Nom du personnage des films de Buster Keaton
ARTS ET LOISIRS
+ DE 2 ANS
Le 03/02/2019 à 13h40
593 vues
Question d'origine :
Bonjour cher guichet du savoir,
Sauriez-vous me dire pourquoi dans les adaptations françaises des films de Buster Keaton le héros est parfois nommé "Frigo" ou "Malec", alors qu'il s'appelle "Buster" dans la version originale ?
Merci.
Cordialement.
Réponse du Guichet
bml_art
- Département : Arts et Loisirs
Le 07/02/2019 à 09h40
Buster Keaton est un nom de scène pour lequel l'explication est plus ou moins certaine :
« Le surnom de " Buster " lui aurait été donné par le prestidigitateur américain Harry Houdini, qui, témoin d'une chute spectaculaire de l'enfant dans les escaliers, se serait écrié : " What a Buster ! ", (Quel casse-cou !). »
Source : Ciné ressources
En revanche, concernant ces surnoms français, Malec et Frigo, plusieurs sites en mentionnent l’origine sans toutefois en expliquer la raison.
Selon les sources suivantes et notamment le cinéma club de Caen, le distributeur Gaumont aurait baptisé l’acteur Frigo, tandis que Malec aurait été donné par le distributeur Superfilm.
Pour Malec, un article de Cairn avance l'hypothèse suivante : Malec serait l’anagramme de l’adjectif « calme ».
Source : note n°4 dans cet article
Quant au surnom Frigo, nous pourrions avancer l’hypothèse suivante : il pourrait faire référence au visage parfaitement impassible quasi glacial de l’acteur à l’écran. En effet, le terme frigo du langage familier est l’abréviation de frigorifié ou frigorifique.
« Dès 1920, ses premiers courts métrages d’auteur déclarent l’essentiel de son esthétique : Malec est un corps jeté au monde, se livrant à des captures d’énergie sur les vitesses, les trajectoires, les machines folles, les structures sociales, les corps constitués, les forces élémentaires et les grands espaces. Et ce prodige corporel impose au premier regard son inimitable marque de fabrique : une fulgurance tonique superbement contrastée par un visage impassible. »
Sur son visage :
« Si le visage de Buster Keaton laisse dans toutes les mémoires un souvenir si vif, c’est sans doute par l’effet de ce choc : le gel du faciès opposé à la fulgurance du corps, comme si le visage était un photogramme stoppé, monté sur un corps littéralement « transporté » par le mouvement même du cinéma. »
source : Cairn
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