Question d'origine :
Bonjour,
Peut- on réconcilier les gens avec le livre ,le magazine, le journal etc.… ces chers amis du bon vieux temps ?
Merci beaucoup.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 13/03/2019 à 12h02
Bonjour,
Epineuse questions ! Que se posent au quotidien bibliothécaires, libraires, pédagogues, auteurs, parents… et à laquelle nous nous garderons bien de prétendre apporter une réponse définitive.
Certes, selon le rapport 2018 du Syndicat national de l’édition, le marché du livre est en baisse depuis au moins deux ans, mais certains secteurs continuent leur croissance : la littérature, et surtout la bande dessinée. Ce qui n’empêche pas de nombreuses initiatives pour rendre le goût de la lecture.
Depuis la rentrée 2017, tous les élèves du collège de Clarensac (Gard), sont obligés de lire de 13h45 à 14h. Et pas seulement eux : les enseignants et le personnel administratif aussi. Double effet immédiat : un calme accru pour tous les concernés en début d’après-midi, et doublement du taux de prêt des livres du CDI ! Vous trouverez un reportage à ce sujet sur francebleu.fr.
Hors institution, ce sont parfois les plus jeunes qui, d’eux-mêmes, se mette à défendre et illustrer leurs pratiques culturelles - ce sont les « booktubeurs :
« Une récente étude Ipsos pour le Centre national du livre (CNL) montre que non, les jeunes qui passent leur vie devant un écran ne lisent pas forcément moins qu’avant Internet. Ils lisent différemment.
Entre autres relatives « nouveautés » commentées par le président du CNL, Vincent Monadé, le rôle des « booktubeurs », des lecteurs qui partagent sur Youtube leurs dernières trouvailles et leurs conseils de lecture.
La tendance reste marginale – 5 % des jeunes interrogés (1 500 personnes entre 7 et 19 ans) disent avoir consulté au moins une fois une vidéo sur les livres – mais commence à se diriger vers le grand public. Les booktubeurs ont commencé à apparaître en France en 2012, quand les blogs littéraires commençaient à s’essouffler et que les chaînes YouTube sur les livres et la lecture explosaient aux Etats-Unis ou au Mexique. »
Il est vrai que le choix des livres présentés est influencé par les tendances actuelles de la lecture adolescente :
« Les booktubeurs, et une bonne partie de leur audience, sont en majorité des booktubeuses. De quels livres parle-t-on ? Plutôt de la lecture « pour le plaisir » et pas des ouvrages imposés au bac de français.
Les livres qui reviennent le plus souvent traitent de fantasy, une littérature fantastique et dystopique. Des romans pour jeunes adultes, comme Nos étoiles contraires, de John Green (Ed. Nathan), sont aussi appréciés. En clair, on y parle plus souvent de Divergente ou de Hunger Games que de Marcel Proust, même si tous les goûts sont représentés.
Comme toute communauté, les booktubeurs ont leurs propres codes, hérités des blogs littéraires de jadis.
• On peut présenter une « PAL », une « pile à lire », les livres qui sont en attente sur une table de chevet.
• Il y a également les « IMM » pour « in my mailbox », où l’on présente les derniers livres reçus dans sa boîte aux lettres.
• Le « bookhaul », le « butin de livres », où l’on présente tous les livres que l’on a récupérés récemment.
• Et, le « wrap up », un bilan de ses lectures.
Certains de ces formats très réfléchis sont communs à d’autres territoires de YouTube, comme le « unboxing », qui consiste à ouvrir un colis devant la caméra pour en découvrir le contenu en même temps que ses abonnés. La boîte en question est envoyée par une marque, un site marchand ou un magasin qui lui fait parvenir des produits à mettre en valeur. Dans le cas des livres, il peut s’agir de commandes Amazon, mais de plus en plus de booktubeurs se voient envoyer des livres par les éditeurs. »
(Source : lemonde.fr)
C’est un autre type de réponse, beaucoup plus revendicatif, qu’apportent des collectifs tels que La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse ou #PayeTonAuteur, en lutte contre la précarité des acteurs de la chaîne du livre. Au-delà de la simple défense de la rémunération des auteurs, c’est tout un modèle économique qui est pointé avec ses paradoxes (une offre toujours plus pléthorique pour de moins en moins de lecteurs) et ses effets pervers (la surproduction est rarement gage de qualité).
Sur la chaîne Youtube de la Charte, vous découvrirez la série de vidéos d’anticipation « On a sauvé le livre ». Censée se dérouler en 2028, chaque épisode de la série donne la parole à un acteur de la chaîne… lecteur compris ! Et avance de nombreuses solutions concrètes pour assainir les relations des uns et des autres.
Et ne pas oublier que le goût du livre peut (doit ?) s’acquérir dès la plus petite enfance. A cet égard nous vous invitions à consulter nos réponses sur les sujets Tout petits et livres et Littératures jeunesses et compétences langagières avec leurs riches bibliographies.
Concernant la presse écrite, les enjeux sont un peu différents.
Dans un article, Les Inrockuptibles rendaient compte d’une conférence de Laurent Joffrin, directeur de publication de Libération, dans lequel celui-ci remarquait que, contrairement à une vision alarmiste répandue, la presse écrite ne vivait pas « une crise culturelle », mais bien « une crise de support » - en d’autres termes, les grands titres de presse ont du mal à vendre leur version papier, mais touchent un large public, avec les mêmes contenus – et donc la même qualité journalistique, lorsque celle-ci est au rendez-vous :
« “Sur Internet, c'est aussi de la presse écrite, avance Laurent Joffrin, tâchant d'esquiver toute confusion entre presse écrite et presse papier. La presse écrite ne se limite pas au papier. L’écrit, c’est un contenu, pouvant avoir plusieurs supports, comme le papier. Ou le web.” »
L’ennemi, toujours selon Joffrin, n’est pas internet ; c’est la gratuité. Le modèle économique adopté au cours des années 2000 par la plupart des grands journaux pour leur version web consiste en un financement assuré à 100% par les annonceurs, selon le nombre de clics sur tel ou tel article. Mais avec l’augmentation de l’offre de presse, le prix des publicités s’est effondré, rendant hasardeux ce mode de financement.
« Des journaux comme Le Monde, Le Figaro ou Le Point ont amorcé une nouvelle stratégie économique, fondée sur les abonnements numériques, moins chers. Dans ces conditions, Laurent Joffrin ambitionne de renouer un contrat moral avec le lecteur, pour le séduire, et l'amener à revenir vers les médias écrits, en s'abonnant. »
Un retour à une vision de la relation média-lecteur où, peut-être, le fait de payer est une garantie de relative indépendance ? C’est en tout cas le pari d’un organe tel que Mediapart, lancé en 2008 et devenu, selon un article de Challenges de 2018 « un média riche » : « Le chiffre d'affaires de cette entreprise pionnière a encore bondi de 20 % en 2017, à 13,6 millions d'euros. Rentable depuis 2011, l'entreprise a dégagé lors du dernier exercice 2,5 millions de résultat courant (+ 23 %), soit une rentabilité nette de 16 %. Certes, Mediapart reste loin des 2,6 millions d'abonnés en ligne payants du New York Times, mais le site a passé les 140 000 abonnés à 11 euros par mois. Il compte 83 salariés, contre 30 en 2008. « Quel média atteint de telles performances sur le marché ?, admire Marc Menasé, entrepreneur (Nextedia, Meninvest, Menlook) et investisseur chevronné du Net. Et c'est un modèle complètement indépendant de Google ou de Facebook. » Pour Mediapart, le ciel est dégagé. »
(Source : Challenge, du jeudi 29 mars 2018, accessible via europresse.com avec un abonnement BmL)
Dans son livre Sauver les médias [Livre] : capitalisme, financement participatif et démocratie, l’économiste Julia Cagé a proposé en 2015 un modèle de coopératif de gouvernance et de financement de la presse, à la fois par les lecteurs et les salariés. L’objectif, créer des médias « à but non lucratif ». Ce qui aurait l’avantage d’affaiblir l’influence du haut patronat sur l’information. L’exemplaire de la BmL étant emprunté au moment où nous vous répondons, nous n’avons pu le consulter, mais vous pouvez en consulter un résumé très détaillé sur le site de l’acrimed afin de vous faire une idée.
Mais si la « crise du papier » stimule de grandes réflexions économiques, elle est l’occasion pour certains de s’interroger sur l’objet « journal » ou « revue » lui-même, afin de faire autre chose pour sortir du lot, et d’assurer sa stabilité sur la qualité. C’est ainsi que depuis une dizaine d’années on assiste à la naissance d’un « hybride entre le livre et le magazine », dont le surnom populaire, « mook », « est la contraction de «magazine» et de «book» » (source : edilivre.com). Organes de presse, mais vendus aussi bien en librairie que chez les marchands de journaux, ce sont bel et bien des revues, mais plus luxueuses, plus épaisses et mieux mises en page qu’un magazine classiques. Surtout, le choix du reportage, et du reportage long plutôt que de la brève d’actualité, témoigne de la volonté de leurs rédactions de sortir du flux de l’information quotidienne pour prendre du recul. Même si la grande fragilité économique de ces revues a pu être pointée du doigt assez vite, il n’en reste pas moins que des titres tels que XXI, 6 mois et La Revue dessinée contribuent à redonner au public le goût d’un journalisme à la Albert Londres.
Pour aller plus loin :
« Crise de la presse écrite: "Ce n'est pas parce qu'on bascule vers le digital qu'on perd nécessairement de l'emploi" » sur rtbf.be
« Les Français et la lecture 2017 », étude du CNL, enssib.fr
Bonne journée.
Epineuse questions ! Que se posent au quotidien bibliothécaires, libraires, pédagogues, auteurs, parents… et à laquelle nous nous garderons bien de prétendre apporter une réponse définitive.
Certes, selon le rapport 2018 du Syndicat national de l’édition, le marché du livre est en baisse depuis au moins deux ans, mais certains secteurs continuent leur croissance : la littérature, et surtout la bande dessinée. Ce qui n’empêche pas de nombreuses initiatives pour rendre le goût de la lecture.
Depuis la rentrée 2017, tous les élèves du collège de Clarensac (Gard), sont obligés de lire de 13h45 à 14h. Et pas seulement eux : les enseignants et le personnel administratif aussi. Double effet immédiat : un calme accru pour tous les concernés en début d’après-midi, et doublement du taux de prêt des livres du CDI ! Vous trouverez un reportage à ce sujet sur francebleu.fr.
Hors institution, ce sont parfois les plus jeunes qui, d’eux-mêmes, se mette à défendre et illustrer leurs pratiques culturelles - ce sont les « booktubeurs :
« Une récente étude Ipsos pour le Centre national du livre (CNL) montre que non, les jeunes qui passent leur vie devant un écran ne lisent pas forcément moins qu’avant Internet. Ils lisent différemment.
Entre autres relatives « nouveautés » commentées par le président du CNL, Vincent Monadé, le rôle des « booktubeurs », des lecteurs qui partagent sur Youtube leurs dernières trouvailles et leurs conseils de lecture.
La tendance reste marginale – 5 % des jeunes interrogés (1 500 personnes entre 7 et 19 ans) disent avoir consulté au moins une fois une vidéo sur les livres – mais commence à se diriger vers le grand public. Les booktubeurs ont commencé à apparaître en France en 2012, quand les blogs littéraires commençaient à s’essouffler et que les chaînes YouTube sur les livres et la lecture explosaient aux Etats-Unis ou au Mexique. »
Il est vrai que le choix des livres présentés est influencé par les tendances actuelles de la lecture adolescente :
« Les booktubeurs, et une bonne partie de leur audience, sont en majorité des booktubeuses. De quels livres parle-t-on ? Plutôt de la lecture « pour le plaisir » et pas des ouvrages imposés au bac de français.
Les livres qui reviennent le plus souvent traitent de fantasy, une littérature fantastique et dystopique. Des romans pour jeunes adultes, comme Nos étoiles contraires, de John Green (Ed. Nathan), sont aussi appréciés. En clair, on y parle plus souvent de Divergente ou de Hunger Games que de Marcel Proust, même si tous les goûts sont représentés.
Comme toute communauté, les booktubeurs ont leurs propres codes, hérités des blogs littéraires de jadis.
• On peut présenter une « PAL », une « pile à lire », les livres qui sont en attente sur une table de chevet.
• Il y a également les « IMM » pour « in my mailbox », où l’on présente les derniers livres reçus dans sa boîte aux lettres.
• Le « bookhaul », le « butin de livres », où l’on présente tous les livres que l’on a récupérés récemment.
• Et, le « wrap up », un bilan de ses lectures.
Certains de ces formats très réfléchis sont communs à d’autres territoires de YouTube, comme le « unboxing », qui consiste à ouvrir un colis devant la caméra pour en découvrir le contenu en même temps que ses abonnés. La boîte en question est envoyée par une marque, un site marchand ou un magasin qui lui fait parvenir des produits à mettre en valeur. Dans le cas des livres, il peut s’agir de commandes Amazon, mais de plus en plus de booktubeurs se voient envoyer des livres par les éditeurs. »
(Source : lemonde.fr)
C’est un autre type de réponse, beaucoup plus revendicatif, qu’apportent des collectifs tels que La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse ou #PayeTonAuteur, en lutte contre la précarité des acteurs de la chaîne du livre. Au-delà de la simple défense de la rémunération des auteurs, c’est tout un modèle économique qui est pointé avec ses paradoxes (une offre toujours plus pléthorique pour de moins en moins de lecteurs) et ses effets pervers (la surproduction est rarement gage de qualité).
Sur la chaîne Youtube de la Charte, vous découvrirez la série de vidéos d’anticipation « On a sauvé le livre ». Censée se dérouler en 2028, chaque épisode de la série donne la parole à un acteur de la chaîne… lecteur compris ! Et avance de nombreuses solutions concrètes pour assainir les relations des uns et des autres.
Et ne pas oublier que le goût du livre peut (doit ?) s’acquérir dès la plus petite enfance. A cet égard nous vous invitions à consulter nos réponses sur les sujets Tout petits et livres et Littératures jeunesses et compétences langagières avec leurs riches bibliographies.
Concernant la presse écrite, les enjeux sont un peu différents.
Dans un article, Les Inrockuptibles rendaient compte d’une conférence de Laurent Joffrin, directeur de publication de Libération, dans lequel celui-ci remarquait que, contrairement à une vision alarmiste répandue, la presse écrite ne vivait pas « une crise culturelle », mais bien « une crise de support » - en d’autres termes, les grands titres de presse ont du mal à vendre leur version papier, mais touchent un large public, avec les mêmes contenus – et donc la même qualité journalistique, lorsque celle-ci est au rendez-vous :
« “Sur Internet, c'est aussi de la presse écrite, avance Laurent Joffrin, tâchant d'esquiver toute confusion entre presse écrite et presse papier. La presse écrite ne se limite pas au papier. L’écrit, c’est un contenu, pouvant avoir plusieurs supports, comme le papier. Ou le web.” »
L’ennemi, toujours selon Joffrin, n’est pas internet ; c’est la gratuité. Le modèle économique adopté au cours des années 2000 par la plupart des grands journaux pour leur version web consiste en un financement assuré à 100% par les annonceurs, selon le nombre de clics sur tel ou tel article. Mais avec l’augmentation de l’offre de presse, le prix des publicités s’est effondré, rendant hasardeux ce mode de financement.
« Des journaux comme Le Monde, Le Figaro ou Le Point ont amorcé une nouvelle stratégie économique, fondée sur les abonnements numériques, moins chers. Dans ces conditions, Laurent Joffrin ambitionne de renouer un contrat moral avec le lecteur, pour le séduire, et l'amener à revenir vers les médias écrits, en s'abonnant. »
Un retour à une vision de la relation média-lecteur où, peut-être, le fait de payer est une garantie de relative indépendance ? C’est en tout cas le pari d’un organe tel que Mediapart, lancé en 2008 et devenu, selon un article de Challenges de 2018 « un média riche » : « Le chiffre d'affaires de cette entreprise pionnière a encore bondi de 20 % en 2017, à 13,6 millions d'euros. Rentable depuis 2011, l'entreprise a dégagé lors du dernier exercice 2,5 millions de résultat courant (+ 23 %), soit une rentabilité nette de 16 %. Certes, Mediapart reste loin des 2,6 millions d'abonnés en ligne payants du New York Times, mais le site a passé les 140 000 abonnés à 11 euros par mois. Il compte 83 salariés, contre 30 en 2008. « Quel média atteint de telles performances sur le marché ?, admire Marc Menasé, entrepreneur (Nextedia, Meninvest, Menlook) et investisseur chevronné du Net. Et c'est un modèle complètement indépendant de Google ou de Facebook. » Pour Mediapart, le ciel est dégagé. »
(Source : Challenge, du jeudi 29 mars 2018, accessible via europresse.com avec un abonnement BmL)
Dans son livre Sauver les médias [Livre] : capitalisme, financement participatif et démocratie, l’économiste Julia Cagé a proposé en 2015 un modèle de coopératif de gouvernance et de financement de la presse, à la fois par les lecteurs et les salariés. L’objectif, créer des médias « à but non lucratif ». Ce qui aurait l’avantage d’affaiblir l’influence du haut patronat sur l’information. L’exemplaire de la BmL étant emprunté au moment où nous vous répondons, nous n’avons pu le consulter, mais vous pouvez en consulter un résumé très détaillé sur le site de l’acrimed afin de vous faire une idée.
Mais si la « crise du papier » stimule de grandes réflexions économiques, elle est l’occasion pour certains de s’interroger sur l’objet « journal » ou « revue » lui-même, afin de faire autre chose pour sortir du lot, et d’assurer sa stabilité sur la qualité. C’est ainsi que depuis une dizaine d’années on assiste à la naissance d’un « hybride entre le livre et le magazine », dont le surnom populaire, « mook », « est la contraction de «magazine» et de «book» » (source : edilivre.com). Organes de presse, mais vendus aussi bien en librairie que chez les marchands de journaux, ce sont bel et bien des revues, mais plus luxueuses, plus épaisses et mieux mises en page qu’un magazine classiques. Surtout, le choix du reportage, et du reportage long plutôt que de la brève d’actualité, témoigne de la volonté de leurs rédactions de sortir du flux de l’information quotidienne pour prendre du recul. Même si la grande fragilité économique de ces revues a pu être pointée du doigt assez vite, il n’en reste pas moins que des titres tels que XXI, 6 mois et La Revue dessinée contribuent à redonner au public le goût d’un journalisme à la Albert Londres.
Pour aller plus loin :
« Crise de la presse écrite: "Ce n'est pas parce qu'on bascule vers le digital qu'on perd nécessairement de l'emploi" » sur rtbf.be
« Les Français et la lecture 2017 », étude du CNL, enssib.fr
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