avoir été présents dans la région, ni même d'avoir observé, comme l'ont montré les télégrammes du département d'Etat révélés par WikiLeaks - nous étions plutôt bien informés des turpitudes de Ben Ali ou d'Hosni Moubarak. »
Source : Printemps arabe, automne occidental, lemonde.fr
« «Tout comme on a de la difficulté à prévoir un tsunami, personne n'a pu prévoir cette série d'événements qui est en quelque sorte l'équivalent d'un tremblement de terre», dit en riant Nagib Larini, professeur en sciences politiques à l'Université de Montréal et lui-même originaire du Maghreb, qui a été le théâtre de la première révolution arabe. «Les sciences humaines sont une science inexacte», ajoute-t-il, en rappelant que personne n'a prédit non plus la tombée du bloc de l'Est et de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) il y a quelque 20 ans. »
Source : Printemps arabe: les révolutions dans l'angle mort, lapresse.ca
Par ailleurs le sociologue norvégien Johan Galtung aurait selon certaines sources prédit la chute de l’union soviétique, mais nous n’avons pas réussi à retrouver la référence ces propos ou écrits.
Enfin, le
« Le bilan catastrophique peut s'expliquer en partie pour deux raisons. D'une part, la population et les autorités locales, n'ayant jamais été préparées à une telle éventualité, ont été prises par surprise — plusieurs personnes rescapées ont rapporté avoir d'abord été à la rencontre de la vague, « par curiosité », en constatant le retrait spectaculaire de la mer, qui annonce l'arrivée imminente de la première vague géante du tsunami. D'autre part, il n'existe pas de dispositif de surveillance des tsunamis dans l'océan Indien. Bien que l'alerte ait été donnée dans quelques régions de l'Inde par les télévisions locales, l'information est majoritairement très mal passée, et semble même avoir été souvent bloquée par crainte du désordre public. »
(source : Wikipedia)
« La puissance du séisme (le plus important dans le monde depuis 1960) est telle que la terre se soulève, faisant surgir une vague qui dévaste, trente minutes plus tard, la province indonésienne d'Aceh, dans le nord de l'île de Sumatra. Ce sera la région la plus touchée, car, à proximité immédiate de l'épicentre : des dizaines de villages sont rayés de la carte, la puissance de la secousse allant même jusqu'à déplacer des îles. Rien que sur la côte ouest de Sumatra, 131 000 personnes périssent.
La vague déferle ensuite sur l'ensemble du littoral du golfe du Bengale, frappant successivement les côtes de la Thaïlande, de la Birmanie, du Sri Lanka, de l'Inde (notamment les archipels d'Andaman et Nicobar). Environ six heures après le début de la catastrophe, les côtes de l'Afrique de l'Est (Somalie, Tanzanie, Kenya) sont atteintes par le tsunami. »
Source : Le tsunami de 2004 : un des pires cataclysmes des temps modernes, lemonde.fr
Ironiquement, ce cataclysme que l’on n’a pas pu anticiper a permis de recueillir des informations précieuses pour améliorer la modélisation et la prévision des tsunami :
« Le tsunami de décembre 2004 est le mieux documenté de l'histoire, et les informations recueillies (des vidéos amateurs aux images satellites) ont notablement amélioré notre compréhension du phénomène. Par exemple, l'origine (l'épicentre) du séisme qui a conduit au tsunami se trouvait dans une zone où l'on n'attendait pas d'événement majeur. Les nouvelles observations ont aussi été l'occasion de tester, pour la première fois dans le détail et dans de nombreuses zones géographiques différentes, les simulations de la propagation d'un tsunami et de son comportement près du rivage. Et surtout, cet événement a révélé que les détails géophysiques d'un séisme ont des effets notables sur la taille et la forme du tsunami. Les systèmes de surveillance et d'alerte du futur seront fondés sur ces modèles améliorés. »
Source : Prévoir les tsunamis, pourlascience.fr
« Il y a dix ans, les experts ne disposaient d'aucun système d'alerte au tsunami dans l'océan Indien. Ce phénomène ne s'y était jamais produit de mémoire récente.
Avant la catastrophe du 26 décembre 2004, le principal centre mondial de surveillance des raz-de-marée, situé à Hawaii, se concentrait sur des zones sismiques à haut risque dans l'océan Pacifique. Surtout le Japon et l'Amérique du sud.
«Nous n'étions alors par préparés pour répondre rapidement à un phénomène de cette ampleur», a expliqué Mike Angove, responsable du programme sur les tsunamis à l'Agence nationale américaine Océanique et Atmosphérique (NOAA).
Après le tsunami de 2004, les experts américains ont commencé à surveiller l'océan Indien. L'Australie, l'Indonésie et l'Inde notamment, ont alors mis en place un nouveau système devenu opérationnel en 2013 baptisé «Indian Ocean Tsunami Warning System».
Quant aux Etats-Unis, ils ont renforcé le personnel de leurs Centres d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique à Hawaii et en Alaska. Ceux-ci fonctionnent 24 heures sur 24, sept jours sur sept. De nouveaux efforts internationaux visent aussi à établir un centre d'alerte aux tsunamis en Méditerranée.
«Avant 2004, on comptait une centaine de scientifiques dans le monde qui travaillaient sur les tsunamis. Aujourd'hui ils sont au moins un millier», estime Eddie Bernard, expert retraité de la NOAA.
«Nous avons fait des progrès incroyables pour identifier ces vagues ainsi que leur déplacement et élaborer des modèles de prévision utiles pour ces régions côtières (...) parfois jusqu'à une heure avant qu'elles ne frappent», explique-t-il. »
Source : La science progresse dans les systèmes d'alerte aux tsunamis, tdg.ch
Bonne journée.
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