Question d'origine :
Bonjour,
Je souhaiterais avoir des informations sur le critique musical Léon Reymond (Raymond ?), en lien avec le groupe Témoignage (dirigé par Marcel Michaud), notamment concernant ses dates de naissance et de mort.
Je vous remercie d'avance pour votre aide.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 15/04/2019 à 10h38
Bonjour,
Dans Le groupe Témoignage de Lyon, 1936-1940 / Alain Vollerin dresse une courte biographie de Léon Reymond (Saint Etienne, 1894-Paris, 1976) :
« Cité à l’ordre de sa division par le général Servet pendant la première guerre mondiale l’ancien chasseur du 15e bataillon, Léon Reymond était un héros convaincu par la lecture des textes des grands initiés, et notamment par les écrits de René Guénon qu’il contribua à diffuser par l’intermédiaire des diverses galeries de Marcel Michaud.
Léon Reymond épousa à Aubervilliers, en Juillet 1921, Germaine Clément, l’acte de mariage reconnaît qu’il exerçait la profession d’architecte. En juillet 1947, il est référencé comme membre de l’Ordre des architectes pour la circonscription de Paris. Il habite alors au 48 de la rue cardinal Lemoine-Paris 5e.
Né à Saint-Etienne, le 10 février 1894, il avait rencontré Louis Thomas à l’école des Beaux-Arts de Lyon, probablement dans l’année 191 3-1914, comme l’indique sa carte d’inscription. Une amitié très forte les lia jusqu’à la mort de Léon Reymond en 1976. Ils entretenaient une correspondance régulière.
Il prendra activement parti contre l’exclusion de Jean Silvant et René Burlet pour l’exposition Galerie Matières et formes à Paris en mai 1938. Il ne mâchait pas ses mots à l’attention d’Etienne-Martin et Lucien Beyer, le 22 mai 1938, douze jours après le vernissage : « vous n’avez pas l’air de bien savoir, d’après vos réponses qu’il y a un honneur qui a de l’importance. C’est que vous prenez le titre « témoignage » et que vous exilez ceux-là justement qui ont fait le plus de travail actif à Lyon (…) il rejettera l’influence de Roger Bissière, de Pablo Picasso, et obtiendra la réintégration de Silvant et Burlet en 1939. On voit donc que les divisions étaient sérieuses et provenaient de divergences dans els orientations plastiques des uns et des autres. L’influence de Roger Bissière sur jean Vertholle, celle de Picasso sur Moal, l’hégémonie de Charles Malfray et des nouveaux amis découverts à l’Académie Ranson provoquèrent une scission renforcée par l’arrivée brutale de la seconde guerre mondiale .Le groupe ne s’en relèvera pas. L’exposition de Vienne en 1941, organisée par jean chevalier qui découvrit le groupe en Octobre 1938, après un courrier à Marcel Michaud doit être considéré comme une manifestation épigonique ».
Vous trouverez d’autres mentions de cet architecte et critique d’art dans Cimaise, volume 42, 1995.
Pour en savoir plus, il vous faudra effectuer des recherches aux Archives municipales de Lyon.
Dans Le groupe Témoignage de Lyon, 1936-1940 / Alain Vollerin dresse une courte biographie de Léon Reymond (Saint Etienne, 1894-Paris, 1976) :
« Cité à l’ordre de sa division par le général Servet pendant la première guerre mondiale l’ancien chasseur du 15e bataillon, Léon Reymond était un héros convaincu par la lecture des textes des grands initiés, et notamment par les écrits de René Guénon qu’il contribua à diffuser par l’intermédiaire des diverses galeries de Marcel Michaud.
Léon Reymond épousa à Aubervilliers, en Juillet 1921, Germaine Clément, l’acte de mariage reconnaît qu’il exerçait la profession d’architecte. En juillet 1947, il est référencé comme membre de l’Ordre des architectes pour la circonscription de Paris. Il habite alors au 48 de la rue cardinal Lemoine-Paris 5e.
Né à Saint-Etienne, le 10 février 1894, il avait rencontré Louis Thomas à l’école des Beaux-Arts de Lyon, probablement dans l’année 191 3-1914, comme l’indique sa carte d’inscription. Une amitié très forte les lia jusqu’à la mort de Léon Reymond en 1976. Ils entretenaient une correspondance régulière.
Il prendra activement parti contre l’exclusion de Jean Silvant et René Burlet pour l’exposition Galerie Matières et formes à Paris en mai 1938. Il ne mâchait pas ses mots à l’attention d’Etienne-Martin et Lucien Beyer, le 22 mai 1938, douze jours après le vernissage : « vous n’avez pas l’air de bien savoir, d’après vos réponses qu’il y a un honneur qui a de l’importance. C’est que vous prenez le titre « témoignage » et que vous exilez ceux-là justement qui ont fait le plus de travail actif à Lyon (…) il rejettera l’influence de Roger Bissière, de Pablo Picasso, et obtiendra la réintégration de Silvant et Burlet en 1939. On voit donc que les divisions étaient sérieuses et provenaient de divergences dans els orientations plastiques des uns et des autres. L’influence de Roger Bissière sur jean Vertholle, celle de Picasso sur Moal, l’hégémonie de Charles Malfray et des nouveaux amis découverts à l’Académie Ranson provoquèrent une scission renforcée par l’arrivée brutale de la seconde guerre mondiale .Le groupe ne s’en relèvera pas. L’exposition de Vienne en 1941, organisée par jean chevalier qui découvrit le groupe en Octobre 1938, après un courrier à Marcel Michaud doit être considéré comme une manifestation épigonique ».
Vous trouverez d’autres mentions de cet architecte et critique d’art dans Cimaise, volume 42, 1995.
Pour en savoir plus, il vous faudra effectuer des recherches aux Archives municipales de Lyon.
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