Femmes Fontaines
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 18/02/2019 à 21h45
1201 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Il est difficile de trouver des informations sérieuses sur les "femmes fontaines"... peu d'études scientifiques sur le sujet...pourquoi tant de mystères ?! parce que c'est un fantasme pour les hommes? une gêne pour les femmes?
Alors voici ce qui m'interroge :
D'où provient le liquide des femmes fontaines? (où est-il fabriqué/stocké, par où passe-t-il dans le corps )
De quoi est-il composé?
Pourquoi peut-il y en avoir une telle quantité?
Merci le guichet du savoir de lever le voile sur un sujet qui aiderait beaucoup de femmes à mieux comprendre ce phénomène qui souvent les dépasse.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 20/02/2019 à 16h35
Bonjour,
En effet le phénomène méconnu de la femme fontaine est resté jusque très récemment un mystère, voire un « mythe », mais une expérience réalisée en 2015 nous permet d’en savoir un peu plus, en particulier sur la nature du liquide expulsé :
«Un phénomène encore inexpliqué avant 2015
Pour mieux comprendre ce phénomène, des chercheurs français Samuel Salama, sexologue et Pierre Desveaux, andrologue et sexologue, ont réalisé, en 2015, une expérience avec sept femmes chez qui l'« éjaculation » se produisait fréquemment. Le liquide expulsé a été récupéré pour analyse, et le remplissage de leur vessie a été surveillé avant et après chaque autostimulation.
Les résultats ont montré que la vessie était vide après un rapport où il y avait eu une éjaculation féminine. L'analyse du liquide a révélé la présence d'urée, de créatine et d'acide urique, soit tout ce que l'on trouve dans l'urine, mais en beaucoup plus dilué. Les chercheurs y ont également retrouvé l'éjaculat issu des glandes de Skene mais en quantité minime. Le liquide expulsé par l'urètre provient donc bien de la vessie. L'aspect incolore et inodore n'a pas encore été totalement compris. D'autres recherches sur l'activité du rein pendant un rapport sexuel seraient nécessaires pour éclaircir entièrement ce point.
Qui sont ces « femmes fontaines » ?
Ce phénomène peut survenir chez n'importe quelle femme. En effet, anatomiquement rien ne diffère entre les femmes « fontaine » et les autres. Les raisons pour lesquelles une minorité de femmes expérimente ce phénomène sont encore inconnues. Selon des études entre 10 à 40% des femmes vivent cette expérience. Cette fourchette est très large, car le phénomène est aléatoire. Cela peut survenir une seule fois, occasionnellement, ou encore systématiquement à chaque rapport. Selon de nombreux témoignages, les femmes relient l'éjaculation féminine à la confiance qu'elles ont en leur partenaire, la montée de l'excitation, au lâcher prise... »
Source : « Femme fontaine » : que se passe-t-il lors d'une éjaculation féminine ? topsante.com
Etre femme fontaine peut arriver à toutes les femmes… et certaines se font même coacher pour obtenir ce résultat, synonyme de plaisir intense et de lâcher prise :
« Devenir fontaine ne coule pas de source, si l'on peut se permettre l'expression... «Techniquement oui, en pratique c’est très modulé par le contrôle que l’on a sur soi», explique Pierre Desvaux. En effet, trois facteurs conditionnent cet état. Pour y parvenir, le sexologue précise trois conditions : «Apprendre à lâcher prise, accepter une stimulation de la zone du point G et pousser». Pour cette raison, on retrouve des coachs proposant des formations pour devenir femme fontaine à l'aide de tutoriels vidéo ou lors de soirées de coaching. À l'instar de la journaliste et réalisatrice américaine spécialisée dans la sexualité et la pornographie féminine, Deborah Sundahl, la plus connue de toutes.
De même, toutes les femmes fontaines n'y arrivent pas seules. Parmi celles interrogées par Caroline Lesaffre-Meauxsoone : «70% y arrivent par les mains de leur partenaire, 20% avec le sexe de l’homme et 10% seules avec leurs doigts». Au bout du compte, les deux spécialistes s'accordent à dire : si on ne parvient pas à devenir fontaine de ses propres mains, il suffit de trouver une «bonne source» pour faire venir les «grandes eaux». Un objectif, si tel était le cas, qui n'est pas inaccessible, donc. »
Source : On ne naît pas femme fontaine, on le devient, madame.lefigaro.fr
En revanche il y aurait une distinction à faire entre éjaculation féminine et femme fontaine, l’éjaculation n’étant possible que pour les femmes possédant… une prostate :
«Toutes les femmes peuvent être des femmes fontaines. En revanche, toutes ne peuvent pas éjaculer.
Stars des sites pornographiques, les «femmes fontaines» sont longtemps restées un mystère pour la communauté scientifique. D’où vient ce liquide expulsé (parfois sur plusieurs mètres) par les femmes? Est-ce qu’elles éjaculent comme les hommes? Toutes les femmes peuvent-elles être fontaine? En réalité le mécanisme de l’éjaculation féminine et celui des femmes fontaines sont différents.
L’éjaculat féminin est un liquide issu de la «prostate» des femmes, tandis que les sécrétions de la femme fontaines proviennent de sa vessie, d’où l’expulsion d’un jet conséquent. «L’éjaculation féminine ne survient que chez certaines femmes, celles qui ont une glande similaire à la prostate», explique le Dr Pierre Desvaux, andrologue, sexologue, et directeur d’enseignement à l’Université Paris-Descartes. «Nous supposons en revanche que toute femme peut être une femme fontaine».
L’éjaculation féminine
Certaines femmes disposent d’une prostate, entre le vagin et l’urètre (canal de l’urine), appelées glandes para-urétrales ou glandes de Skene. Dans une étude publiée en 2011, sur les 25 femmes étudiées, seules 14 avaient une prostate féminine. Ces glandes «sécrètent un liquide qui a les mêmes caractéristiques qu’un liquide prostatique masculin», éclaircit le Dr Pierre Desvaux. Cette sécrétion contient ainsi du PSA (protéine de la prostate), des phosphatases acides ou encore du zinc.
En revanche, cette «prostate féminine» ne pèse que 2 à 3 grammes contre 20 à 30 grammes pour son homologue masculine. «Du fait de la petite taille de leur prostate, les femmes éjaculent au maximum un millilitre de liquide. En général, cet éjaculat passe inaperçu car il se perd dans les sécrétions vaginales», explique le Dr Pierre Desvaux.
Femmes fontaines
Au contraire, certaines femmes, qualifiées de «femmes fontaines» libèrent avant ou pendant l’orgasme une quantité importante de liquide au niveau de l’entrejambe. Une équipe de chercheurs, menée par les Drs Samuel Salama et Pierre Desvaux, a montré en 2014, que le fluide expulsé provient de la vessie.
Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont recruté sept femmes fontaines. Ces dernières sont allées uriner avant d’avoir une relation sexuelle avec leur partenaire ou avant de se masturber. Puis, les chercheurs ont observé à l’aide d’une échographie la vessie des patientes avant la relation sexuelle, durant la période d’excitation et après l’expulsion de liquide. «Nous avons remarqué un remplissage de la vessie remarquable pendant l’excitation sexuelle suivie par le vide complet de celle-ci après l’expulsion», notent les chercheurs. Des mesures biologiques sont ensuite venues confirmer ce résultat. »
Source : Éjaculation féminine et femme fontaine, quelle différence ? sante.lefigaro.fr
Pour aller plus loin, le dossier d’e-sante.fr sur l’éjaculation féminine vous permettra de retrouver deux études sérieuses sur le sujet :
- L’émission fontaine ou l’éjaculation féminine, Caroline Meauxsoone-Lesaffre, Annales médico-psychologiques, Volume 171, n° 2, pages 110-114 (mars 2013)
- Que sait-on des femmes fontaines et de l’éjaculation féminine en 2015 ? S.Salama, F.Boitrelle, A.Gauquelin, C.Lesaffre, N.Thiounn, P.Desvaux, Gynécologie Obstétrique & Fertilité, Volume 43, Issue 6, June 2015, Pages 449-452
Bonne journée.
En effet le phénomène méconnu de la femme fontaine est resté jusque très récemment un mystère, voire un « mythe », mais une expérience réalisée en 2015 nous permet d’en savoir un peu plus, en particulier sur la nature du liquide expulsé :
«
Pour mieux comprendre ce phénomène, des chercheurs français Samuel Salama, sexologue et Pierre Desveaux, andrologue et sexologue, ont réalisé, en 2015, une expérience avec sept femmes chez qui l'« éjaculation » se produisait fréquemment. Le liquide expulsé a été récupéré pour analyse, et le remplissage de leur vessie a été surveillé avant et après chaque autostimulation.
Les résultats ont montré que la vessie était vide après un rapport où il y avait eu une éjaculation féminine. L'analyse du liquide a révélé la présence d'urée, de créatine et d'acide urique, soit tout ce que l'on trouve dans l'urine, mais en beaucoup plus dilué. Les chercheurs y ont également retrouvé l'éjaculat issu des glandes de Skene mais en quantité minime. Le liquide expulsé par l'urètre provient donc bien de la vessie. L'aspect incolore et inodore n'a pas encore été totalement compris. D'autres recherches sur l'activité du rein pendant un rapport sexuel seraient nécessaires pour éclaircir entièrement ce point.
Qui sont ces « femmes fontaines » ?
Ce phénomène peut survenir chez n'importe quelle femme. En effet, anatomiquement rien ne diffère entre les femmes « fontaine » et les autres. Les raisons pour lesquelles une minorité de femmes expérimente ce phénomène sont encore inconnues. Selon des études entre 10 à 40% des femmes vivent cette expérience. Cette fourchette est très large, car le phénomène est aléatoire. Cela peut survenir une seule fois, occasionnellement, ou encore systématiquement à chaque rapport. Selon de nombreux témoignages, les femmes relient l'éjaculation féminine à la confiance qu'elles ont en leur partenaire, la montée de l'excitation, au lâcher prise... »
Source : « Femme fontaine » : que se passe-t-il lors d'une éjaculation féminine ? topsante.com
Etre femme fontaine peut arriver à toutes les femmes… et certaines se font même coacher pour obtenir ce résultat, synonyme de plaisir intense et de lâcher prise :
« Devenir fontaine ne coule pas de source, si l'on peut se permettre l'expression... «Techniquement oui, en pratique c’est très modulé par le contrôle que l’on a sur soi», explique Pierre Desvaux. En effet, trois facteurs conditionnent cet état. Pour y parvenir, le sexologue précise trois conditions : «Apprendre à lâcher prise, accepter une stimulation de la zone du point G et pousser». Pour cette raison, on retrouve des coachs proposant des formations pour devenir femme fontaine à l'aide de tutoriels vidéo ou lors de soirées de coaching. À l'instar de la journaliste et réalisatrice américaine spécialisée dans la sexualité et la pornographie féminine, Deborah Sundahl, la plus connue de toutes.
De même, toutes les femmes fontaines n'y arrivent pas seules. Parmi celles interrogées par Caroline Lesaffre-Meauxsoone : «70% y arrivent par les mains de leur partenaire, 20% avec le sexe de l’homme et 10% seules avec leurs doigts». Au bout du compte, les deux spécialistes s'accordent à dire : si on ne parvient pas à devenir fontaine de ses propres mains, il suffit de trouver une «bonne source» pour faire venir les «grandes eaux». Un objectif, si tel était le cas, qui n'est pas inaccessible, donc. »
Source : On ne naît pas femme fontaine, on le devient, madame.lefigaro.fr
En revanche il y aurait une distinction à faire entre éjaculation féminine et femme fontaine, l’éjaculation n’étant possible que pour les femmes possédant… une prostate :
«
Stars des sites pornographiques, les «femmes fontaines» sont longtemps restées un mystère pour la communauté scientifique. D’où vient ce liquide expulsé (parfois sur plusieurs mètres) par les femmes? Est-ce qu’elles éjaculent comme les hommes? Toutes les femmes peuvent-elles être fontaine? En réalité le mécanisme de l’éjaculation féminine et celui des femmes fontaines sont différents.
L’éjaculat féminin est un liquide issu de la «prostate» des femmes, tandis que les sécrétions de la femme fontaines proviennent de sa vessie, d’où l’expulsion d’un jet conséquent. «L’éjaculation féminine ne survient que chez certaines femmes, celles qui ont une glande similaire à la prostate», explique le Dr Pierre Desvaux, andrologue, sexologue, et directeur d’enseignement à l’Université Paris-Descartes. «Nous supposons en revanche que toute femme peut être une femme fontaine».
Certaines femmes disposent d’une prostate, entre le vagin et l’urètre (canal de l’urine), appelées glandes para-urétrales ou glandes de Skene. Dans une étude publiée en 2011, sur les 25 femmes étudiées, seules 14 avaient une prostate féminine. Ces glandes «sécrètent un liquide qui a les mêmes caractéristiques qu’un liquide prostatique masculin», éclaircit le Dr Pierre Desvaux. Cette sécrétion contient ainsi du PSA (protéine de la prostate), des phosphatases acides ou encore du zinc.
En revanche, cette «prostate féminine» ne pèse que 2 à 3 grammes contre 20 à 30 grammes pour son homologue masculine. «Du fait de la petite taille de leur prostate, les femmes éjaculent au maximum un millilitre de liquide. En général, cet éjaculat passe inaperçu car il se perd dans les sécrétions vaginales», explique le Dr Pierre Desvaux.
Au contraire, certaines femmes, qualifiées de «femmes fontaines» libèrent avant ou pendant l’orgasme une quantité importante de liquide au niveau de l’entrejambe. Une équipe de chercheurs, menée par les Drs Samuel Salama et Pierre Desvaux, a montré en 2014, que le fluide expulsé provient de la vessie.
Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont recruté sept femmes fontaines. Ces dernières sont allées uriner avant d’avoir une relation sexuelle avec leur partenaire ou avant de se masturber. Puis, les chercheurs ont observé à l’aide d’une échographie la vessie des patientes avant la relation sexuelle, durant la période d’excitation et après l’expulsion de liquide. «Nous avons remarqué un remplissage de la vessie remarquable pendant l’excitation sexuelle suivie par le vide complet de celle-ci après l’expulsion», notent les chercheurs. Des mesures biologiques sont ensuite venues confirmer ce résultat. »
Source : Éjaculation féminine et femme fontaine, quelle différence ? sante.lefigaro.fr
Pour aller plus loin, le dossier d’e-sante.fr sur l’éjaculation féminine vous permettra de retrouver deux études sérieuses sur le sujet :
- L’émission fontaine ou l’éjaculation féminine, Caroline Meauxsoone-Lesaffre, Annales médico-psychologiques, Volume 171, n° 2, pages 110-114 (mars 2013)
- Que sait-on des femmes fontaines et de l’éjaculation féminine en 2015 ? S.Salama, F.Boitrelle, A.Gauquelin, C.Lesaffre, N.Thiounn, P.Desvaux, Gynécologie Obstétrique & Fertilité, Volume 43, Issue 6, June 2015, Pages 449-452
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