Question d'origine :
Bonjour,
dans le cadre d'une bibliographie théâtre, je recherche des oeuvres théâtrales et de poésie qui traitent de la relation père-fils comme, par exemple, dans Poil de Carotte ou Lettre au père de Kafka.
Merci par avance.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 21/01/2019 à 14h26
Bonjour,
Les sites leproscenium.com et booknode.com.
Dans l’Antiquité, les relations père-fils ont fréquemment été traitées. Pour ne citer que quelques auteurs, Eschyle avec par exemple Les Choéphores, Euripide avec Les Phéniciennes ou Electre, Aristophane dans Les guêpes, Sophocle avec Œdipe roi ont évoqué ce sujet à maintes reprises.
Du côté des auteurs modernes, nous retiendrons
• Héraclius, empereur d'Orient, Pierre Corneille : "Après un massacre, le fils de l'empereur de Constantinople a été sauvé par sa nourrice qui a fait tuer son propre enfant à sa place. Ainsi l'usurpateur chérit l'enfant de son ennemi... mais comme les substitutions sont nombreuses l'affaire se complique beaucoup jusqu'au dénouement..."
• Hamlet, William Shakespeare : "Le roi du Danemark, père d'Hamlet, est mort récemment. Son frère Claudius l'a remplacé comme roi1 et, moins de deux mois après2, a épousé Gertrude, la veuve de son frère3. Le spectre du roi apparaît alors et révèle à son fils qu'il a été assassiné par Claudius. Hamlet doit venger son père et pour mener son projet à bien simule la folie. Mais il semble incapable d'agir, et, devant l'étrangeté de son comportement, l'on en vient à se demander dans quelle mesure il a conservé sa raison. On met cette folie passagère sur le compte de l'amour qu'il porterait à Ophélie, fille de Polonius, chambellan et conseiller du roi. L'étrangeté de son comportement plonge la cour dans la perplexité. Mis en cause à mots couverts par Hamlet, Claudius perçoit le danger et décide de se débarrasser de son fantasque neveu".(Source : wikipedia
• L'avare, Jean-Baptsite Molière : « Molière décrit sous les traits d'Harpagon, un homme dévoré par l'avarice, avec tout ce que cette passion à de ridicule, d'odieux et de terrible. Harpagon est un riche bourgeois, qui prête avec de très forts taux d'intérêt, un usurier moderne, et dont la passion pour le gain va faire oublier ses devoirs de père... »
• Les fourberies de Scapin, Jean-Baptsite Molière : « Octave a épousé en secret Hyacinte, une Bohémienne, et Léandre est tombé amoureux de Zerbinette. Lorsque leurs pères respectifs rentrent de voyage avec l'intention de les marier, ils ne savent plus à qui demander de l'aide. Scapin, un valet ingénieux, promet de tout arranger ».
Nous ne mentionnerons que certaines pièces contemporaines mais vous trouverez d’autres références en interrogeant la base de données Mascarille, disponible dans les Bibliothèques municipales de Lyon.
• Tu as bien fait de venir, Paul, Louis Calaferte : "Un fils revient voir son père, à qui il ne rend visite que rarement. Sous la banalité des propos on devine qu'il a quelque chose à lui dire... Il finira par avouer que sa femme l'a quitté. Maintenant, il se retrouve seul, comme son père veuf".
• Affabulazione, Pier Paolo Pasolini :" Pasolini comme toujours entre le mythe et l'histoire : ici le mythe d'Œdipe retourné... c'est le père qui devra tuer... mais cette Affabulazione n'est peut-être qu'un rêve : un homme paisible, industriel insouciant, est révélé par une rêve monstrueux. Et voilà que cet homme commun ne peut plus vivre, prie nu sur le carrelage, ne travaille plus, interroge le monde, questionne Dieu, veut retrouver ce rêve et comprend qu'en son fils il apaisera sa souffrance..."
• L'arrestation, Jean Anouilh : « Seul le commissaire de police retraité sait que "la barrière qui sépare ceux qu'on appelle les honnêtes gens des autres est bien fragile" ce qui explique son attitude plutôt compréhensive vis à vis de Frédéric Walter, l'enfant humilié qui devient un gangster totalement antisocial...
Le petit garçon humilié, parce qu'il est le fils de la pianiste de l'hôtel, parce qu'il est un petit pauvre. Il joue avec une petite fille riche, dont la mère lui tient des discours insupportables de bonne conscience bourgeoise. Jeune homme, alors qu'il a réussi à épouser cette fille, il revient dans l'hôtel de son enfance, rencontre une jeune femme dont il tombe amoureux et qui est la maîtresse du seigneur du village. Or il sait que le seigneur du village est son véritable père et qu'il n'est pas le fils du tailleur époux de sa mère. Un jour il accompagne son amie au château et tue le vicomte, son vrai père... C'est la cavale... »
• Juste la fin du monde, Jean-Luc Lagarce : « Le fils retourne dans sa famille pour l’informer de sa mort prochaine. Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l’on se dit l’amour que l’on se porte à travers les éternelles querelles. De cette visite qu’il voulait définitive, le fils repartira sans avoir rien dit ».
• tel père, Bruno Allain : « À la mort du père, le fils revisite des épisodes de sa vie familiale et amoureuse. Pris comme l’araignée dans sa toile entre grand-père, père, enfants, cousine, épouse amante, il divague. Deux vieilles, piliers d’enterrement, ponctuent ses errements, tel un chœur antique, égrenant des remarques malicieuses et des vérités populaires. Dans son cercueil, le père console le fils de toutes ses pertes et lui signifie son départ définitif. Un adieu à l’enfance car, dit le fils: « Le sentiment d’enfance disparaît peut-être avec la mort du père… »
• Les frères Laforêt, François Archambault : « Deux fils, deux frères, les Laforêt, viennent d’apprendre le décès de leur père. S’affrontent alors deux visions du monde incarnées par le désir de rupture avec ce qui a précédé et celui d’entretenir un lien avec les ancêtres et la terre. Que fait-on avec l’héritage qui a été reçu? Portons-nous les choix de nos ancêtres comme un lourd fardeau ou sommes nous, au contraire, portés à bout de bras par tous ceux qui nous ont précédés? Le mouvement de nos vies vient-il de notre origine ou de notre destination? Au cœur du récit, les destins liés de trois générations d’hommes qui ont vécu du fruit de la forêt. Les premiers, bûchant à la hache, les derniers, armés de machines multifonctionnelles capables de coucher en une semaine ce qu’un homme arrivait auparavant à bûcher en une année ».
• Lettre d'amour "comme un supplice chinois", Fernando Arrabal : « Espagne. Bien après 1936, le fils interroge sa mère : pourquoi et comment mon père est-il mort ? Le père de Fernando Arrabal a été condamné à mort au début de la guerre civile espagnole, puis aux travaux forcés à perpétuité. Le 4 novembre 1941, il s'est échappé et a disparu pour toujours. Le traumatisme causé par cette tragédie a poussé Arrabal à écrire cette œuvre qui est un rappel à la mémoire d'une mère accusée par son fils d'avoir trahi son père »
• Le fils de l'autre, Marc-Antoine Cyr : "La mer. Deux frères sont gardiens de phare. Leur père voit venir sa fin et se demande à qui donner l'héritage si un des deux fils est illégitime et qui plus est, si on ne sait pas lequel, la mère ayant emporté ses secrets avec elle. Les deux frères partent à la recherche de leur identité. Curés, sorcières, petite amie mystérieuse, tromperies, tous les moyens sont bons. Mais la mer décide de tout".
• Dernière lettre à Théo, Metin Arditi : « Une interprétation de la vie de Vincent Van Gogh où les éléments légendaires prennent une toute autre dimension que celle de la folie dont on l’a facilement accusé ou loué. Le sort de Vincent y apparaît alors comme la métaphore de son art avec, telle une figure de proue, celle du père méprisant, symbole de la société contemporaine qui méconnut le peintre. Le cri désespéré d’un peintre affamé qui ne rencontre qu’incompréhension, et d’un fils mal-aimé dont la révolte est le dernier recours pour obtenir un simple regard du père ».
• Inutile de tuer son père, le monde s'en charge, Pierre Ascaride : « "Mon père n’a jamais rien réussi. Un vrai manche. Il a raté une carrière de coiffeur, il n’a jamais osé vraiment être chanteur ou comédien et a détesté toute sa vie être représentant chez l’Oréal. Lui qui passait un temps fou à bricoler, n’a jamais réalisé que des faux plafonds qui s’écroulaient, des peintures dégoulineuses et des tabourets de guingois. En amour c’était pire, il a pourri la vie de ma mère en la trompant avec opiniâtreté tout en ne parvenant à rendre heureuse aucune de ses maîtresses.
Comme on dit à Marseille : « il a tout cagué ! »
Cependant la dette est énorme…. »
• Le voyage, Gérald Aubert : « Le voyage d'un père avec son fils pour lui montrer le camp de concentration où il était enfermé pendant la guerre... La destination c'est Dachau, Dachau à côté de Munich où le père a été déporté entre 1943 et 1945. Le voyage n'a rien de touristique, c'est une commémoration, un retour...Le vieux père est râleur, radoteur, il hait l'Allemagne et "les boches"... Le fils essaye de la raisonner. Mais tout d'un coup plus rien n'est innocent...
Pendant le voyage, le fils va apprendre que sa mère aussi sortait d'un camp. Elle n'en avait jamais parlé. Il apprend aussi que sa mère était enceinte lorsque celui qu'il prend pour son père l'a connue. Elle s'était fait violée par un gardien allemand du camp de concentration.
Le fils à son tour va se mettre à détester l'Allemagne... »
•Le nom du père, Messaoud Benyoucef : « un jeune homme, fils de Harki , qui a choisi, en opposition à son père, de ne plus s’appeler que S.N.P (Sans Nom Patronymique) et qui cumule les handicaps sociaux. Sa rupture de la transmission généalogique nuit évidemment à la construction de son identité. Devant l’absence des attributs de la fonction paternelle, l’enjeu réside alors pour lui dans la manière de résister aux appels offrant une compensation possible tels que l’armée ou la religion où se retrouvent la posture infantile de l’obéissance ».
• Visite d'un père à son fils, Jean-Louis Bourdon : « Un père pleurnichard et veule face à un fils cynique ».
• Littoral, Waidi Mouawad : « Wilfried, fils d'un émigré libanais au Québec, retourne au pays pour y enterrer son père, un homme qui lui était relativement inconnu. Il va découvrir ce pays en ruine, détruit par la guerre, il va y découvrir ses propres origines accompagné de son double imaginaire... »
Les sites leproscenium.com et booknode.com.
Dans l’Antiquité, les relations père-fils ont fréquemment été traitées. Pour ne citer que quelques auteurs, Eschyle avec par exemple Les Choéphores, Euripide avec Les Phéniciennes ou Electre, Aristophane dans Les guêpes, Sophocle avec Œdipe roi ont évoqué ce sujet à maintes reprises.
Du côté des auteurs modernes, nous retiendrons
• Héraclius, empereur d'Orient, Pierre Corneille : "Après un massacre, le fils de l'empereur de Constantinople a été sauvé par sa nourrice qui a fait tuer son propre enfant à sa place. Ainsi l'usurpateur chérit l'enfant de son ennemi... mais comme les substitutions sont nombreuses l'affaire se complique beaucoup jusqu'au dénouement..."
• Hamlet, William Shakespeare : "Le roi du Danemark, père d'Hamlet, est mort récemment. Son frère Claudius l'a remplacé comme roi1 et, moins de deux mois après2, a épousé Gertrude, la veuve de son frère3. Le spectre du roi apparaît alors et révèle à son fils qu'il a été assassiné par Claudius. Hamlet doit venger son père et pour mener son projet à bien simule la folie. Mais il semble incapable d'agir, et, devant l'étrangeté de son comportement, l'on en vient à se demander dans quelle mesure il a conservé sa raison. On met cette folie passagère sur le compte de l'amour qu'il porterait à Ophélie, fille de Polonius, chambellan et conseiller du roi. L'étrangeté de son comportement plonge la cour dans la perplexité. Mis en cause à mots couverts par Hamlet, Claudius perçoit le danger et décide de se débarrasser de son fantasque neveu".(Source : wikipedia
• L'avare, Jean-Baptsite Molière : « Molière décrit sous les traits d'Harpagon, un homme dévoré par l'avarice, avec tout ce que cette passion à de ridicule, d'odieux et de terrible. Harpagon est un riche bourgeois, qui prête avec de très forts taux d'intérêt, un usurier moderne, et dont la passion pour le gain va faire oublier ses devoirs de père... »
• Les fourberies de Scapin, Jean-Baptsite Molière : « Octave a épousé en secret Hyacinte, une Bohémienne, et Léandre est tombé amoureux de Zerbinette. Lorsque leurs pères respectifs rentrent de voyage avec l'intention de les marier, ils ne savent plus à qui demander de l'aide. Scapin, un valet ingénieux, promet de tout arranger ».
Nous ne mentionnerons que certaines pièces contemporaines mais vous trouverez d’autres références en interrogeant la base de données Mascarille, disponible dans les Bibliothèques municipales de Lyon.
• Tu as bien fait de venir, Paul, Louis Calaferte : "Un fils revient voir son père, à qui il ne rend visite que rarement. Sous la banalité des propos on devine qu'il a quelque chose à lui dire... Il finira par avouer que sa femme l'a quitté. Maintenant, il se retrouve seul, comme son père veuf".
• Affabulazione, Pier Paolo Pasolini :" Pasolini comme toujours entre le mythe et l'histoire : ici le mythe d'Œdipe retourné... c'est le père qui devra tuer... mais cette Affabulazione n'est peut-être qu'un rêve : un homme paisible, industriel insouciant, est révélé par une rêve monstrueux. Et voilà que cet homme commun ne peut plus vivre, prie nu sur le carrelage, ne travaille plus, interroge le monde, questionne Dieu, veut retrouver ce rêve et comprend qu'en son fils il apaisera sa souffrance..."
• L'arrestation, Jean Anouilh : « Seul le commissaire de police retraité sait que "la barrière qui sépare ceux qu'on appelle les honnêtes gens des autres est bien fragile" ce qui explique son attitude plutôt compréhensive vis à vis de Frédéric Walter, l'enfant humilié qui devient un gangster totalement antisocial...
Le petit garçon humilié, parce qu'il est le fils de la pianiste de l'hôtel, parce qu'il est un petit pauvre. Il joue avec une petite fille riche, dont la mère lui tient des discours insupportables de bonne conscience bourgeoise. Jeune homme, alors qu'il a réussi à épouser cette fille, il revient dans l'hôtel de son enfance, rencontre une jeune femme dont il tombe amoureux et qui est la maîtresse du seigneur du village. Or il sait que le seigneur du village est son véritable père et qu'il n'est pas le fils du tailleur époux de sa mère. Un jour il accompagne son amie au château et tue le vicomte, son vrai père... C'est la cavale... »
• Juste la fin du monde, Jean-Luc Lagarce : « Le fils retourne dans sa famille pour l’informer de sa mort prochaine. Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l’on se dit l’amour que l’on se porte à travers les éternelles querelles. De cette visite qu’il voulait définitive, le fils repartira sans avoir rien dit ».
• tel père, Bruno Allain : « À la mort du père, le fils revisite des épisodes de sa vie familiale et amoureuse. Pris comme l’araignée dans sa toile entre grand-père, père, enfants, cousine, épouse amante, il divague. Deux vieilles, piliers d’enterrement, ponctuent ses errements, tel un chœur antique, égrenant des remarques malicieuses et des vérités populaires. Dans son cercueil, le père console le fils de toutes ses pertes et lui signifie son départ définitif. Un adieu à l’enfance car, dit le fils: « Le sentiment d’enfance disparaît peut-être avec la mort du père… »
• Les frères Laforêt, François Archambault : « Deux fils, deux frères, les Laforêt, viennent d’apprendre le décès de leur père. S’affrontent alors deux visions du monde incarnées par le désir de rupture avec ce qui a précédé et celui d’entretenir un lien avec les ancêtres et la terre. Que fait-on avec l’héritage qui a été reçu? Portons-nous les choix de nos ancêtres comme un lourd fardeau ou sommes nous, au contraire, portés à bout de bras par tous ceux qui nous ont précédés? Le mouvement de nos vies vient-il de notre origine ou de notre destination? Au cœur du récit, les destins liés de trois générations d’hommes qui ont vécu du fruit de la forêt. Les premiers, bûchant à la hache, les derniers, armés de machines multifonctionnelles capables de coucher en une semaine ce qu’un homme arrivait auparavant à bûcher en une année ».
• Lettre d'amour "comme un supplice chinois", Fernando Arrabal : « Espagne. Bien après 1936, le fils interroge sa mère : pourquoi et comment mon père est-il mort ? Le père de Fernando Arrabal a été condamné à mort au début de la guerre civile espagnole, puis aux travaux forcés à perpétuité. Le 4 novembre 1941, il s'est échappé et a disparu pour toujours. Le traumatisme causé par cette tragédie a poussé Arrabal à écrire cette œuvre qui est un rappel à la mémoire d'une mère accusée par son fils d'avoir trahi son père »
• Le fils de l'autre, Marc-Antoine Cyr : "La mer. Deux frères sont gardiens de phare. Leur père voit venir sa fin et se demande à qui donner l'héritage si un des deux fils est illégitime et qui plus est, si on ne sait pas lequel, la mère ayant emporté ses secrets avec elle. Les deux frères partent à la recherche de leur identité. Curés, sorcières, petite amie mystérieuse, tromperies, tous les moyens sont bons. Mais la mer décide de tout".
• Dernière lettre à Théo, Metin Arditi : « Une interprétation de la vie de Vincent Van Gogh où les éléments légendaires prennent une toute autre dimension que celle de la folie dont on l’a facilement accusé ou loué. Le sort de Vincent y apparaît alors comme la métaphore de son art avec, telle une figure de proue, celle du père méprisant, symbole de la société contemporaine qui méconnut le peintre. Le cri désespéré d’un peintre affamé qui ne rencontre qu’incompréhension, et d’un fils mal-aimé dont la révolte est le dernier recours pour obtenir un simple regard du père ».
• Inutile de tuer son père, le monde s'en charge, Pierre Ascaride : « "Mon père n’a jamais rien réussi. Un vrai manche. Il a raté une carrière de coiffeur, il n’a jamais osé vraiment être chanteur ou comédien et a détesté toute sa vie être représentant chez l’Oréal. Lui qui passait un temps fou à bricoler, n’a jamais réalisé que des faux plafonds qui s’écroulaient, des peintures dégoulineuses et des tabourets de guingois. En amour c’était pire, il a pourri la vie de ma mère en la trompant avec opiniâtreté tout en ne parvenant à rendre heureuse aucune de ses maîtresses.
Comme on dit à Marseille : « il a tout cagué ! »
Cependant la dette est énorme…. »
• Le voyage, Gérald Aubert : « Le voyage d'un père avec son fils pour lui montrer le camp de concentration où il était enfermé pendant la guerre... La destination c'est Dachau, Dachau à côté de Munich où le père a été déporté entre 1943 et 1945. Le voyage n'a rien de touristique, c'est une commémoration, un retour...Le vieux père est râleur, radoteur, il hait l'Allemagne et "les boches"... Le fils essaye de la raisonner. Mais tout d'un coup plus rien n'est innocent...
Pendant le voyage, le fils va apprendre que sa mère aussi sortait d'un camp. Elle n'en avait jamais parlé. Il apprend aussi que sa mère était enceinte lorsque celui qu'il prend pour son père l'a connue. Elle s'était fait violée par un gardien allemand du camp de concentration.
Le fils à son tour va se mettre à détester l'Allemagne... »
•Le nom du père, Messaoud Benyoucef : « un jeune homme, fils de Harki , qui a choisi, en opposition à son père, de ne plus s’appeler que S.N.P (Sans Nom Patronymique) et qui cumule les handicaps sociaux. Sa rupture de la transmission généalogique nuit évidemment à la construction de son identité. Devant l’absence des attributs de la fonction paternelle, l’enjeu réside alors pour lui dans la manière de résister aux appels offrant une compensation possible tels que l’armée ou la religion où se retrouvent la posture infantile de l’obéissance ».
• Visite d'un père à son fils, Jean-Louis Bourdon : « Un père pleurnichard et veule face à un fils cynique ».
• Littoral, Waidi Mouawad : « Wilfried, fils d'un émigré libanais au Québec, retourne au pays pour y enterrer son père, un homme qui lui était relativement inconnu. Il va découvrir ce pays en ruine, détruit par la guerre, il va y découvrir ses propres origines accompagné de son double imaginaire... »
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