Détails sur une pièce.
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 27/01/2019 à 13h32
251 vues
Question d'origine :
Pouvez vous me donner des details sur la pièce en photo ?
A t-elle de la valeur, ... Merci
https://zupimages.net/up/19/04/k3if.jpg
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 29/01/2019 à 10h22
Bonjour,
Cette pièce correspond à une monnaie de nécessité émise par les chambres de commerce :
«Émissions des chambres de commerce (1920-1927)
De 1920 à 1927, l'État lui-même frappa trois pièces en bronze d'aluminium portant la mention « bon pour » 2 francs, 1 franc et 50 centimes, ainsi que « Chambres de Commerce de France » et non « République Française ».
« Techniquement, ce sont des monnaies de nécessité et en aucun cas des monnaies « normales », ce qui explique qu'elles ne portent pas le différent du Graveur général [de la Monnaie] mais seulement la marque de la Régie des monnaies, qui les fabriqua ». Durant cette période, tandis que le franc français chutait sur le marché des changes, l'État devait faire face à une transition vers un monnayage en métaux vils mal acceptés par la population qui, depuis des siècles, était habituée à des divisionnaires en bronze et en argent.
En 1926, le nouveau gouverneur de la Banque de France, Émile Moreau écrivit : « Personne ne veut plus de billets. C'est un sauve-qui-peut général. Il n'y a plus une minute à perdre. Si l'on veut encore sauver le franc, il faut, à bref délai, renverser la situation psychologique du pays ».
Afin de faciliter les échanges quotidiens, l'État toléra l'utilisation d'une monnaie locale, émise par les chambres de commerce avec la garantie d'un versement correspondant à la Banque de France, ainsi que par des municipalités et des commerçants réunis en syndicats.
Plus de 12 000 types différents ont été répertoriés. Frappés habituellement en aluminium (mais aussi en laiton, en zinc, en maillechort, en fer…), ces jetons, le plus souvent ronds, pouvaient avoir des modules et des formes très variés (carré, rectangle, octogone, lobes…). Des pièces étaient trouées, à pans coupés… Les lettres et les chiffres étaient frappés en creux ou en relief. La circulation monétaire était facilitée par différentes valeurs : 5 c, 10 c (les plus courants), 20 c, 25 c, 50 c, et plus rarement 1 franc ou 2 francs. L'émetteur était souvent représenté : un blason pour une ville, des emblèmes pour un métier, etc. La date n'était pas toujours indiquée.
Les chambres de commerce territoriales (départementales ou infra-départementales) furent autorisées à émettre des bons imprimés, les billets de nécessité, pour des valeurs de 1 franc, 2 francs, 5 francs et 10 francs, rarement plus.
Dans les années qui suivirent, avec l'avènement du franc Poincaré, les monnaies de nécessité furent remboursées, mais le franc germinal n'était plus qu'un souvenir. »
Source : Wikipedia
D’après les informations fournies par lefranc.net, voici la valeur de cette pièce en fonction de ses différents états de conservation :
TTB (Très Très Beau) : 5€
SUP (Superbe) : 20€
SPL (Splendide) : 55€
FDC (Fleur de coin) : 130€
Pour en savoir plus sur les différents états de conservation et à quoi ils correspondent concrètement nous vous laissons consulter ces liens :
- L’état de conservation des monnaies
- Etat de conservation numismatique
Avant de vous mettre en quête d’un acheteur, notez que les valeurs mentionnées ci-dessus sont seulement théoriques et ne correspondent par au prix réel que vous pourrez en tirer :
«Le e-FRANC et la valeur de vos monnaies
- Qu'est-ce qu'une cote ?
C'est le prix que vous devriez théoriquement payer pour acheter cette monnaie à un numismate professionnel. C'est aussi le prix que vous devriez théoriquement obtenir si vous vendez cette monnaie à un collectionneur. Ce n'est en aucun cas le prix qu'un numismate professionnel vous paiera la monnaie car s'il vous l'achète il lui faudra trouver un collectionneur intéressé, ce qui est un travail qui mérite salaire
- Comment vendre une monnaie à la cote ?
Il faut trouver le collectionneur intéressé ce qui est usuellement long et difficile : vendre des monnaies est un métier ! Vous pouvez vous faire une idée de ce qu'est la numismatique en général en téléchargeant gratuitement des numéros du Bulletin Numismatique
- Quel prix puis-je espérer de mes monnaies par rapport à la cote ?
C'est très varié ! Selon que le professionnel auquel vous vous adressez a déjà en stock 200 exemplaires de votre monnaie (auquel cas il ne sera probablement pas acheteur du tout) ou qu'il n'en a plus du tout à vendre, il ne va pas vous en proposer le même prix. Il vous faut donc chercher et vous renseigner.
- Pourquoi mes monnaies ont-elles des cotes si basses ?
Si vous avez trouvé ces monnaies oubliées au fond d'un tiroir, il est probable que beaucoup d'autres personnes aient oublié les mêmes monnaies au fond d'autres tiroirs : ces monnaies ne sont donc pas rares et presque tous les collectionneurs les ont déjà : leur valeur marchande est donc nulle ou très faible. Profitez-en pour commencer une collection ! Vous pouvez même acheter des monnaies courantes par kilos. »
Bonne journée.
Cette pièce correspond à une monnaie de nécessité émise par les chambres de commerce :
«
De 1920 à 1927, l'État lui-même frappa trois pièces en bronze d'aluminium portant la mention « bon pour » 2 francs, 1 franc et 50 centimes, ainsi que « Chambres de Commerce de France » et non « République Française ».
« Techniquement, ce sont des monnaies de nécessité et en aucun cas des monnaies « normales », ce qui explique qu'elles ne portent pas le différent du Graveur général [de la Monnaie] mais seulement la marque de la Régie des monnaies, qui les fabriqua ». Durant cette période, tandis que le franc français chutait sur le marché des changes, l'État devait faire face à une transition vers un monnayage en métaux vils mal acceptés par la population qui, depuis des siècles, était habituée à des divisionnaires en bronze et en argent.
En 1926, le nouveau gouverneur de la Banque de France, Émile Moreau écrivit : « Personne ne veut plus de billets. C'est un sauve-qui-peut général. Il n'y a plus une minute à perdre. Si l'on veut encore sauver le franc, il faut, à bref délai, renverser la situation psychologique du pays ».
Afin de faciliter les échanges quotidiens, l'État toléra l'utilisation d'une monnaie locale, émise par les chambres de commerce avec la garantie d'un versement correspondant à la Banque de France, ainsi que par des municipalités et des commerçants réunis en syndicats.
Plus de 12 000 types différents ont été répertoriés. Frappés habituellement en aluminium (mais aussi en laiton, en zinc, en maillechort, en fer…), ces jetons, le plus souvent ronds, pouvaient avoir des modules et des formes très variés (carré, rectangle, octogone, lobes…). Des pièces étaient trouées, à pans coupés… Les lettres et les chiffres étaient frappés en creux ou en relief. La circulation monétaire était facilitée par différentes valeurs : 5 c, 10 c (les plus courants), 20 c, 25 c, 50 c, et plus rarement 1 franc ou 2 francs. L'émetteur était souvent représenté : un blason pour une ville, des emblèmes pour un métier, etc. La date n'était pas toujours indiquée.
Les chambres de commerce territoriales (départementales ou infra-départementales) furent autorisées à émettre des bons imprimés, les billets de nécessité, pour des valeurs de 1 franc, 2 francs, 5 francs et 10 francs, rarement plus.
Dans les années qui suivirent, avec l'avènement du franc Poincaré, les monnaies de nécessité furent remboursées, mais le franc germinal n'était plus qu'un souvenir. »
Source : Wikipedia
D’après les informations fournies par lefranc.net, voici la valeur de cette pièce en fonction de ses différents états de conservation :
TTB (Très Très Beau) : 5€
SUP (Superbe) : 20€
SPL (Splendide) : 55€
FDC (Fleur de coin) : 130€
Pour en savoir plus sur les différents états de conservation et à quoi ils correspondent concrètement nous vous laissons consulter ces liens :
- L’état de conservation des monnaies
- Etat de conservation numismatique
Avant de vous mettre en quête d’un acheteur, notez que les valeurs mentionnées ci-dessus sont seulement théoriques et ne correspondent par au prix réel que vous pourrez en tirer :
«
C'est le prix que vous devriez théoriquement payer pour acheter cette monnaie à un numismate professionnel. C'est aussi le prix que vous devriez théoriquement obtenir si vous vendez cette monnaie à un collectionneur. Ce n'est en aucun cas le prix qu'un numismate professionnel vous paiera la monnaie car s'il vous l'achète il lui faudra trouver un collectionneur intéressé, ce qui est un travail qui mérite salaire
- Comment vendre une monnaie à la cote ?
Il faut trouver le collectionneur intéressé ce qui est usuellement long et difficile : vendre des monnaies est un métier ! Vous pouvez vous faire une idée de ce qu'est la numismatique en général en téléchargeant gratuitement des numéros du Bulletin Numismatique
- Quel prix puis-je espérer de mes monnaies par rapport à la cote ?
C'est très varié ! Selon que le professionnel auquel vous vous adressez a déjà en stock 200 exemplaires de votre monnaie (auquel cas il ne sera probablement pas acheteur du tout) ou qu'il n'en a plus du tout à vendre, il ne va pas vous en proposer le même prix. Il vous faut donc chercher et vous renseigner.
- Pourquoi mes monnaies ont-elles des cotes si basses ?
Si vous avez trouvé ces monnaies oubliées au fond d'un tiroir, il est probable que beaucoup d'autres personnes aient oublié les mêmes monnaies au fond d'autres tiroirs : ces monnaies ne sont donc pas rares et presque tous les collectionneurs les ont déjà : leur valeur marchande est donc nulle ou très faible. Profitez-en pour commencer une collection ! Vous pouvez même acheter des monnaies courantes par kilos. »
Bonne journée.
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