Heinrich Gustav Reichenbach et la Nouvelle-Calédonie
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 22/01/2019 à 22h05
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Question d'origine :
Bonjour,
Heinrich Gustav Reichenbach a décrit une orchidée calédonienne, Eriaxis rigida, en 1876 ou 1877. Mais est-il lui-même allé en Nouvelle-Calédonie ? Si non, qui la lui a rapportée en Europe ?
Merci !
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 23/01/2019 à 13h13
Bonjour,
Nous n’avons pu trouver de réponse certaine à votre question, mais après de longues recherches sur Heinrich Gustav Reichenbach, il nous semble exclu qu’il ait dû voyager pour se procurer la fameuse orchidée.
Un bulletin de la Société française d’orchidophilie, sur son site sfo-asso.fr, évoque par exemple les espèces Phalaenopsis tetraspis et Phalaenopsis speciosa cellectées par Thomas Lobb et décrites, séchées, par Reichenbach plus de dix ans plus tard !
De même, une publication du site jardin-botanique-lyon.com présente José Jéronimo Triana (1828-1890), découvreur en 1856 de l’espèce Cattleya trianae, décrite et nommée plus tard par Jean Linden… et Heinrich Gustav Reichenbach.
Toutes les sources consultées nous porte à croire que Reichenbach, dirigeant depuis 1863 le jardin botanique de l’université de Hambourg n’avait nul besoin de se procurer lui-même des spécimens qu’on lui envoyait du monde entier. C’est ce que laisse entendre la fiche du botaniste sur deutsche-biographie.de, lorsqu’il est dit, à propos de son grand œuvre "Xenia Orchidacea", qu’il se basait sur du matériel provenant de toutes les régions de la terre…
Nous avons contacté l’association Endemia, qui œuvre à la sauvegarde du patrimoine naturel de Nouvelle-Calédonie, ainsi que nos collègues du Jardin botanique de Lyon qui ont peut-être des indications plus précises. Nous vous ferons part de leurs réponses.
Bonne journée.
Nous n’avons pu trouver de réponse certaine à votre question, mais après de longues recherches sur Heinrich Gustav Reichenbach, il nous semble exclu qu’il ait dû voyager pour se procurer la fameuse orchidée.
Un bulletin de la Société française d’orchidophilie, sur son site sfo-asso.fr, évoque par exemple les espèces Phalaenopsis tetraspis et Phalaenopsis speciosa cellectées par Thomas Lobb et décrites, séchées, par Reichenbach plus de dix ans plus tard !
De même, une publication du site jardin-botanique-lyon.com présente José Jéronimo Triana (1828-1890), découvreur en 1856 de l’espèce Cattleya trianae, décrite et nommée plus tard par Jean Linden… et Heinrich Gustav Reichenbach.
Toutes les sources consultées nous porte à croire que Reichenbach, dirigeant depuis 1863 le jardin botanique de l’université de Hambourg n’avait nul besoin de se procurer lui-même des spécimens qu’on lui envoyait du monde entier. C’est ce que laisse entendre la fiche du botaniste sur deutsche-biographie.de, lorsqu’il est dit, à propos de son grand œuvre "Xenia Orchidacea", qu’il se basait sur du matériel provenant de toutes les régions de la terre…
Nous avons contacté l’association Endemia, qui œuvre à la sauvegarde du patrimoine naturel de Nouvelle-Calédonie, ainsi que nos collègues du Jardin botanique de Lyon qui ont peut-être des indications plus précises. Nous vous ferons part de leurs réponses.
Bonne journée.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 23/01/2019 à 14h06
Nos collègues du Jardin des plantes, Isabelle Perrodin et David Scherberich, que nous remercions, nous ont envoyé cette réponse :
Dans le protologue (la publication d’origine de cette espèce), Reichenbach cite les spécimens d’herbier de cette plante, qui lui ont permis de la décrire. Ce sont des spécimens qui ont étécollectés sur place en Nouvelle Calédonie par différents botanistes : Vieillard, Deplanche, Pancher et Milne .
Source : biodiversitylibrary.org.
L’holotype (celui qui est désigné pour servir de référence à cette espèce), Vieillard 337, se trouve au Museum d’Histoire Naturelle de Paris.
Source science.mnhn.fr.
Bonne journée.
Dans le protologue (la publication d’origine de cette espèce), Reichenbach cite les spécimens d’herbier de cette plante, qui lui ont permis de la décrire. Ce sont des spécimens qui ont été
Source : biodiversitylibrary.org.
L’holotype (celui qui est désigné pour servir de référence à cette espèce), Vieillard 337, se trouve au Museum d’Histoire Naturelle de Paris.
Source science.mnhn.fr.
Bonne journée.
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