Question d'origine :
Bonjour dans le cadre d'un TPE de 1°S, nous souhaitons obtenir les informations suivantes : Les probabilités de morts en fonction de l'âge pour les maladies suivantes : "Cardiopathies ischémiques; AVC; Tuberculose.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 06/12/2018 à 14h35
Bonjour,
Vous ne nous avez pas dit si votre sujet concerne uniquement la France ou si vous souhaitez l’élargir à l’Europe ou au monde.
Dans le premier cas, vous trouverez toutes les informations sur le site Sante publique France qui présente à la fois le taux de mortalité que le taux d’hospitalisation par tranche d’âge et par sexe.
Il rappelle ainsi que " Les cardiopathies ischémiques (CPI), ou maladies coronariennes, recouvrent, un ensemble de troubles dus à l’insuffisance des apports en oxygène au muscle cardiaque (myocarde) du fait du développement et des complications de l’athérosclérose au niveau d’une (ou plusieurs) artère(s) coronaire(s). L’occlusion des artères coronaires peut être plus ou moins complète et plus ou moins brutale. Le défaut d’apport en oxygène qui en résulte peut entraîner des lésions du myocarde de gravité variable, de l’ischémie à la nécrose myocardique.
Cliniquement, ces lésions se traduisent par différents symptômes, de l’angor stable au syndrome coronaire aigu (SCA) et, à l’infarctus du myocarde (IDM). La souffrance myocardique peut aussi provoquer des troubles graves du rythme cardiaque et être responsable de mort subite coronaire. En outre, les lésions du myocarde peuvent être responsables d’une insuffisance cardiaque, aiguë ou chronique.
Les principaux facteurs de risque des CPI sont l’âge, le sexe masculin, le tabac, l’hypercholestérolémie, le diabète, l’obésité, l’hypertension, le stress et la sédentarité. En dépit d’une diminution importante de la mortalité par CPI depuis les années 1980, cette pathologie représente, en France, la deuxième cause de décès chez les femmes (après les maladies cérébro-vasculaires) et chez les hommes (après les cancers).
(…)
Les données recueillies à partir des certificats de décès montrent que le nombre de décès par CPI, en cause initiale, en France, s’élevait à 33 923 en 2013 dont une majorité d’hommes (58 %). Les IDM représentaient 45 % des décès par CPI et les SCA 51 %. Le taux brut de mortalité par CPI et IDM augmentait de manière exponentielle avec l’âge. Après standardisation sur l’âge, les hommes avaient un taux de mortalité par CPI plus de deux fois plus élevé que celui des femmes (77,2 vs. 31,8 pour 100 000 en 2013). Ce constat était également retrouvé pour les décès par IDM".
Quant aux Les maladies cérébro-vasculaires il précise que « les accidents vasculaires cérébraux (AVC) recouvrent un ensemble de syndromes se manifestant par l’apparition brutale d’un déficit neurologique dû à des lésions cérébrales d’origine vasculaire. On distingue deux grands types d’AVC : les AVC hémorragiques, dus à une rupture d’un vaisseau sanguin, et les AVC ischémiques consécutifs à l’obstruction d’une artère cérébrale. Les accidents ischémiques transitoires (AIT) sont des accidents vasculaires d’origine ischémique caractérisés par la régression précoce et complète des déficits neurologiques, ainsi que par l’absence d’image d’infarctus cérébral. Les AVC sont des pathologies fréquentes, graves et handicapantes. En France, ils représentent la première cause de handicap moteur non traumatique, la deuxième cause de démence derrière la maladie d’Alzheimer et la première cause de mortalité chez les femmes (la troisième chez les hommes).
La prise en charge des AVC a largement évolué en France depuis le début des années 2000 avec notamment la mise en place et le déploiement sur le territoire national d’unités neuro-vasculaires et l’autorisation de mise sur le marché d’un traitement thrombolytique (destruction du caillot obstruant une artère). Les évolutions récentes s’inscrivent dans le cadre du plan d’actions national AVC 2010-2014. Les différentes mesures ont permis des évolutions notables de la prévention, de la prise en charge et de l’organisation des filières de soins.
(…)
Les données recueillies par le CépiDc montrent que le nombre de décès par maladie cérébrovasculaire en cause initiale en France s’élevait à 32 424 en 2013 dont 58 % de femmes. Les AVC représentaient près de 97 % des décès par maladie cérébrovasculaire avec 31 346 décès en 2013 dont 13 003 chez les hommes et 18 343 chez les femmes. Après standardisation sur l’âge, les hommes avaient un taux de mortalité par maladie cérébro-vasculaire et par AVC supérieur à celui des femmes".
Tous ces chiffres – bien souvent de 2013 – sont repris et présentés dans leur rapport 2017, L’état de santé de la population en France (pdf).
Nous vous laissons poursuivre votre lecture sur ce site- qui présente aussi une analyse sur la tuberculose - que vous pourrez compléter avec les indicateurs de mortalité prématurée et évitable du Haut Conseil de la Santé Publique.
Le site ec.europa.eu vous permettra d’avoir des statistiques sur les causes de décès en Europe.
Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé vous fournira des données pour le monde dont le document sur Les défis actuels de la santé dans le monde.
Enfin, l’organisation mondiale de la santé propose des études pour chaque pays dont la France.
Vous ne nous avez pas dit si votre sujet concerne uniquement la France ou si vous souhaitez l’élargir à l’Europe ou au monde.
Dans le premier cas, vous trouverez toutes les informations sur le site Sante publique France qui présente à la fois le taux de mortalité que le taux d’hospitalisation par tranche d’âge et par sexe.
Il rappelle ainsi que " Les cardiopathies ischémiques (CPI), ou maladies coronariennes, recouvrent, un ensemble de troubles dus à l’insuffisance des apports en oxygène au muscle cardiaque (myocarde) du fait du développement et des complications de l’athérosclérose au niveau d’une (ou plusieurs) artère(s) coronaire(s). L’occlusion des artères coronaires peut être plus ou moins complète et plus ou moins brutale. Le défaut d’apport en oxygène qui en résulte peut entraîner des lésions du myocarde de gravité variable, de l’ischémie à la nécrose myocardique.
Cliniquement, ces lésions se traduisent par différents symptômes, de l’angor stable au syndrome coronaire aigu (SCA) et, à l’infarctus du myocarde (IDM). La souffrance myocardique peut aussi provoquer des troubles graves du rythme cardiaque et être responsable de mort subite coronaire. En outre, les lésions du myocarde peuvent être responsables d’une insuffisance cardiaque, aiguë ou chronique.
Les principaux facteurs de risque des CPI sont l’âge, le sexe masculin, le tabac, l’hypercholestérolémie, le diabète, l’obésité, l’hypertension, le stress et la sédentarité. En dépit d’une diminution importante de la mortalité par CPI depuis les années 1980, cette pathologie représente, en France, la deuxième cause de décès chez les femmes (après les maladies cérébro-vasculaires) et chez les hommes (après les cancers).
(…)
Les données recueillies à partir des certificats de décès montrent que le nombre de décès par CPI, en cause initiale, en France, s’élevait à 33 923 en 2013 dont une majorité d’hommes (58 %). Les IDM représentaient 45 % des décès par CPI et les SCA 51 %. Le taux brut de mortalité par CPI et IDM augmentait de manière exponentielle avec l’âge. Après standardisation sur l’âge, les hommes avaient un taux de mortalité par CPI plus de deux fois plus élevé que celui des femmes (77,2 vs. 31,8 pour 100 000 en 2013). Ce constat était également retrouvé pour les décès par IDM".
Quant aux Les maladies cérébro-vasculaires il précise que « les accidents vasculaires cérébraux (AVC) recouvrent un ensemble de syndromes se manifestant par l’apparition brutale d’un déficit neurologique dû à des lésions cérébrales d’origine vasculaire. On distingue deux grands types d’AVC : les AVC hémorragiques, dus à une rupture d’un vaisseau sanguin, et les AVC ischémiques consécutifs à l’obstruction d’une artère cérébrale. Les accidents ischémiques transitoires (AIT) sont des accidents vasculaires d’origine ischémique caractérisés par la régression précoce et complète des déficits neurologiques, ainsi que par l’absence d’image d’infarctus cérébral. Les AVC sont des pathologies fréquentes, graves et handicapantes. En France, ils représentent la première cause de handicap moteur non traumatique, la deuxième cause de démence derrière la maladie d’Alzheimer et la première cause de mortalité chez les femmes (la troisième chez les hommes).
La prise en charge des AVC a largement évolué en France depuis le début des années 2000 avec notamment la mise en place et le déploiement sur le territoire national d’unités neuro-vasculaires et l’autorisation de mise sur le marché d’un traitement thrombolytique (destruction du caillot obstruant une artère). Les évolutions récentes s’inscrivent dans le cadre du plan d’actions national AVC 2010-2014. Les différentes mesures ont permis des évolutions notables de la prévention, de la prise en charge et de l’organisation des filières de soins.
(…)
Les données recueillies par le CépiDc montrent que le nombre de décès par maladie cérébrovasculaire en cause initiale en France s’élevait à 32 424 en 2013 dont 58 % de femmes. Les AVC représentaient près de 97 % des décès par maladie cérébrovasculaire avec 31 346 décès en 2013 dont 13 003 chez les hommes et 18 343 chez les femmes. Après standardisation sur l’âge, les hommes avaient un taux de mortalité par maladie cérébro-vasculaire et par AVC supérieur à celui des femmes".
Tous ces chiffres – bien souvent de 2013 – sont repris et présentés dans leur rapport 2017, L’état de santé de la population en France (pdf).
Nous vous laissons poursuivre votre lecture sur ce site- qui présente aussi une analyse sur la tuberculose - que vous pourrez compléter avec les indicateurs de mortalité prématurée et évitable du Haut Conseil de la Santé Publique.
Le site ec.europa.eu vous permettra d’avoir des statistiques sur les causes de décès en Europe.
Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé vous fournira des données pour le monde dont le document sur Les défis actuels de la santé dans le monde.
Enfin, l’organisation mondiale de la santé propose des études pour chaque pays dont la France.
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