Question d'origine :
Bonjour je suis étudiante à la fac et je passe énormément de temps sur l’ordinateur. J’ai du mettre des lunettes de lecture. Je me demande si les écrans abîment les yeux sur le long terme ? Et si oui comment faire pour éviter ça ? ou trouver des informations dessus ? Je me vois mal arrêter d’utiliser mon ordinateur pour mes études. Merci. Bien cordialement.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 11/03/2019 à 11h21
Bonjour,
Dans une de nos réponses précédentes portant sur trouble visuel et écran, que nous vous laissons lire dans son intégralité, nous expliquions que «la nocivité de la lumière bleue pour la santé de nos yeux fait quant à elle toujours débat au sein de la communauté scientifique comme parmi les professionnels de la vue ».
Dans une autre réponse portant sur les lunettees protectrices, nous citions un article du journal Le Figaro qui indiquait :
« Une chose est sûre, les écrans sont associés à un risque accru de fatigue et de sécheresse oculaire», selon le Pr Christophe Baudoin, de l'Institut de la vision à Paris. Une étude japonaise qui vient de paraître dans Jama Ophtalmology confirme ce dernier point . Les chercheurs ont montré que les jeunes actifs qui passent le plus de temps sur des écrans (plus de 7 heures par jour) dans le cadre de leur activité professionnelle décrivent plus souvent des symptômes liés à des yeux secs, comme des irritations, des douleurs, une gêne, que ceux qui décrochent de temps en temps (moins de 5 heures par jour) ».
Par ailleurs, futura-sciences explique comment se prémunir contre ces risques ?
« La lumière bleue, plus spécifiquement la lumière bleu-violet émise dans les longueurs d'onde « plus courtes et plus énergétiques, peut provoquer des lésions oculaires et perturber le rythme circadien. Les écrans de toutes sortes de sources, en particulier les écrans LED et Oled, émettent énormément de lumière bleue et la diffusent directement dans les yeux de l'utilisateur. Les écrans LCD en émettent moins. Les liseuses électroniques, aussi, car la lumière est projetée sur l'écran et non dans les yeux, contrairement aux tablettes.
(…)
D'après les experts, les effets néfastes de la lumière bleue se manifestent au-delà de 30 minutes d'exposition.Pour préserver ses yeux, l'idéal est de diminuer le temps passé sur les écrans et de faire des pauses. L'utilisateur peut aussi porter des lunettes, avec ou sans correction : des verres traités pour filtrer uniquement la lumière bleu-violet, en laissant les rayons bénéfiques atteindre la rétine, sont disponibles dans le commerce.
La lumière bleue émise par les écrans provoque fatigue, maux de tête, troubles du sommeil, sécheresse de la rétine, vieillissement prématuré du cristallin, etc. © Ralf Geithe, Fotolia
Les filtres anti-lumière bleue protègent les yeux
L'autre solution consiste à équiper les appareils de filtres anti-lumière bleue. Des logiciels et des applications, téléchargeables sur ordinateur ou sur smartphones, permettent effectivement de modifier la température des couleurs en fonction de l'heure de la journée (pour éviter de perturber le rythme circadien) et de réduire l'émission de lumière bleue. Depuis peu, certains smartphones et les ordinateurs sous Windows 10 et macOS disposent de filtres anti-lumière bleue intégrés qu'il suffit d'activer.
Ces filtres ont un inconvénient : les couleurs tirent sur le jaune orangé. Mais les prochaines générations d'écrans nous libéreront peut-être de ces contraintes. Philips, notamment, propose une technologie SoftBlue capable de réduire l'émission de lumière bleue nocive, sans modifier les couleurs, en faisant passer les longueurs d'onde du bleu violet dans la gamme de lumière ».
sante magazine s’interroge sur les lunettes anti-lumière bleue :
« Ces lunettes qui filtrent la lumière bleue des écrans sont à la mode chez les opticiens. Sont-elles efficaces ? Permettent-elles vraiment de réduire la fatigue oculaire ?
"Les écrans fatiguent nos yeux”, ils sont “nocifs”... Les fabricants tentent de nous convaincre d’acheter des lunettes de protection contre la lumière émise par nos écrans, en particulier la bleue. Il est vrai que nous passons en moyenne 5 à 7 heures par jour devant nos écrans de smartphone, ordinateur, tablette... De quoi soulever quelques inquiétudes pour nos yeux.
Pourquoi la lumière bleue est-elle spéciale ?
Il s’agit de certaines longueurs d’ondes dans les bleus-violets, de 415 à 455 nanomètres. Plus énergétiques que les autres, elles frappent la rétine avec davantage de puissance . On retrouve de la lumière bleue partout, y compris dans la lumière naturelle. Mais les écrans OLED en ont proportionnellement plus. Les Leds d’éclairage intérieur aussi, c’est pour cela que les spécialistes conseillent d’acheter des “blanc chaud”.
La toxicité de la lumière bleue est réelle, mais souvent survendue
Les effets de la lumière bleu-violet sur des cellules de la rétine ont été démontrés : en 2013, une étude de l’Institut de la vision a montré que la lumière bleu-violet pouvait détruire des cellules de la rétine de porcs, et provoquer des dégâts comparables à ceux de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Mais ce constat a été établi dans des conditions d’expérimentation qui n’ont pas grand-chose à voir avec la réalité.
«On ignore quels sont les effets de la lumière bleu foncé en conditions réelles, mais on peut penser qu’elle est certainement toxique , surtout chez l’enfant dont la cornée et le cristallin, plus clair, laissent passer la quasi-totalité du bleu », dit le Pr Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie. Une exposition répétée pourrait avoir des effets cumulatifs dans le temps, créant un risque potentiel à long terme. Les plus jeunes sont donc les seuls à être réellement concernés.
Seuls certains écrans posent problème pour les yeux
Au quotidien, nos écrans peuvent nous exposer aux longueurs d’ondes bleu-violet, c’est vrai, mais pas tous. Seules les technologies à Leds les plus récentes produisent un spectre lumineux composé de plus de lumière bleue que la lumière naturelle, et toutes ne sont pas équivalentes.
« Les écrans LCD éclairés par des diodes posent peu de problème, dit le Pr Renard. Car la lumière traverse la dalle de cristaux liquides, et n’est pas directement transmise à l’utilisateur. À l’inverse, dans les écrans OLED ou AMOLED, chaque diode est à la surface de l’écran, et plus on regarde de près, plus on reçoit de lumière. Il est alors préférable de limiter le temps d’exposition et de les éloigner autant que possible des yeux. »
Ces lunettes de repos filtrent seulement une partie de la lumière bleue
Leurs verres sont constitués des mêmes matériaux que les verres correcteurs, de la résine de synthèse, la plupart du temps. Ils reçoivent ensuite un traitement qui réfléchit une partie des ondes bleu-violet et les empêche de pénétrer dans l’œil.
La promesse des opticiens est d’arrêter 30 % à 40 % de toute la lumière bleue. Selon le Pr Renard, ce bénéfice est surestimé : « Elles ne filtrent pas toutes les longueurs d’ondes problématiques, et elles ne parviennent à arrêter que 20 % environ de celles qu’elles atténuent : c’est très insuffisant pour pouvoir affirmer protéger l’œil. »
Les lunettes anti-lumière bleue réduisent peut-être la fatigue visuelle
C’est le deuxième argument médical avancé avec lequel les ophtalmologistes ne sont pas d’accord : « L’ordinateur est un révélateur, explique le Pr Souied, ophtalmologiste. Les maux de tête ou les douleurs périorbitaires en fin de journée signifient que vous avez probablement un défaut visuel non corrigé. Vous compensez par des efforts des muscles des yeux, ce qui provoque la fatigue. » Dans ce cas, la seule chose à faire est de prendre rendez-vous avec son ophtalmologiste.
Toutefois, lorsque l’on passe de longues heures devant l’ordinateur, la concentration peut nous faire ralentir le rythme du clignement des yeux, et provoquer ainsi une gêne et une irritation. Dans ce contexte de sécheresse oculaire,les lunettes anti-lumière bleue pourraient apporter un peu de confort . C’est ce que décrivent certains témoignages sur les forums des sites internet. Ce n’est pas impossible, mais pas prouvé : l’hypothèse est en cours de test, elle n’est pas encore démontrée. Bien sûr, il est aussi possible de résoudre le problème en se procurant des larmes artificielles, en veillant à varier les positions du regard, et à placer l’écran légèrement en dessous pour ne pas écarquiller les yeux. Mais c’est moins joli qu’une paire de lunettes.
Non, ces lunettes pour ordinateurs ne protègent pas de la DMLA !
Certaines publicités ambiguës laissent à penser que les lunettes anti-lumière bleue peuvent nous préserver de la DMLA, caractérisée par l’apparition d’une tache noire au milieu du champ visuel. De quoi faire bondir le Pr Éric Souied, spécialiste de la DMLA : « C’est un argument marketing !Aucun verre ne peut protéger contre cette maladie à 70 % génétique. »
Plutôt que d’acheter des lunettes, il vaut mieux... arrêter de fumer. « C’est le principal facteur modulateur de la DMLA, qui augmente le risque de 4 à 6 fois », rappelle-t-il.
Nous vous laissons aussi parcourir l’article publié sur Sciences et avenir.
Par ailleurs, une consultation de la base de données Europresse vous permettra de trouver des articles sur le sujet :
Le journal Le Populaire du centre, dans l’article « Des lunettes pour voir la vie moins bleue » (18 avril 2017) rapporte les propos d’un ophtalmologue :
« Il faut dire aux gens que ces filtres, qui empêchent 20 % de la lumière bleue de passer, ne remplacent pas les filtres anti-UV, ne luttent pas contre l'éblouissement, et ne dispensent pas non plus d'une bonne correction », insiste Pierre-Yves Robert, ophtalmologue. Justement, que dit la science de tout cela? Si l'UFC-Que Choisir n'a pas encore été sollicitée pour étudier le phénomène par le prisme purement « conso », la communauté scientifique a planché sur la question. Pierre-Yves Robert, chef du service d'ophtalmologie du CHU de Limoges, reconnaît un intérêt à ces filtres, mais avec les nuances apportées par l'expérience.
Il faut savoir que cette lumière bleue, dont on veut absolument se protéger aujourd'hui, est partout dans la nature depuis toujours (lire ci-dessous). Mieux, « c'est grâce elle que l'organisme sait s'il fait jour ou nuit », et donc s'il doit sécréter les hormones du rythme veille/sommeil. « Elle est également importante pour l'humeur. Dans les pays scandinaves, on lutte contre la dépression saisonnière avec des cures de lumière bleue. »
Protéger les enfants avant le coucher
Toutefois, l'ophtalmologiste recommande une vigilance envers les plus jeunes : le soir, à travers les écrans de télévision, tablettes... la lumière bleue artificielle peut « perturber l'initiation de l'endormissement puisqu'elle fait croire au corps qu'il fait encore jour. »
Dans le journal Le Soir, Thomas Casavecchia consacre un article à ce propos, « les écrans veulent la peau de nos rétines, et fait état du fait que « chaque opticien – ou presque – propose désormais une gamme de lunettes dont les verres sont équipés de filtres censés protéger les yeux bombardés de lumière bleue. Pourtant, ces solutions, si elles atténuent le risque, ne sont pas la panacée.
« Le problème est que ces filtres n’enlèvent qu’une partie du spectre lumineux toxique pour les yeux. Sinon, les couleurs perdent en fidélité. Et les lunettes n’enlèvent qu’une quarantaine de pourcents des émissions comprises dans ce spectre , continue le professeur. Ainsi les verres grand public filtrent, dans le meilleur des cas, à peine 20 % des ondes de lumières bleues nocives pour les yeux. Le dilemme pour les fabricants est de trouver le bon ratio entre fidélité des couleurs et protection offerte par le filtre. Si on protège trop les yeux, les couleurs ne paraissent plus aussi justes . Tout le monde ne peut donc pas les utiliser. Une personne qui travaille dans le graphisme par exemple ne pourrait pas utiliser ce type de lunettes. »
Toutefois, pour qui passe sa vie professionnelle devant son ordinateur et est prompt à dégainer son smartphone, ces lunettes peuvent offrir une protection intéressante. « Si une secrétaire se plaint de fatigue oculaire ou d’avoir les yeux secs en fin de journée et que par ailleurs elle porte déjà des lunettes, les renforcer d’une protection anti-lumière bleue fait sens » , estime Edouard Duchateau.
En revanche, tous ces verres ne se valent pas. « Des études comparatives ont été réalisées et si certains verres bloquent effectivement très bien la lumière bleue, la protection d’autres peut laisser à désirer. Il y a en fait plusieurs lumières bleues. La lumière bleu-violet est celle qui peut jouer un rôle d’accélérateur dans la DMLA , poursuit Edouard Duchateau. L’autre lumière bleue, le bleu-turquoise, est au contraire bénéfique pour la santé et influe sur le cycle du sommeil. Et certains verres ne font pas la distinction entre les deux types de lumières. Pour une bonne protection, la meilleure chose à faire reste de demander conseil à son opticien et bien entendu de consulter son ophtalmologiste si on ressent une gêne face aux écrans. »
Nous vous laissons poursuivre toutes ces lectures dans lesquelles vous trouverez des conseils ... la solution la plus appropriée résiderait dans les pauses régulières ...
Dans une de nos réponses précédentes portant sur trouble visuel et écran, que nous vous laissons lire dans son intégralité, nous expliquions que «
Dans une autre réponse portant sur les lunettees protectrices, nous citions un article du journal Le Figaro qui indiquait :
«
Par ailleurs, futura-sciences explique comment se prémunir contre ces risques ?
« La lumière bleue, plus spécifiquement la lumière bleu-violet émise dans les longueurs d'onde « plus courtes et plus énergétiques, peut provoquer des lésions oculaires et perturber le rythme circadien. Les écrans de toutes sortes de sources, en particulier les écrans LED et Oled, émettent énormément de lumière bleue et la diffusent directement dans les yeux de l'utilisateur. Les écrans LCD en émettent moins. Les liseuses électroniques, aussi, car la lumière est projetée sur l'écran et non dans les yeux, contrairement aux tablettes.
(…)
D'après les experts, les effets néfastes de la lumière bleue se manifestent au-delà de 30 minutes d'exposition.
La lumière bleue émise par les écrans provoque fatigue, maux de tête, troubles du sommeil, sécheresse de la rétine, vieillissement prématuré du cristallin, etc. © Ralf Geithe, Fotolia
Les filtres anti-lumière bleue protègent les yeux
L'autre solution consiste à équiper les appareils de filtres anti-lumière bleue. Des logiciels et des applications, téléchargeables sur ordinateur ou sur smartphones, permettent effectivement de modifier la température des couleurs en fonction de l'heure de la journée (pour éviter de perturber le rythme circadien) et de réduire l'émission de lumière bleue. Depuis peu, certains smartphones et les ordinateurs sous Windows 10 et macOS disposent de filtres anti-lumière bleue intégrés qu'il suffit d'activer.
Ces filtres ont un inconvénient : les couleurs tirent sur le jaune orangé. Mais les prochaines générations d'écrans nous libéreront peut-être de ces contraintes. Philips, notamment, propose une technologie SoftBlue capable de réduire l'émission de lumière bleue nocive, sans modifier les couleurs, en faisant passer les longueurs d'onde du bleu violet dans la gamme de lumière ».
sante magazine s’interroge sur les lunettes anti-lumière bleue :
« Ces lunettes qui filtrent la lumière bleue des écrans sont à la mode chez les opticiens. Sont-elles efficaces ? Permettent-elles vraiment de réduire la fatigue oculaire ?
"Les écrans fatiguent nos yeux”, ils sont “nocifs”... Les fabricants tentent de nous convaincre d’acheter des lunettes de protection contre la lumière émise par nos écrans, en particulier la bleue. Il est vrai que nous passons en moyenne 5 à 7 heures par jour devant nos écrans de smartphone, ordinateur, tablette... De quoi soulever quelques inquiétudes pour nos yeux.
Pourquoi la lumière bleue est-elle spéciale ?
La toxicité de la lumière bleue est réelle, mais souvent survendue
«
Seuls certains écrans posent problème pour les yeux
Au quotidien, nos écrans peuvent nous exposer aux longueurs d’ondes bleu-violet, c’est vrai, mais pas tous. Seules les technologies à Leds les plus récentes produisent un spectre lumineux composé de plus de lumière bleue que la lumière naturelle, et toutes ne sont pas équivalentes.
« Les écrans LCD éclairés par des diodes posent peu de problème, dit le Pr Renard. Car la lumière traverse la dalle de cristaux liquides, et n’est pas directement transmise à l’utilisateur. À l’inverse, dans les écrans OLED ou AMOLED, chaque diode est à la surface de l’écran, et plus on regarde de près, plus on reçoit de lumière. Il est alors préférable de limiter le temps d’exposition et de les éloigner autant que possible des yeux. »
Leurs verres sont constitués des mêmes matériaux que les verres correcteurs, de la résine de synthèse, la plupart du temps. Ils reçoivent ensuite un traitement qui réfléchit une partie des ondes bleu-violet et les empêche de pénétrer dans l’œil.
Les lunettes anti-lumière bleue réduisent peut-être la fatigue visuelle
C’est le deuxième argument médical avancé avec lequel les ophtalmologistes ne sont pas d’accord : « L’ordinateur est un révélateur, explique le Pr Souied, ophtalmologiste. Les maux de tête ou les douleurs périorbitaires en fin de journée signifient que vous avez probablement un défaut visuel non corrigé. Vous compensez par des efforts des muscles des yeux, ce qui provoque la fatigue. » Dans ce cas, la seule chose à faire est de prendre rendez-vous avec son ophtalmologiste.
Toutefois, lorsque l’on passe de longues heures devant l’ordinateur, la concentration peut nous faire ralentir le rythme du clignement des yeux, et provoquer ainsi une gêne et une irritation. Dans ce contexte de sécheresse oculaire,
Non, ces lunettes pour ordinateurs ne protègent pas de la DMLA !
Certaines publicités ambiguës laissent à penser que les lunettes anti-lumière bleue peuvent nous préserver de la DMLA, caractérisée par l’apparition d’une tache noire au milieu du champ visuel. De quoi faire bondir le Pr Éric Souied, spécialiste de la DMLA : « C’est un argument marketing !
Plutôt que d’acheter des lunettes, il vaut mieux... arrêter de fumer. « C’est le principal facteur modulateur de la DMLA, qui augmente le risque de 4 à 6 fois », rappelle-t-il.
Nous vous laissons aussi parcourir l’article publié sur Sciences et avenir.
Par ailleurs, une consultation de la base de données Europresse vous permettra de trouver des articles sur le sujet :
Le journal Le Populaire du centre, dans l’article « Des lunettes pour voir la vie moins bleue » (18 avril 2017) rapporte les propos d’un ophtalmologue :
«
Il faut savoir que cette lumière bleue, dont on veut absolument se protéger aujourd'hui, est partout dans la nature depuis toujours (lire ci-dessous). Mieux, « c'est grâce elle que l'organisme sait s'il fait jour ou nuit », et donc s'il doit sécréter les hormones du rythme veille/sommeil. « Elle est également importante pour l'humeur. Dans les pays scandinaves, on lutte contre la dépression saisonnière avec des cures de lumière bleue. »
Protéger les enfants avant le coucher
Toutefois, l'ophtalmologiste recommande une vigilance envers les plus jeunes : le soir, à travers les écrans de télévision, tablettes... la lumière bleue artificielle peut « perturber l'initiation de l'endormissement puisqu'elle fait croire au corps qu'il fait encore jour. »
Dans le journal Le Soir, Thomas Casavecchia consacre un article à ce propos, « les écrans veulent la peau de nos rétines, et fait état du fait que « chaque opticien – ou presque – propose désormais une gamme de lunettes dont les verres sont équipés de filtres censés protéger les yeux bombardés de lumière bleue. Pourtant, ces solutions, si elles atténuent le risque, ne sont pas la panacée.
« Le problème est que ces filtres n’enlèvent qu’une partie du spectre lumineux toxique pour les yeux. Sinon, les couleurs perdent en fidélité. Et les lunettes n’enlèvent qu’une quarantaine de pourcents des émissions comprises dans ce spectre , continue le professeur.
Toutefois, pour qui passe sa vie professionnelle devant son ordinateur et est prompt à dégainer son smartphone, ces lunettes peuvent offrir une protection intéressante. « Si une secrétaire se plaint de fatigue oculaire ou d’avoir les yeux secs en fin de journée et que par ailleurs elle porte déjà des lunettes, les renforcer d’une protection anti-lumière bleue fait sens » , estime Edouard Duchateau.
En revanche,
Nous vous laissons poursuivre toutes ces lectures dans lesquelles vous trouverez des conseils ... la solution la plus appropriée résiderait dans les pauses régulières ...
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