Question d'origine :
Bonjour
J'aimerai vous poser une question sur la poule. Pourqoi on classe la poule parmis les monogastrique alors qu'elle possède deux estomacs ? Cordialement
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 17/12/2018 à 09h46
Bonjour,
Effectivement, on peut légitimement se poser cette question car les volailles sont équipées de deux estomacs et font pourtant bien partie des animaux "monogastriques" :
" Contrairement à l’estomac des mammifères monogastriques constitué d’une seule partie, celui des oiseaux comprend deux parties : d’abord le proventricule qui a un rôle chimique, puis le gésier qui a un rôle mécanique. " (source : INRA)
En réalité, les "monogastriques" (humains, porcs, chevaux, chiens, lapins, volailles, etc.) ontla même physiologie digestive qui les opposent aux ruminants . C'est ce qui est expliqué dans L'Alimentation des animaux monogastriques: porc, lapin, volailles de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) :
"Le terme de « monogastriques » est bien sûr apparu par opposition à celui de « polygastriques ». Ainsi la comparaison s’impose lorsqu’on recherche une définition.
Chez le Ruminant, les aliments sont considérablement modifiés par la flore du rumen avant de subir les dégradations déterminées par la machinerie digestive propre à l’animal. Chez le monogastrique, cette machinerie intervient en premier ; abondante seulement dans les dernières portions du tube digestif, la flore a un rôle restreint, fondé sur l’utilisation des résidus (indigestibles + endogènes) laissés par la digestion et l’absorption. Rapidement traversé par les aliments, le jabot des oiseaux n’exerce qu’une faible influence (flore amylolytique) qui n’est en rien comparable à celle du rumen.En bref, les espèces qui nous intéressent sont moins réunies par une caractéristique morphologique (un seul estomac) que par une physiologie digestive qui les oppose aux ruminants parce qu’elle attribue un rôle majeur dans l’utilisation des aliments aux capacités propres à l’animal et un rôle secondaire à la flore . L’utilisation de techniques voisines pour élever et alimenter les animaux constitue un autre point de convergence entre les espèces monogastriques à intérêt zootechnique : distribution de régimes complets et équilibrés obtenus par mélange des matières premières, élevage hors-sol et en groupes, rationnement strict à certaines périodes de vie, etc.
Lire aussi la différence entre monogastriques et herbivores : Le tout bio est-il possible ?: 90 clés pour comprendre l'agriculture biologique / Bernard Le Buanec
Bonne journée.
Effectivement, on peut légitimement se poser cette question car les volailles sont équipées de deux estomacs et font pourtant bien partie des animaux "monogastriques" :
" Contrairement à l’estomac des mammifères monogastriques constitué d’une seule partie, celui des oiseaux comprend deux parties : d’abord le proventricule qui a un rôle chimique, puis le gésier qui a un rôle mécanique. " (source : INRA)
En réalité, les "monogastriques" (humains, porcs, chevaux, chiens, lapins, volailles, etc.) ont
"
Chez le Ruminant, les aliments sont considérablement modifiés par la flore du rumen avant de subir les dégradations déterminées par la machinerie digestive propre à l’animal. Chez le monogastrique, cette machinerie intervient en premier ; abondante seulement dans les dernières portions du tube digestif, la flore a un rôle restreint, fondé sur l’utilisation des résidus (indigestibles + endogènes) laissés par la digestion et l’absorption. Rapidement traversé par les aliments, le jabot des oiseaux n’exerce qu’une faible influence (flore amylolytique) qui n’est en rien comparable à celle du rumen.
Lire aussi la différence entre monogastriques et herbivores : Le tout bio est-il possible ?: 90 clés pour comprendre l'agriculture biologique / Bernard Le Buanec
Bonne journée.
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