Question d'origine :
bonjour,
la Bibliothèque Municipale aurait-elle de la documentation sur Vincent Valente (Père), Maître de Judo, qui fut à l'origine du Judo-Club de Gerland en 1949 ?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 19/02/2019 à 14h00
Bonjour,
Malheureusement les ouvrages que nous avons pu consulter à la BmL sur l’histoire de Gerland n’évoquent que de manière très succincte le judo-club et son fondateur. Seul Gerland que j’aime (1987) donne quelques éléments biographiques sur la famille Valente. Attention, les extraits que nous citons comportent quelques erreurs ! Veuillez vous reporter à l'erratum au bas de cette réponse.
«Judo Club de Gerland
1949 : Maître Valent lance le judo à Gerland à la Maison Ravier qui était une usine avant d’être la Maison des Jeunes et de la Culture.
L’activité de Vincent Valente se concrétise par les bons résultats sportifs obtenus depuis l’après-guerre, à savoir 12 ont eu un diplôme de professeur dont 5 ont été reçus au 5e Dan. Plus de 100 sportifs ont obtenu la Ceinture Noire.
Son fils, surnommé « Petit Coq » a été champion de France Cadet. Il est à l’heure actuelle Ceinture Noire 2e Dan.
Le judo doit beaucoup à cette famille, dont Madame Valente, qui seconde son mari pour les affaires administratives.
Les enfants Valente ? Tous des judokas, avec Rose-Marie Ceinture Noire 1er Dan, Geff du Dojo Olympic à Montchat. »
Depuis Vincent Valente (fils) a été reçu 6e Dan et a obtenu le titre de Maître, et Rose-Marie est devenue présidente du club. Leur père est décédé en 1996, et leur mère en 2017. Leur frère Geff Valente, fondateur du Dojo Olympic à Montchat, est aussi décédé en 2015.
C’est dans un article du Progrès daté du 5 juin 2002 que nous trouvons la biographie la plus développée de Vincent Valente père : «Le judo, une histoire de famille » (consulté dans Europresse)
«En 1949, Vincent Valente découvre le judo et très rapidement, il crée un club à Gerland, au sein de la première Maison des jeunes de France. L'aventure commence.
Toute sa vie est basée sur l'esprit de ce sport, esprit qu'il transmet ensuite à ses enfants puis ses petits-enfants.
Les Gerlandais aiment à dire qu'ils sont une grande famille. Mais il est une famille, au sens traditionnel du terme, qui représente le quartier à la perfection : les Valente. Il convient de parler ici de dynastie tant les liens entre les nombreux membres du groupe sont soudés et tant ils demeurent animés par les valeurs enseignées par celui dont la simple évocation attire le respect, voire la larme à l'oeil de beaucoup : Vincent Valente.
Né en 1925 à San Vittore del Lazio, il n'a guère l'occasion de fouler le sol italien puisque six mois après il arrive avec ses parents à Gerland dans des logements plus que précaires. Des déboires familiaux vont l'éloigner quelques temps du quartier pour mieux y revenir. Rapidement son amour pour le sport prend le dessus. Marcheur, boxeur, lutteur, maître nageur, Vincent Valente se " shoote " à l'effort sportif et à ses vertus. C’est en 1949 qu'il fait la connaissance du judo, le coup de foudre est immédiat. La même année, il crée le judo-club de Gerland au sein de la première Maison des jeunes de France, à l'angle des rues Jean-Jaurès et André-Bollier. Toute sa vie sera guidée par ce sport et le code moral-modestie, contrôle de soi, respect, honneur, amitié, politesse, courage, sincérité qu'il véhicule. Vincent Valente gravit rapidement les échelons du judo pour en devenir l'un des hauts gradés et être un des premiers français à arborer une ceinture rouge et blanche ornée de six dan.
Collection de dan
Les liens qui unissent le père au judo ne s'arrêtent pas à la limite du tatami et se transmettent rapidement à la famille. C'est madame qui s'occupe de tout le versant administratif de l'activité et Hélène, aujourd'hui surnommée " Mamie bonbons " - allez savoir pourquoi - continue d'être la pierre angulaire de la structure fondée par son mari. Côté enfants, pas de problèmes, Geff a son Brevet d'Etat deuxième degré et son troisième dan et anime le Dojo Olympic situé dans le 3e arrondissement, Rose, premier dan technique est devenue présidente du club et Vincent-Jean, cinquième dan, enseigne au club de la Maison Ravier. " C'est simple, le judo c'est notre sport, explique Rose, et si on voulait être avec notre père, il fallait le suivre ! " Mais tout ne s'arrête pas là, les petits-enfants ont été contaminés et la liste continue : Séverine est premier dan, Laure-Cathy a son brevet d'Etat et est deuxième dan, Christophe est premier dan ainsi que sa soeur Marylène, Alexia est ceinture verte-bleue, Anaïs orange et Angela, trois ans, a une ceinture rose.
Pour Vincent-Jean, qui enseigne aux quelque trois-cents jeunes licenciés du club de Gerland, son père avait deux facettes, " il y avait quelqu'un de très dur sur le tatami, qui savait qu'on avait des capacités et pour qui on n'avait rien sans rien et il avait raison et puis à côté c'était un homme avec une énorme chaleur humaine, qui pouvait parler de tout avec n'importe qui ".
Le dojo du judo-club de Gerland résonne aujourd'hui encore des fameux " Joli gone ! " d'encouragement et de satisfaction de maître Valente qui a vu passer plus de 120 000 enfants, du 7e et d'ailleurs, et qu'il a formé à l'école du judo, l'école de la vie. »
Quelques autres extraits d’articles du Progrès :
«Des cours de judo pour les jeunes de Gerland
En 1942, Vincent Valente récupère les jeunes dans Gerland, pour les occuper et leur éviter un peu plus les affres de la guerre, en les réunissant dans une salle de la Maison des jeunes de France, où il prodigue quelques cours de judo. En 1946, il épouse Hélène, et avec elle, il retape une salle de l’intendance militaire, mise à sa disposition par Louis Pradel, maire de Lyon. « C’était tout sauf une salle de judo ! », se souvient Hélène Valente.
Cette même salle est devenue aujourd’hui la Maison Ravier. Pendant vingt-neuf ans, le judo est enseigné par Vincent Valente, dans ce qui est actuellement la salle des familles. Hélène Valente, elle, gère tout l’administratif du club et notamment les licences. « Il était les bras, et j’étais la tête », confie-t-elle. Puis, dans les années 1980, le dojo est créé dans la cour de la Maison. »
Source : Hélène Valente, une vie au service de sa famille et du judo, Le Progrès du 22 septembre 2015
« Mon père, Maître Vincent Valente, a fondé ce qui allait devenir le Judo club de Gerland, en octobre 1949.
Ce n'était alors que l'annexe du Judo club du Rhône, avec une quinzaine de judokas, à la maison des jeunes de Gerland », raconte Rose-Marie, sa présidente.
En 1967, la structure intègre la maison Ravier, en tant qu'activité de la MJC, toujours sous l'égide du Maître fondateur.
L'association naît, officiellement, en 1980. Elle utilise alors la salle des spectacles, de la Maison Ravier. Elle y restera 27 ans, avant d'inaugurer le dojo Vincent Valente, le 16 juin 1988, ultime étape d'une fantastique croissance.
Sur le plan sportif, les riches heures du club n'ont, quant à elles, jamais cessé. Aujourd'hui, le JCG abrite 280 licenciés et affiche un palmarès à toute épreuve. En plus des nombreux titres glanés en 60 ans de vie, plus de 1 500 ceintures noires, 40 professeurs et quelque 200 000 élèves seraient passés par les mains expertes du Maître Vincent Valente ou de son club, dont un champion de France.
Le club a toujours véhiculé la même devise : « là où passe le sport, ne serait-ce au milieu d'une houillère, pousse l'herbe la plus drue de la nation. »
Source : Le Progrès (Lyon), Lyon et ses quartiers, dimanche 8 mai 2011 (consulté dans Europresse)
«Judo club de Gerland : une histoire de famille
Fondée en 1949 par Vincent Valente, le judo club de Gerland est un patrimoine qui n'appartient plus qu'à la famille Valente
On ne peut parler du judo club de Gerland sans évoquer la famille Valente. Si Jeff est parti s'exiler dans le 3e arrondissement, c'est toujours Vincent Valente et sa soeur Rose-Marie qui tiennent les rênes de ce club. Du père fondateur, Vincent Valente, le fils et la fille ont su être les dignes successeurs.
Vincent fils, 5e dan et diplômé d'État, dirige tout le secteur sportif du judo club de Gerland. Rose-Marie, ceinture noire, 1re Dan technique, qui a passé 4 années au comité du Rhône en tant que vice-présidente, s'occupe du secteur administratif.
Le club compte régulièrement entre 250 et 300 adhérents que Vincent forme à toutes les disciplines du judo. Son passé d'international cadet et junior le présente comme un sportif particulièrement soucieux de la formation des jeunes. Un domaine où l'association est performante. En effet, plusieurs champions de France ont été formés sur les tatamis du dojo du 7e, ainsi que différents éducateurs de la 5e à la 7e Dan qui exercent dans les clubs de la région.
L'année 2004 a été un bon cru pour le JCG : 14 podiums, toute catégorie confondue avec, notamment, Lackmache Yakut qui termine 2e aux interrégionaux minimes.
En championnat du Lyonnais, le minime Salim Chenouf monte sur la plus haute marche du podium. En cadet, on trouve aux premières places Jérémie Heyraud et Guillaume Darles tandis que chez les filles, se distinguent Audrey Berton et Alexia Valente.
Dans la famille Valente, on trouve également Vincent Coffy, en seniors, en haut du podium. Une liste non exhaustive, mais qui démontre l'exigence des Valente en compétition.
Pas étonnant qu'Alexia Valente, classée 1re cadette en interrégional, ait disputé la phase nationale en terminant 12e.
Un jeu des 7 familles où dans la catégorie Judo, les Valente arrivent souvent classés. »
Source : Le Progrès – Lyon, Rhône, mercredi 22 décembre 2004 (consulté dans Europresse)
« Fondateur du judo club de Gerland, Vincent Valente a commencé à pratiquer cet art martial au sein de la première MJC de France située au 219, avenue Jean-Jaurès, en 1949. En 1967, le club s'est installé à la Maison Ravier, le tatami se trouvant tout d'abord dans la salle de spectacles, puis à la place de l'actuelle salle des familles.
En 1983, les élus ont en effet eu la volonté d'aménager une salle des fêtes et ont donc été amenés à créer un dojo, spécialement pour le club de Gerland, constitué en association à partir de 1981.
Au décès de Maître Vincent Valente, 6e dan, le dojo a été rebaptisé à son nom. Depuis une vingtaine d'années, le nombre annuel d'adhérents se maintient entre 250 et 300. Comme en témoignent les résultats sportifs et les membres du club, la passion de la famille Valente perdure. »
Source : Le Progrès – Lyon, Rhône, vendredi 11 février 2005 (consulté dans Europresse)
Bonne journée.
Malheureusement les ouvrages que nous avons pu consulter à la BmL sur l’histoire de Gerland n’évoquent que de manière très succincte le judo-club et son fondateur. Seul Gerland que j’aime (1987) donne quelques éléments biographiques sur la famille Valente. Attention, les extraits que nous citons comportent quelques erreurs ! Veuillez vous reporter à l'erratum au bas de cette réponse.
«
1949 : Maître Valent lance le judo à Gerland à la Maison Ravier qui était une usine avant d’être la Maison des Jeunes et de la Culture.
L’activité de Vincent Valente se concrétise par les bons résultats sportifs obtenus depuis l’après-guerre, à savoir 12 ont eu un diplôme de professeur dont 5 ont été reçus au 5e Dan. Plus de 100 sportifs ont obtenu la Ceinture Noire.
Son fils, surnommé « Petit Coq » a été champion de France Cadet. Il est à l’heure actuelle Ceinture Noire 2e Dan.
Le judo doit beaucoup à cette famille, dont Madame Valente, qui seconde son mari pour les affaires administratives.
Les enfants Valente ? Tous des judokas, avec Rose-Marie Ceinture Noire 1er Dan, Geff du Dojo Olympic à Montchat. »
Depuis Vincent Valente (fils) a été reçu 6e Dan et a obtenu le titre de Maître, et Rose-Marie est devenue présidente du club. Leur père est décédé en 1996, et leur mère en 2017. Leur frère Geff Valente, fondateur du Dojo Olympic à Montchat, est aussi décédé en 2015.
C’est dans un article du Progrès daté du 5 juin 2002 que nous trouvons la biographie la plus développée de Vincent Valente père : «
«
Toute sa vie est basée sur l'esprit de ce sport, esprit qu'il transmet ensuite à ses enfants puis ses petits-enfants.
Les Gerlandais aiment à dire qu'ils sont une grande famille. Mais il est une famille, au sens traditionnel du terme, qui représente le quartier à la perfection : les Valente. Il convient de parler ici de dynastie tant les liens entre les nombreux membres du groupe sont soudés et tant ils demeurent animés par les valeurs enseignées par celui dont la simple évocation attire le respect, voire la larme à l'oeil de beaucoup : Vincent Valente.
Né en 1925 à San Vittore del Lazio, il n'a guère l'occasion de fouler le sol italien puisque six mois après il arrive avec ses parents à Gerland dans des logements plus que précaires. Des déboires familiaux vont l'éloigner quelques temps du quartier pour mieux y revenir. Rapidement son amour pour le sport prend le dessus. Marcheur, boxeur, lutteur, maître nageur, Vincent Valente se " shoote " à l'effort sportif et à ses vertus. C’est en 1949 qu'il fait la connaissance du judo, le coup de foudre est immédiat. La même année, il crée le judo-club de Gerland au sein de la première Maison des jeunes de France, à l'angle des rues Jean-Jaurès et André-Bollier. Toute sa vie sera guidée par ce sport et le code moral-modestie, contrôle de soi, respect, honneur, amitié, politesse, courage, sincérité qu'il véhicule. Vincent Valente gravit rapidement les échelons du judo pour en devenir l'un des hauts gradés et être un des premiers français à arborer une ceinture rouge et blanche ornée de six dan.
Les liens qui unissent le père au judo ne s'arrêtent pas à la limite du tatami et se transmettent rapidement à la famille. C'est madame qui s'occupe de tout le versant administratif de l'activité et Hélène, aujourd'hui surnommée " Mamie bonbons " - allez savoir pourquoi - continue d'être la pierre angulaire de la structure fondée par son mari. Côté enfants, pas de problèmes, Geff a son Brevet d'Etat deuxième degré et son troisième dan et anime le Dojo Olympic situé dans le 3e arrondissement, Rose, premier dan technique est devenue présidente du club et Vincent-Jean, cinquième dan, enseigne au club de la Maison Ravier. " C'est simple, le judo c'est notre sport, explique Rose, et si on voulait être avec notre père, il fallait le suivre ! " Mais tout ne s'arrête pas là, les petits-enfants ont été contaminés et la liste continue : Séverine est premier dan, Laure-Cathy a son brevet d'Etat et est deuxième dan, Christophe est premier dan ainsi que sa soeur Marylène, Alexia est ceinture verte-bleue, Anaïs orange et Angela, trois ans, a une ceinture rose.
Pour Vincent-Jean, qui enseigne aux quelque trois-cents jeunes licenciés du club de Gerland, son père avait deux facettes, " il y avait quelqu'un de très dur sur le tatami, qui savait qu'on avait des capacités et pour qui on n'avait rien sans rien et il avait raison et puis à côté c'était un homme avec une énorme chaleur humaine, qui pouvait parler de tout avec n'importe qui ".
Le dojo du judo-club de Gerland résonne aujourd'hui encore des fameux " Joli gone ! " d'encouragement et de satisfaction de maître Valente qui a vu passer plus de 120 000 enfants, du 7e et d'ailleurs, et qu'il a formé à l'école du judo, l'école de la vie. »
Quelques autres extraits d’articles du Progrès :
«
En 1942, Vincent Valente récupère les jeunes dans Gerland, pour les occuper et leur éviter un peu plus les affres de la guerre, en les réunissant dans une salle de la Maison des jeunes de France, où il prodigue quelques cours de judo. En 1946, il épouse Hélène, et avec elle, il retape une salle de l’intendance militaire, mise à sa disposition par Louis Pradel, maire de Lyon. « C’était tout sauf une salle de judo ! », se souvient Hélène Valente.
Cette même salle est devenue aujourd’hui la Maison Ravier. Pendant vingt-neuf ans, le judo est enseigné par Vincent Valente, dans ce qui est actuellement la salle des familles. Hélène Valente, elle, gère tout l’administratif du club et notamment les licences. « Il était les bras, et j’étais la tête », confie-t-elle. Puis, dans les années 1980, le dojo est créé dans la cour de la Maison. »
Source : Hélène Valente, une vie au service de sa famille et du judo, Le Progrès du 22 septembre 2015
« Mon père, Maître Vincent Valente, a fondé ce qui allait devenir le Judo club de Gerland, en octobre 1949.
Ce n'était alors que l'annexe du Judo club du Rhône, avec une quinzaine de judokas, à la maison des jeunes de Gerland », raconte Rose-Marie, sa présidente.
En 1967, la structure intègre la maison Ravier, en tant qu'activité de la MJC, toujours sous l'égide du Maître fondateur.
L'association naît, officiellement, en 1980. Elle utilise alors la salle des spectacles, de la Maison Ravier. Elle y restera 27 ans, avant d'inaugurer le dojo Vincent Valente, le 16 juin 1988, ultime étape d'une fantastique croissance.
Sur le plan sportif, les riches heures du club n'ont, quant à elles, jamais cessé. Aujourd'hui, le JCG abrite 280 licenciés et affiche un palmarès à toute épreuve. En plus des nombreux titres glanés en 60 ans de vie, plus de 1 500 ceintures noires, 40 professeurs et quelque 200 000 élèves seraient passés par les mains expertes du Maître Vincent Valente ou de son club, dont un champion de France.
Le club a toujours véhiculé la même devise : « là où passe le sport, ne serait-ce au milieu d'une houillère, pousse l'herbe la plus drue de la nation. »
Source : Le Progrès (Lyon), Lyon et ses quartiers, dimanche 8 mai 2011 (consulté dans Europresse)
«
Fondée en 1949 par Vincent Valente, le judo club de Gerland est un patrimoine qui n'appartient plus qu'à la famille Valente
On ne peut parler du judo club de Gerland sans évoquer la famille Valente. Si Jeff est parti s'exiler dans le 3e arrondissement, c'est toujours Vincent Valente et sa soeur Rose-Marie qui tiennent les rênes de ce club. Du père fondateur, Vincent Valente, le fils et la fille ont su être les dignes successeurs.
Vincent fils, 5e dan et diplômé d'État, dirige tout le secteur sportif du judo club de Gerland. Rose-Marie, ceinture noire, 1re Dan technique, qui a passé 4 années au comité du Rhône en tant que vice-présidente, s'occupe du secteur administratif.
Le club compte régulièrement entre 250 et 300 adhérents que Vincent forme à toutes les disciplines du judo. Son passé d'international cadet et junior le présente comme un sportif particulièrement soucieux de la formation des jeunes. Un domaine où l'association est performante. En effet, plusieurs champions de France ont été formés sur les tatamis du dojo du 7e, ainsi que différents éducateurs de la 5e à la 7e Dan qui exercent dans les clubs de la région.
L'année 2004 a été un bon cru pour le JCG : 14 podiums, toute catégorie confondue avec, notamment, Lackmache Yakut qui termine 2e aux interrégionaux minimes.
En championnat du Lyonnais, le minime Salim Chenouf monte sur la plus haute marche du podium. En cadet, on trouve aux premières places Jérémie Heyraud et Guillaume Darles tandis que chez les filles, se distinguent Audrey Berton et Alexia Valente.
Dans la famille Valente, on trouve également Vincent Coffy, en seniors, en haut du podium. Une liste non exhaustive, mais qui démontre l'exigence des Valente en compétition.
Pas étonnant qu'Alexia Valente, classée 1re cadette en interrégional, ait disputé la phase nationale en terminant 12e.
Un jeu des 7 familles où dans la catégorie Judo, les Valente arrivent souvent classés. »
Source : Le Progrès – Lyon, Rhône, mercredi 22 décembre 2004 (consulté dans Europresse)
« Fondateur du judo club de Gerland, Vincent Valente a commencé à pratiquer cet art martial au sein de la première MJC de France située au 219, avenue Jean-Jaurès, en 1949. En 1967, le club s'est installé à la Maison Ravier, le tatami se trouvant tout d'abord dans la salle de spectacles, puis à la place de l'actuelle salle des familles.
En 1983, les élus ont en effet eu la volonté d'aménager une salle des fêtes et ont donc été amenés à créer un dojo, spécialement pour le club de Gerland, constitué en association à partir de 1981.
Au décès de Maître Vincent Valente, 6e dan, le dojo a été rebaptisé à son nom. Depuis une vingtaine d'années, le nombre annuel d'adhérents se maintient entre 250 et 300. Comme en témoignent les résultats sportifs et les membres du club, la passion de la famille Valente perdure. »
Source : Le Progrès – Lyon, Rhône, vendredi 11 février 2005 (consulté dans Europresse)
Bonne journée.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 23/01/2020 à 08h44
Bonjour,
Nous avons reçu des précisions la présidente du "Dojo Olympic", France VALENTE LAGUERRE, que nous remercions ici.
Voici ce qu'elle explique :
Vincent VALENTE Fils n'a jamais été champion de France cadet.
Par contre son grand frère Gérard VALENTE surnommé Geff a été joinvillard c'est-à-dire qu'il a fait son service militaire au bataillon de JOINVILLE. Ce bataillon accueillait les sportifs de haut niveau sélectionnés par les Fédération Française de Judo et Jeunesse et sports.
Il a aussi été international de judo.
Le club qu'il a créé il y a 40 ans est actuellement le plus gros club de Lyon et le plus performant.
Bonne journée.
Nous avons reçu des précisions la présidente du "Dojo Olympic", France VALENTE LAGUERRE, que nous remercions ici.
Voici ce qu'elle explique :
Vincent VALENTE Fils n'a jamais été champion de France cadet.
Par contre son grand frère Gérard VALENTE surnommé Geff a été joinvillard c'est-à-dire qu'il a fait son service militaire au bataillon de JOINVILLE. Ce bataillon accueillait les sportifs de haut niveau sélectionnés par les Fédération Française de Judo et Jeunesse et sports.
Il a aussi été international de judo.
Le club qu'il a créé il y a 40 ans est actuellement le plus gros club de Lyon et le plus performant.
Bonne journée.
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