9 FEMMES ET 6 HOMMES
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 01/12/2018 à 00h43
409 vues
Question d'origine :
Bonjour, nous recherchons des pièces de théâtres avec 9 femmes et 6hommes.
Pourriez vous nous aider?
Merci beaucoup!
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 03/12/2018 à 11h15
Bonjour,
Nous avons effectué une recherche dans Mascarille, base de connaissance du théâtre :
• La sauvage, Jean Anouilh (pièce noire)
« Les parents de Thérèse Tarde sont des musiciens de bastringue prêts à la vendre pour de l'argent.
Elle va rencontrer un riche pianiste virtuose, Florent France, mais ne voudra pas finalement accéder à ce bonheur qui lui est offert.
A la veille de son mariage, elle partira discrètement sans déranger Florent qui compose en faisant cet aveu :
"Il y aura toujours un chien perdu quelque part qui m'empêchera d'être heureuse...".
"Au bout du désespoir, il y a une blanche clairière où on est presque heureux"... »
• Je m'appelle Non, Liliane Atlan
Elle vit dans une famille riche à Marseille.
Elle s'appelle Non, elle a quatorze ans et elle refuse de se nourrir....
Pourquoi ? Tous, autour d'elle, s'inquiètent, comment l'aider ? Comment la guérir ?
Devenue Vieille Non, elle se souvient de son chemin, de ces portes qu'elle a dû franchir pour comprendre ce à quoi elle a dit non, ce pourquoi elle dira oui.
Commentaire
1997.
Pour jeune public à partir de 13 ans.
Huit à quinze personnages.
Adapté de "Les Passants".
• Quality Street, Sir James Matthew Barrie
Le beau Valentin Brown préfère s'engager dans l'armée plutôt que de demander en mariage la douce et tendre Miss Phœbe Throssel.
Dix ans plus tard, lorsqu'il revient, Phœbe et sa sœur dirigent une petite école, l'amoureuse est devenue triste et terne.
Phœbe se déguise en jeune fille, Miss Livvy, qu'elle fait passer pour sa nièce. La "nièce" a un succès fou, mais Brown déclare qu'il préfère la sage Phœbe à la conduite légère de Miss Livvy.
• Le Pied de mouton, Charles Théodore Cogniard, Jean Hippolyte Cogniard, Hector Crémieux (féérie)
• Le Labyrinthe, Siegfried Lenz
Un policier vient interroger les sœurs Elfi et Trudi et leur demi-frère et servant Artus au sujet de plusieurs disparitions étranges de personnes qui ont été vues pour la dernière fois sur leur terrain – mais il entre dans une mystérieuse cabane-labyrinthe et n'en ressort plus. Trudi et Elfi envoient Artus à sa recherche mais il ne revient plus non plus.
Le soir, lors d'un dîner avec leur tante Marlies, les trois femmes évoquent ce labyrinthe – dans lequel les sœurs ne sont jamais entrées – et toutes ces disparitions, avec gourmandise : un homme disparu est un homme de moins à faire souffrir une femme. Marlies et Elfi échafaudent même la création d'une agence dédiée à la disparition des maris mais Trudi est moins enthousiaste, elle qui a été amoureuse et a failli quitter sa maison et sa sœur, si son fiancé n'avait pas mystérieusement disparu au dernier moment.
Plus tard, l'agence ayant été fondée, celle-ci est obligée de fermer temporairement, pour excès de demandes ; les clientes potentielles défilent. Trudi y travaille malgré ses réticences initiales, elle discute avec les maris et les fait entrer dans le labyrinthe. Bien qu'elle commence à avoir des scrupules, elle accepte de s'occuper du vingt-cinquième et dernier client de la journée – qui n'est autre que son ancien fiancé Burckhardt Knopf. Celui-ci lui raconte ce qui s'est passé, jadis, quand il a disparu : Elsi lui a déclaré son amour et a voulu partir avec lui. Trudi avertit Knopf de ne pas aller dans le labyrinthe et elle se dispute avec sa sœur. Finalement Knopf pénètre dans le labyrinthe – avec Elsi. Ensuite, Trudi fait venir deux agents de police, pour porter plainte contre elle-même, sa sœur et sa tante, mais les policiers la prennent pour une vieille folle et ne prennent pas sa déposition.
Regard du traducteur
C'est une comédie noire dans le genre de la farce de Joseph Kesselring Arsenic et vieilles dentelles, avec des vieilles retraitées bien à tous les égards qui commettent des atrocités tout en discourant poliment autour de tartines de miel et chocolat chaud.
Les rapports de couple hétérosexuel sont traités – à la manière de la comédie – avec exagération, il n'y a pas de juste milieu entre la pauvre femme victime, par aveuglement et amour romantique, de son mari-bourreau et la virago misandre qui déteste les hommes par déception et mauvaise expérience.
Mais dans cette attitude qui fait dire à la tante Marlies que « cela existera toujours ce déni de soi-même qu'on nomme amour... » (p. 33), il y a un discours quasi féministe, dans ce que font et disent ces personnages, une défense des femmes victimes de violences – physiques ou morales – conjugales. Un discours qui reste audible, bien qu'il soit traité avec ironie par l'auteur et que la pièce le désavoue à la fin, avec les deux sœurs qui, toutes les deux par amour pour Knopf, se sacrifient.
Il s'agit d'une adaptation d'un élément d'une longue nouvelle de Lenz, Landesbühne, qui raconte plusieurs histoires entrecroisées : celle de deux prisonniers en particulier, du pénitencier d'Isenbüttel, d'une tentative d'évasion d'un autre groupe de prisonniers, d'une troupe de théâtre qui vient y jouer deux pièces, des pièces jouées…
Comme Le Labyrinthe utilise uniquement la pièce dans la nouvelle, le texte n'utilise aucune voix off ou figure de narrateur, tout se passe dans les dialogues. Certes, c'est fondamentalement une pièce de conversation, mais avec des révélations subites, des énormités et exagérations qui amènent un aspect théâtral. La langue paraît assez transparente, elle sert à véhiculer le contenu (comme souvent dans une comédie) plus qu'à être une œuvre d'art en elle-même.
• Village, Françoise Pillet (pour jeune public)
Dans ce village, le cours des choses est soudain bouleversé : la lune a disparu, et surtout plus personne ne peut lire le courrier à travers les enveloppes. Alors on invente, on fait semblant, et les destinées changent de cap, pour le meilleur et pour le pire.
• Jeannot trois yeux, Julian Quintanilla
Clémence et Prudent n'ont jamais pu avoir d'enfant. Ils ont rendez-vous dans un orphelinat afin d'en adopter un mais la Mère supérieure n'en a qu'un seul. Avant de le voir, le couple doit accepter de l'aimer comme leur propre fils. Car jeannot est différent : il a trois yeux...
• La défunte ; suivi de Pardonne-moi de me trahir, Nelson Rodrigues
Un quartier populaire de Rio à la fin des années 1940. Zulmira est une jeune femme qui cherche à donner un sens à sa vie. Mariée à Tuninho, chômeur et grand amateur de foot, elle décide d’aller voir une cartomancienne. Celle-ci lui conseille de se méfier d’une femme blonde, dans laquelle elle reconnaît Glorinha, sa cousine et voisine. À la suite de cette révélation, elle décide de se convertir à une nouvelle religion. Aucune de ses démarches ne parvient à l’apaiser. Une seule issue possible à ses yeux : la perspective de sa mort prochaine et de funérailles somptueuses. Elle demande à son mari de contacter Pimentel, l’homme le plus riche du quartier, pour qu’il obtienne l’argent nécessaire à l’enterrement. Tuninho découvre alors que Pimentel était l’amant de Zulmira.
• Shéhérazade, Jules Supervielle
Shazénian, trompé par sa femme arrive au palais de son frère Shariar, a qui la même mésaventure survient. Brutal, et pour éviter que cela ne se reproduise, il lui faudra tous les soirs une nouvelle épouse qui le lendemain matin sera la proie du bourreau..
Shéhérazade s'en émeut et parvient à se faire épouser... Son exécution sera sans cesse renvoyée au lendemain par un sultan de plus en plus amoureux.
Pas assez pour ne pas jeter les yeux sur la sœur de Shéhérazade, Dinarzade..
Un jour qu'il fait boire un philtre de vérité à son frère, celui-ci avoue son amour pour Shéhérazade. Colère terrible... il fera trancher les mains aux deux coupables... Heureusement le cheval volant viendra les délivrer, Shazénian deviendra le maître et la paix sera rétablie...
A consulter également :
- Bibliographies thématiques de pièces pour adultes
- Recherche de pièces de théâtre enfant en fonction du nombre de personnages
- Bibliographies thématiques pour enfants et adolescents.
Bonne journée.
Nous avons effectué une recherche dans Mascarille, base de connaissance du théâtre :
• La sauvage, Jean Anouilh (pièce noire)
« Les parents de Thérèse Tarde sont des musiciens de bastringue prêts à la vendre pour de l'argent.
Elle va rencontrer un riche pianiste virtuose, Florent France, mais ne voudra pas finalement accéder à ce bonheur qui lui est offert.
A la veille de son mariage, elle partira discrètement sans déranger Florent qui compose en faisant cet aveu :
"Il y aura toujours un chien perdu quelque part qui m'empêchera d'être heureuse...".
"Au bout du désespoir, il y a une blanche clairière où on est presque heureux"... »
• Je m'appelle Non, Liliane Atlan
Elle vit dans une famille riche à Marseille.
Elle s'appelle Non, elle a quatorze ans et elle refuse de se nourrir....
Pourquoi ? Tous, autour d'elle, s'inquiètent, comment l'aider ? Comment la guérir ?
Devenue Vieille Non, elle se souvient de son chemin, de ces portes qu'elle a dû franchir pour comprendre ce à quoi elle a dit non, ce pourquoi elle dira oui.
1997.
Pour jeune public à partir de 13 ans.
Huit à quinze personnages.
Adapté de "Les Passants".
• Quality Street, Sir James Matthew Barrie
Le beau Valentin Brown préfère s'engager dans l'armée plutôt que de demander en mariage la douce et tendre Miss Phœbe Throssel.
Dix ans plus tard, lorsqu'il revient, Phœbe et sa sœur dirigent une petite école, l'amoureuse est devenue triste et terne.
Phœbe se déguise en jeune fille, Miss Livvy, qu'elle fait passer pour sa nièce. La "nièce" a un succès fou, mais Brown déclare qu'il préfère la sage Phœbe à la conduite légère de Miss Livvy.
• Le Pied de mouton, Charles Théodore Cogniard, Jean Hippolyte Cogniard, Hector Crémieux (féérie)
• Le Labyrinthe, Siegfried Lenz
Un policier vient interroger les sœurs Elfi et Trudi et leur demi-frère et servant Artus au sujet de plusieurs disparitions étranges de personnes qui ont été vues pour la dernière fois sur leur terrain – mais il entre dans une mystérieuse cabane-labyrinthe et n'en ressort plus. Trudi et Elfi envoient Artus à sa recherche mais il ne revient plus non plus.
Le soir, lors d'un dîner avec leur tante Marlies, les trois femmes évoquent ce labyrinthe – dans lequel les sœurs ne sont jamais entrées – et toutes ces disparitions, avec gourmandise : un homme disparu est un homme de moins à faire souffrir une femme. Marlies et Elfi échafaudent même la création d'une agence dédiée à la disparition des maris mais Trudi est moins enthousiaste, elle qui a été amoureuse et a failli quitter sa maison et sa sœur, si son fiancé n'avait pas mystérieusement disparu au dernier moment.
Plus tard, l'agence ayant été fondée, celle-ci est obligée de fermer temporairement, pour excès de demandes ; les clientes potentielles défilent. Trudi y travaille malgré ses réticences initiales, elle discute avec les maris et les fait entrer dans le labyrinthe. Bien qu'elle commence à avoir des scrupules, elle accepte de s'occuper du vingt-cinquième et dernier client de la journée – qui n'est autre que son ancien fiancé Burckhardt Knopf. Celui-ci lui raconte ce qui s'est passé, jadis, quand il a disparu : Elsi lui a déclaré son amour et a voulu partir avec lui. Trudi avertit Knopf de ne pas aller dans le labyrinthe et elle se dispute avec sa sœur. Finalement Knopf pénètre dans le labyrinthe – avec Elsi. Ensuite, Trudi fait venir deux agents de police, pour porter plainte contre elle-même, sa sœur et sa tante, mais les policiers la prennent pour une vieille folle et ne prennent pas sa déposition.
C'est une comédie noire dans le genre de la farce de Joseph Kesselring Arsenic et vieilles dentelles, avec des vieilles retraitées bien à tous les égards qui commettent des atrocités tout en discourant poliment autour de tartines de miel et chocolat chaud.
Les rapports de couple hétérosexuel sont traités – à la manière de la comédie – avec exagération, il n'y a pas de juste milieu entre la pauvre femme victime, par aveuglement et amour romantique, de son mari-bourreau et la virago misandre qui déteste les hommes par déception et mauvaise expérience.
Mais dans cette attitude qui fait dire à la tante Marlies que « cela existera toujours ce déni de soi-même qu'on nomme amour... » (p. 33), il y a un discours quasi féministe, dans ce que font et disent ces personnages, une défense des femmes victimes de violences – physiques ou morales – conjugales. Un discours qui reste audible, bien qu'il soit traité avec ironie par l'auteur et que la pièce le désavoue à la fin, avec les deux sœurs qui, toutes les deux par amour pour Knopf, se sacrifient.
Il s'agit d'une adaptation d'un élément d'une longue nouvelle de Lenz, Landesbühne, qui raconte plusieurs histoires entrecroisées : celle de deux prisonniers en particulier, du pénitencier d'Isenbüttel, d'une tentative d'évasion d'un autre groupe de prisonniers, d'une troupe de théâtre qui vient y jouer deux pièces, des pièces jouées…
Comme Le Labyrinthe utilise uniquement la pièce dans la nouvelle, le texte n'utilise aucune voix off ou figure de narrateur, tout se passe dans les dialogues. Certes, c'est fondamentalement une pièce de conversation, mais avec des révélations subites, des énormités et exagérations qui amènent un aspect théâtral. La langue paraît assez transparente, elle sert à véhiculer le contenu (comme souvent dans une comédie) plus qu'à être une œuvre d'art en elle-même.
• Village, Françoise Pillet (pour jeune public)
Dans ce village, le cours des choses est soudain bouleversé : la lune a disparu, et surtout plus personne ne peut lire le courrier à travers les enveloppes. Alors on invente, on fait semblant, et les destinées changent de cap, pour le meilleur et pour le pire.
• Jeannot trois yeux, Julian Quintanilla
Clémence et Prudent n'ont jamais pu avoir d'enfant. Ils ont rendez-vous dans un orphelinat afin d'en adopter un mais la Mère supérieure n'en a qu'un seul. Avant de le voir, le couple doit accepter de l'aimer comme leur propre fils. Car jeannot est différent : il a trois yeux...
• La défunte ; suivi de Pardonne-moi de me trahir, Nelson Rodrigues
Un quartier populaire de Rio à la fin des années 1940. Zulmira est une jeune femme qui cherche à donner un sens à sa vie. Mariée à Tuninho, chômeur et grand amateur de foot, elle décide d’aller voir une cartomancienne. Celle-ci lui conseille de se méfier d’une femme blonde, dans laquelle elle reconnaît Glorinha, sa cousine et voisine. À la suite de cette révélation, elle décide de se convertir à une nouvelle religion. Aucune de ses démarches ne parvient à l’apaiser. Une seule issue possible à ses yeux : la perspective de sa mort prochaine et de funérailles somptueuses. Elle demande à son mari de contacter Pimentel, l’homme le plus riche du quartier, pour qu’il obtienne l’argent nécessaire à l’enterrement. Tuninho découvre alors que Pimentel était l’amant de Zulmira.
• Shéhérazade, Jules Supervielle
Shazénian, trompé par sa femme arrive au palais de son frère Shariar, a qui la même mésaventure survient. Brutal, et pour éviter que cela ne se reproduise, il lui faudra tous les soirs une nouvelle épouse qui le lendemain matin sera la proie du bourreau..
Shéhérazade s'en émeut et parvient à se faire épouser... Son exécution sera sans cesse renvoyée au lendemain par un sultan de plus en plus amoureux.
Pas assez pour ne pas jeter les yeux sur la sœur de Shéhérazade, Dinarzade..
Un jour qu'il fait boire un philtre de vérité à son frère, celui-ci avoue son amour pour Shéhérazade. Colère terrible... il fera trancher les mains aux deux coupables... Heureusement le cheval volant viendra les délivrer, Shazénian deviendra le maître et la paix sera rétablie...
- Bibliographies thématiques de pièces pour adultes
- Recherche de pièces de théâtre enfant en fonction du nombre de personnages
- Bibliographies thématiques pour enfants et adolescents.
Bonne journée.
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