Question d'origine :
Bonjour Madame, bonjour Monsieur,
je me permets une nouvelle fois de solliciter vos compétences au propos d’un points de détail sur lesquels j’achoppe : un peu partout sur Internet, l’on peut lire une phrase du type « Un son de faible intensité, qui n'est plus perçu par l'homme au-delà de 4 mètres de distances, est entendu par le chien jusqu'à 25 mètres (expérience d'Engelmann) », une affirmation très probablement issue (et comme souvent édulcorée mais c’est le propre de ce vecteur communicationnel) de l’ouvrage « Dressage tendresse: Les secrets d'un maître-éducateur canin pour éduquer son chien » de Michel Hasbrouck (Leduc.s Éditions, 2016) où l’on peut lire en page 94 : « Au début du 20e siècle, les savants allemands Katz et Engelmann ont mené une expérience révélatrice. Tandis que des volontaires, à l’ouïe très fine, percevaient le bruit d’un tissu froissé jusqu’à 6 m, un chien de berger était capable de l’entendre à 25 m ! »
Sauf que malgré mes recherches, je ne trouve nulle part trace d’une quelconque expérience référencée de ce type, la seule association Katz-Engelmann qui m’ait été proposée concernant les cellules du foie (hépatocytes) des rats femelles (sic !)
Auriez-vous quant à vous accès à plus d’informations sur une telle expérience ?
Avec tous mes remerciements par avance,
bien courtoisement vôtre.
LM
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 26/12/2018 à 10h35
Bonjour,
Malgré nos recherches nous n’avons pu trouver aucune référence sérieuse aux supposées expériences de Katz et Engelmann sur l’ouïe du chien. C’est jusqu’au prénom des deux savants qui nous restent à ce jour un mystère.
En désespoir de cause, nous avons donc contacté la bibliothèque de l’Ecole nationale des services vétérinaires et avons demandé aux bibliothécaires s’ils pouvaient retrouver la trace de nos deux savants dans la littérature universitaire spécialisée.
Nous vous ferons part de leur éventuelle réponse.
Bonne journée et joyeuses fêtes.
Malgré nos recherches nous n’avons pu trouver aucune référence sérieuse aux supposées expériences de Katz et Engelmann sur l’ouïe du chien. C’est jusqu’au prénom des deux savants qui nous restent à ce jour un mystère.
En désespoir de cause, nous avons donc contacté la bibliothèque de l’Ecole nationale des services vétérinaires et avons demandé aux bibliothécaires s’ils pouvaient retrouver la trace de nos deux savants dans la littérature universitaire spécialisée.
Nous vous ferons part de leur éventuelle réponse.
Bonne journée et joyeuses fêtes.
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