Question d'origine :

Réponse du Guichet

Avatar par défaut gds_ctp - Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 07/11/2018 à 08h59
Avatar par défaut Commentaire de pcla : Publié le 16/12/2018 à 10:29
Je remercie le GS pour sa réponse, qui, après une étude approfondie, peut se résumer de la façon suivante: L'expression "taux plein" fait partie du jargon de la CNAV pour signifier, tout simplement, "pas de décote". Par exemple, pour une personne née en 1958, les âges butoirs sont 62 ans (âge à partir duquel elle peut prendre sa retraite) et 67 ans (âge dit "de taux plein automatique"). Entre ces 2 âges, si elle prend sa retraite sans avoir la totalité des trimestres requis (167 trimestres pour l'exemple pris), elle subit la "double peine": proratisation + décote. Si elle prend sa retraite au-delà de 67 ans et qu'elle "n'a pas tous ses trimestres", elle subit la proratisation seule, pas la décote. Pour l'administration, elle bénéficie du "taux plein", mais sa retraite est quand même amputée, elle n'est pas au taux maximal (50% du salaire calculé sur les 25 meilleures années pour ceux qui dépendent du régime général). Au fond, toute la difficulté de ce problème réside dans le déchiffrage du jargon de la CNAV, qui ne se met pas à la place de l'"usager" et qui complique le problème à loisir. La simple politesse voudrait qu'on évite d'utiliser son jargon professionnel quand on s'adresse à quelqu'un qui n'y est pas initié, mais c'est sans doute là beaucoup demander. Qui peut vraiment comprendre "Sa retraite de base ne sera pas maximale, même si le taux pris en compte dans le calcul de la pension est le taux plein", à part les initiés, dont je fais dorénavant partie (merci le GS)? Ce système est trop complexe, et en plus il est mal expliqué. Descartes, au secours !

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