Question d'origine :
Bonjour,
Je suis à la recherche de documents permettant de retracer l'histoire du lycée Edouard Branly bâti en 1969 dans le quartier Tourvielle-Menival en lieu et place du château de Ménival (si j'ai bien saisi). Pour l'heure j'ai trouvé de belles photos de la construction dans le fonds Ménard sur Numélyo.
Merci pour votre aide.
Bien cordialement
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 08/03/2019 à 14h58
Bonjour,
Dans la rubrique « Lycées » du Dictionnaire historique de Lyon, il est mentionné :
(…) Parmi les derniers lycées construits à Lyon, pour répondre à l’extension de la ville et à l’accroissement de la population, il y a le lycée Récamier, élevé à la fin des années 1950, dans le 2ème arrondissement, qui au départ, est le troisième lycée de jeunes filles, puis les lycées Lumière, Branly et enfin, en 1992, le lycée international de Gerland (…)
Nous n’avons pas trouvé d’ouvrages ni de chapitres dans nos ouvrages qui seraient consacrés au lycée Branly. Les ouvrages consacrés à Edouard Branly ne font (d’après ce que nous avons pu lire) même pas allusion aux nombreux lycées qui portent son nom.
Nous avons retrouvé dans la base « Photographes en Rhône-Alpes », 12 photos de la construction du lycée de Ménival prises par Georges Vermard, nous supposons que ce sont celles dont vous parlez.
Le photographe Georges Vermard étant attaché à la rédaction de l’Echo-Liberté, nous avons cherché dans ce quotidien (cote 6672) un article sur le lycée sachant que la date des prises de vue mentionnée est le 22/07/1969.
Un article a bien été publié le 11/08/1969 il est intitulé : « Du neuf pour la rentrée : le nouveau lycée technique de Tourvielle sera mis en service à la rentrée prochaine »
Quelques extraits :
Rue de Tourvielle, avant de descendre sur le parc de Ménival, poussent des bâtiments neufs, des blocs de béton qui forment un plan-masse agréable, dans leur cadre d’arbres. Il s’agit du nouveau lycée technique de Tourvieille. Ses bâtiments vont accueillir à la fois les élèves du lycée technique et ceux du collège d’enseignement technique (C.E.T.) installés jusqu’à l’année dernière dans les bâtiments de la Sauvagère à Saint-Rambert.
Le besoin de nouveaux bâtiments et d’un espace plus grand se faisait sentir depuis longtemps à La Sauvagère, où les effectifs étaient vraiment à l’étroit. Désormais, sur ce petit « campus » tant attendu, c’est 1500 élèves qui pourront être reçus : 1500 élèves du technique et particulièrement de l’électricité et de l’électronique qui formait déjà le gros de l’effectif à La Sauvagère.
Le lycée technique, lui préparera au baccalauréat technique et destine en fonction du marché, ses élèves aux carrières de l’électronique dont on a tant besoin aujourd’hui. (…)
C’est donc un nouveau petit centre de formation technique que le quartier de Tourvielle accueille, centre qui vient d’être terminé et sera mis en service à la rentrée prochaine.
C’est donc à la rentrée scolaire de septembre 1969 que le lycée a ouvert ses portes. Il a été pré-inauguré à l’occasion de la venue du ministre de l’Education comme on peut le lire toujours dans l’Echo liberté, dans le numéro du 3 septembre 1969 qui a pour titre : "M. Olivier Guichard, ministre de l’Education nationale, à Lyon : la première tranche de l’université de Bron-Parilly va démarrer…"
(……)
Troisième étape : le lycée électronique Edouard Branly à Tourvielle. Seul lycée français répondant à une semblable vocation, il accueillera en régime de croisière 1260 élèves dont 288 internes.
Dans la large cour flanquée de galeries couvertes, de l’atelier et des immeubles de bureaux et de classes, M. Olivier Guichard apprécia.
La rentrée ne s’effectuera pas avec un effectif plein : 7 à 800 personnes tout au plus.
Le grand atelier est vide. Et dans l’attente d’un équipement neuf dont la commande est passée, on utilisera les machines employées par les anciennes sections, quai Paul Sedaillan.
M. Barnoux, le directeur fit les honneurs de l’établissement au cortège officiel auquel s’était joint en particulier M. Janovicz, président de l’ASSELEC. Car si un lycée spécialisé de la sorte suppose un réservoir de candidats, il réclame également une assise industrielle importante.
En consultant la base d’articles de presse Europresse, on peut découvrir les spécificités de ce lycée ainsi que les événements marquants de l’établissement depuis 1997. Si vous êtes abonné, vous pouvez consulter cette base chez vous grâce à votre carte, sinon dans les locaux de la bibliothèque.
Vous pourriez consulter aussi cette réponse précédente à une question sur l’internat Tourvielle.
Vous pourriez également prendre contact avec le lycée Branly qui a peut être conservé de la documentation.
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