Question d'origine :
Bonjour,
J'aimerais avoir différents sites et/ou livres à consulter sur le métier d'océanologue (océanographie).
Merci beaucoup.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 10/04/2019 à 08h39
Bonjour,
Pour vous renseigner sur le métier, le parcours nous vous renvoyons vers le site de l’Onisep qui indique que « Pour devenir océanologue, il faut être titulaire d'un bac + 5 (master ou d'un diplôme d'ingénieur) au minimum. L'idéal : posséder un doctorat dans le domaine des sciences de la mer, de l'océanographie, de la biologie marine, de la physique des océans...
Niveau bac + 5
• Diplôme d'ingénieur
• Master «
Par ailleurs, etudiant.aujourd’hui.fr explique que « Le métier de chercheur en biologie marine nécessite de nombreuses qualités, aussi multiples que variées. Avant tout, l'océanologue est un scientifique de haut niveau qui voue une véritable passion à l'univers dans lequel il intervient, mais pas seulement. En effet, il peut être amené à intervenir dans d'autres domaines en lien avec sa spécialité. Pour cela, il doit posséder des compétences en informatique, en physique, en géophysique, en géologie ou encore en biologie. L'océanographe est également doté d'une grande curiosité et d'un tempérament d'explorateur qui lui permettent de partir à la découverte de nouveaux territoires. Il possède également un vrai sens de l'adaptation et l'esprit d'équipe, très utile lorsqu'il s'agit de partir en expédition en mer durant plusieurs jours. À la fois chercheur et explorateur, l'océanologue sait analyser, raconter et rédiger ses découvertes et ses réflexions. Il doit garder à l'esprit que son travail s'inscrit dans le temps et non seulement dans l'immédiateté .
Océanologue : carrière / possibilité d’évolution :
Il existe différentes manières d'exercer le métier d'océanologue. D'une manière générale, il est bon de savoir que ce dernier passe en réalité près de onze mois de l'année dans un laboratoire. Deux possibilités de carrière s'offrent à lui : soit dans la recherche en tant qu'enseignant-chercheur, soit dans l'industrie. Pour la recherche, les débouchés sont moindres : les universités, le CNRS, les instituts spécialisés ou encore certains grands organismes comme l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement) ou l'Ifremer (L'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer). Après avoir fait vos preuves comme chercheur, vous pouvez vous tourner vers l'enseignement de votre spécialité dans les universités ou les écoles scientifiques.
Dans l'industrie, les possibilités sont plus nombreuses : construction navale, sociétés pétrolières, ainsi que toutes les sociétés qui œuvrent auprès de l'environnement comme la protection du milieu marin ou encore la gestion de la pêche.
(…°)
Pour espérer devenir océanologue, il est impératif de suivre une formation supérieure en océanographie, après avoir effectué une licence en chimie, biologie, sciences de la terre et de la mer ou encore physique. Ces formations sont proposées par les grandes universités : Nantes, Aix, Marseille, Toulon, Brest? Voici quelques exemples de masters :
• master spécialité océanographie et environnements marins
• master spécialité océan, atmosphère, climat et observations spatiales
• master spécialité océanographie physique, signal télédétection, mécanique
Grâce à certaines écoles d'ingénieurs, il est également possible de réaliser une spécialisation en dernière année d'études :
• École Nationale Supérieure de Technique Avancée
• Centrale Marseille
• Seatech
Nous vous laissons jeter un coup d’œil à oriane.info et seamine-emploi-maritime.fr.
Pour voir en quoi consiste le métier d’océanographe, lire des publications dans ce domaine et consulter les profils des océanographes, nous vous renvoyons vers deux sites :
• Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer.
• Institut de recherche pour le développement France qui publie notamment une liste des observatoires des sciences de l'Univers / Flotte océanographique.
Par ailleurs, la Médiathèque de la cité de la mer propose de nombreuses ressources en lien avec l’océanographie dont des portraits d’océanographes ou encore un dossier pdf sur Qu’est-ce que l’océanographie ?
Pour vous aider dans votre orientation professionnelle, nous vous conseillons de lire ces deux « guides » métier :
• Les métiers de la nature et de l'environnement / Bérangère Latronche, Marie-Lorène Giniès, Auriane Vigny
• Les métiers de la mer / Fanny Rey.
Sur le métier proprement dit d’océanographe, nous avons sélectionné des ouvrages qui proposent autant des témoignages que des approches historiques ou scientifiques :
• Océan et climat / Jacques Merle, 2018 : « On mesure depuis peu le rôle essentiel joué par l’océan dans les mécanismes complexes qui régissent le climat. En stockant la chaleur reçue du Soleil pour la transporter des tropiques vers les régions tempérées, l’océan interagit avec l’atmosphère, contribuant à rendre notre planète habitable. Dans le contexte du réchauffement climatique global, l’étude des relations entre l’océan et le climat est un enjeu scientifique majeur. En quelques décennies, l’océanographie physique est passée d’une approche descriptive et géographique à une approche géophysique. Cette mutation spectaculaire a été rendue possible grâce au développement de programmes internationaux sans précédent, auxquels se sont ajoutés les apports déterminants de l’observation spatiale et de la modélisation numérique. Ce vaste déploiement de moyens techniques, scientifiques et humains est à l’origine de la découverte des mécanismes fondamentaux de la dynamique des océans, et du rôle particulier des océans tropicaux dans la variabilité climatique. Accessible à un large public, cet ouvrage retrace dans sa dimension scientifique et humaine les conquêtes d’une discipline en plein essor, à présent au cœur des questionnements sur le climat futur ».
• Histoire de l'océanographie: de la surface aux abysses / Patrick Geistdoerfer ; préface Pascale Delecluse, 2015 : Synthèse historique sur l'océanographie qui s'est développée, amplifiée et perfectionnée au cours du XIXe siècle permettant l'exploration des profondeurs et la compréhension de phénomènes qui régentent notamment le climat. L'océanographe retrace les évolutions techniques de cette discipline, en mer ou en laboratoire, et ouvre des perspectives sur les découvertes à veni
• Questionnements d'un océanographe: Une immersion dans le monde de la recherche et les questions éthiques qu'elle soulève / Thierry Pichevin, 2014 : « ce livre décrit de l'intérieur le travail de recherche en océanographie physique de Thierry Pichevin, son contexte, ses méthodes et ses enjeux procurant ainsi au lecteur une immersion dans le quotidien d'un chercheur. D'autre part, il procède à l'analyse éthique rigoureuse des questionnements rencontrés, tout en montrant que tout chercheur peut être confronté à des questionnements comparables ».
• Carnet de bord de vingt ans de campagnes océanographiques / Joseph Coïc – 2008 : » Ce livre, rempli d'anecdotes, riche en photographies originales, entraîne le lecteur à travers mers et océans - des terres australes antarctiques françaises à la mer de Chine, à la recherche des Boat People, de l'île de Pâques à l'atoll de Clipperton, de la Polynésie française à la Micronésie, de la Nouvelle-Calédonie aux îles Fidji, des îles Tonga au Vanuatu - et finalement dans un tour du monde à bord du navire océanographique Jean Charcot de 1983 à 1987, renouant avec les grandes expéditions scientifiques du XIXe siècle.
Ce marin, témoin privilégié de recherches fabuleuses, parfois insolites, nous livre un regard passionné, et quelquefois amusé, sur vingt années de campagnes scientifiques pluridisciplinaires, à bord des navires de recherche du Centre national pour l'exploitation des océans (le Cnexo devenu l'Ifremer, en 1984) …»
• Qu'est-ce que la biologie marine : de la biologie marine à l'océanographie biologique / Michel Glémarec ; préface de Lucien Laubier, 2007 : « L'exploitation raisonnée des ressources de la mer est un enjeu international dont on trouvera ici l'exposé à la fois scientifique, documentaire et historique. Coûteuse, l'étude du milieu océanique a toujours dépendu des monarques ou des gouvernements, suivant leur volonté d'étendre leur pouvoir sur les mers. La France fut ainsi présente sans interruption de 1766 à 1840 grâce à ses grands marins, accumulant les connaissances et enrichissant les collections du Muséum national d'histoire naturelle. Quand on s'avisa de rechercher l'origine de la vie dans les océans, les évolutionnistes (Lamarck, Darwin) comme les tenants du fixisme (Cuvier) s'appuyèrent tous sur la biologie marine pour faire triompher leurs idées respectives ! L'océanographie biologique ne deviendra toutefois une science à part entière qu'au début du XXe siècle. Entre les deux guerres, ce fut Monaco qui finança les grandes recherches océanographiques puis, après la Seconde Guerre mondiale, la France devint le pays pionnier de l'exploration sous-marine. Abordant le fonctionnement des écosystèmes, l'océanographie biologique fait désormais le lien entre l'écologie terrestre et les autres disciplines de l'océanographie ».
• Voyages en océanographie / Olivier Maguet, Musée océanographique de Monaco, Valérie Pisani, Michèle Bruni, 2003.
Enfin, ne connaissant pas votre âge, nous vous proposons une ressource destinée aux préadolescents :
• L'océanographie / Agnès Vandewiele ; illustrations de Anthony Cocain ; préface de Jean-François Minster, 2011 : « Documentaire consacré à l'étude des océans revenant sur la découverte de richesses minérales et énergétiques, sur l'inventaire des espèces marines entrepris au siècle de Jules Verne, sur l'invention d'engins sous-marins ou plus récemment, sur le développement des satellites qui
Bonne navigation …
Pour vous renseigner sur le métier, le parcours nous vous renvoyons vers le site de l’Onisep qui indique que « Pour devenir océanologue, il faut être titulaire d'un bac + 5 (master ou d'un diplôme d'ingénieur) au minimum. L'idéal : posséder un doctorat dans le domaine des sciences de la mer, de l'océanographie, de la biologie marine, de la physique des océans...
Niveau bac + 5
• Diplôme d'ingénieur
• Master «
Par ailleurs, etudiant.aujourd’hui.fr explique que « Le métier de chercheur en biologie marine nécessite de nombreuses qualités, aussi multiples que variées. Avant tout, l'océanologue est un scientifique de haut niveau qui voue une véritable passion à l'univers dans lequel il intervient, mais pas seulement. En effet, il peut être amené à intervenir dans d'autres domaines en lien avec sa spécialité. Pour cela, il doit posséder des compétences en informatique, en physique, en géophysique, en géologie ou encore en biologie. L'océanographe est également doté d'une grande curiosité et d'un tempérament d'explorateur qui lui permettent de partir à la découverte de nouveaux territoires. Il possède également un vrai sens de l'adaptation et l'esprit d'équipe, très utile lorsqu'il s'agit de partir en expédition en mer durant plusieurs jours. À la fois chercheur et explorateur, l'océanologue sait analyser, raconter et rédiger ses découvertes et ses réflexions. Il doit garder à l'esprit que son travail s'inscrit dans le temps et non seulement dans l'immédiateté .
Océanologue : carrière / possibilité d’évolution :
Il existe différentes manières d'exercer le métier d'océanologue. D'une manière générale, il est bon de savoir que ce dernier passe en réalité près de onze mois de l'année dans un laboratoire. Deux possibilités de carrière s'offrent à lui : soit dans la recherche en tant qu'enseignant-chercheur, soit dans l'industrie. Pour la recherche, les débouchés sont moindres : les universités, le CNRS, les instituts spécialisés ou encore certains grands organismes comme l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement) ou l'Ifremer (L'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer). Après avoir fait vos preuves comme chercheur, vous pouvez vous tourner vers l'enseignement de votre spécialité dans les universités ou les écoles scientifiques.
Dans l'industrie, les possibilités sont plus nombreuses : construction navale, sociétés pétrolières, ainsi que toutes les sociétés qui œuvrent auprès de l'environnement comme la protection du milieu marin ou encore la gestion de la pêche.
(…°)
Pour espérer devenir océanologue, il est impératif de suivre une formation supérieure en océanographie, après avoir effectué une licence en chimie, biologie, sciences de la terre et de la mer ou encore physique. Ces formations sont proposées par les grandes universités : Nantes, Aix, Marseille, Toulon, Brest? Voici quelques exemples de masters :
• master spécialité océanographie et environnements marins
• master spécialité océan, atmosphère, climat et observations spatiales
• master spécialité océanographie physique, signal télédétection, mécanique
Grâce à certaines écoles d'ingénieurs, il est également possible de réaliser une spécialisation en dernière année d'études :
• École Nationale Supérieure de Technique Avancée
• Centrale Marseille
• Seatech
Nous vous laissons jeter un coup d’œil à oriane.info et seamine-emploi-maritime.fr.
Pour voir en quoi consiste le métier d’océanographe, lire des publications dans ce domaine et consulter les profils des océanographes, nous vous renvoyons vers deux sites :
• Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer.
• Institut de recherche pour le développement France qui publie notamment une liste des observatoires des sciences de l'Univers / Flotte océanographique.
Par ailleurs, la Médiathèque de la cité de la mer propose de nombreuses ressources en lien avec l’océanographie dont des portraits d’océanographes ou encore un dossier pdf sur Qu’est-ce que l’océanographie ?
Pour vous aider dans votre orientation professionnelle, nous vous conseillons de lire ces deux « guides » métier :
• Les métiers de la nature et de l'environnement / Bérangère Latronche, Marie-Lorène Giniès, Auriane Vigny
• Les métiers de la mer / Fanny Rey.
Sur le métier proprement dit d’océanographe, nous avons sélectionné des ouvrages qui proposent autant des témoignages que des approches historiques ou scientifiques :
• Océan et climat / Jacques Merle, 2018 : « On mesure depuis peu le rôle essentiel joué par l’océan dans les mécanismes complexes qui régissent le climat. En stockant la chaleur reçue du Soleil pour la transporter des tropiques vers les régions tempérées, l’océan interagit avec l’atmosphère, contribuant à rendre notre planète habitable. Dans le contexte du réchauffement climatique global, l’étude des relations entre l’océan et le climat est un enjeu scientifique majeur. En quelques décennies, l’océanographie physique est passée d’une approche descriptive et géographique à une approche géophysique. Cette mutation spectaculaire a été rendue possible grâce au développement de programmes internationaux sans précédent, auxquels se sont ajoutés les apports déterminants de l’observation spatiale et de la modélisation numérique. Ce vaste déploiement de moyens techniques, scientifiques et humains est à l’origine de la découverte des mécanismes fondamentaux de la dynamique des océans, et du rôle particulier des océans tropicaux dans la variabilité climatique. Accessible à un large public, cet ouvrage retrace dans sa dimension scientifique et humaine les conquêtes d’une discipline en plein essor, à présent au cœur des questionnements sur le climat futur ».
• Histoire de l'océanographie: de la surface aux abysses / Patrick Geistdoerfer ; préface Pascale Delecluse, 2015 : Synthèse historique sur l'océanographie qui s'est développée, amplifiée et perfectionnée au cours du XIXe siècle permettant l'exploration des profondeurs et la compréhension de phénomènes qui régentent notamment le climat. L'océanographe retrace les évolutions techniques de cette discipline, en mer ou en laboratoire, et ouvre des perspectives sur les découvertes à veni
• Questionnements d'un océanographe: Une immersion dans le monde de la recherche et les questions éthiques qu'elle soulève / Thierry Pichevin, 2014 : « ce livre décrit de l'intérieur le travail de recherche en océanographie physique de Thierry Pichevin, son contexte, ses méthodes et ses enjeux procurant ainsi au lecteur une immersion dans le quotidien d'un chercheur. D'autre part, il procède à l'analyse éthique rigoureuse des questionnements rencontrés, tout en montrant que tout chercheur peut être confronté à des questionnements comparables ».
• Carnet de bord de vingt ans de campagnes océanographiques / Joseph Coïc – 2008 : » Ce livre, rempli d'anecdotes, riche en photographies originales, entraîne le lecteur à travers mers et océans - des terres australes antarctiques françaises à la mer de Chine, à la recherche des Boat People, de l'île de Pâques à l'atoll de Clipperton, de la Polynésie française à la Micronésie, de la Nouvelle-Calédonie aux îles Fidji, des îles Tonga au Vanuatu - et finalement dans un tour du monde à bord du navire océanographique Jean Charcot de 1983 à 1987, renouant avec les grandes expéditions scientifiques du XIXe siècle.
Ce marin, témoin privilégié de recherches fabuleuses, parfois insolites, nous livre un regard passionné, et quelquefois amusé, sur vingt années de campagnes scientifiques pluridisciplinaires, à bord des navires de recherche du Centre national pour l'exploitation des océans (le Cnexo devenu l'Ifremer, en 1984) …»
• Qu'est-ce que la biologie marine : de la biologie marine à l'océanographie biologique / Michel Glémarec ; préface de Lucien Laubier, 2007 : « L'exploitation raisonnée des ressources de la mer est un enjeu international dont on trouvera ici l'exposé à la fois scientifique, documentaire et historique. Coûteuse, l'étude du milieu océanique a toujours dépendu des monarques ou des gouvernements, suivant leur volonté d'étendre leur pouvoir sur les mers. La France fut ainsi présente sans interruption de 1766 à 1840 grâce à ses grands marins, accumulant les connaissances et enrichissant les collections du Muséum national d'histoire naturelle. Quand on s'avisa de rechercher l'origine de la vie dans les océans, les évolutionnistes (Lamarck, Darwin) comme les tenants du fixisme (Cuvier) s'appuyèrent tous sur la biologie marine pour faire triompher leurs idées respectives ! L'océanographie biologique ne deviendra toutefois une science à part entière qu'au début du XXe siècle. Entre les deux guerres, ce fut Monaco qui finança les grandes recherches océanographiques puis, après la Seconde Guerre mondiale, la France devint le pays pionnier de l'exploration sous-marine. Abordant le fonctionnement des écosystèmes, l'océanographie biologique fait désormais le lien entre l'écologie terrestre et les autres disciplines de l'océanographie ».
• Voyages en océanographie / Olivier Maguet, Musée océanographique de Monaco, Valérie Pisani, Michèle Bruni, 2003.
Enfin, ne connaissant pas votre âge, nous vous proposons une ressource destinée aux préadolescents :
• L'océanographie / Agnès Vandewiele ; illustrations de Anthony Cocain ; préface de Jean-François Minster, 2011 : « Documentaire consacré à l'étude des océans revenant sur la découverte de richesses minérales et énergétiques, sur l'inventaire des espèces marines entrepris au siècle de Jules Verne, sur l'invention d'engins sous-marins ou plus récemment, sur le développement des satellites qui
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