Question d'origine :
Bonjour, cela fait depuis plus de 10 ans que je suis atteint d'une alopécie androgénétique.. j'ai les cheveux diffus et clairsemé..les produits chimiques m'ont bousillé les cheveux.
J'ai vu sur le site ci-dessous que l'ail peu être efficace, mais si suffisait de prendre des simples produits naturels pour avoir de la repousse de cheveux.Votre avis sur la question, merci
ail pour alopéciehttps://www.mr-plantes.com/2016/09/ail-cru/
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 21/11/2018 à 12h11
Bonjour,
Tout d’abord, rappelons qu’étant de simples bibliothécaires, nous ne pouvons en aucun cas affirmer une quelconque expertise médicale.
Ceci étant dit, nous aurions tendances à prendre les informations diffusées par mr-plantes avec beaucoup de prudence.
Selon dermato-info.fr, site de la Société française de dermatologie, l’alopécie androgénétique n’est pas une maladie, mais un phénomène naturel d’origine essentiellement hormonale :
« C'est une évolution très banale et fréquente de la vie normale du cheveu. La calvitie, ou alopécie androgénétique, qui n'est pas une maladie, débute après la puberté, le plus souvent avant quarante ans. Elle touche environ 15% des hommes à l'âge de 20 ans, 30% à 30 ans et un sur deux à cinquante ans. […] La calvitie dépend de certaines hormones mâles (les androgènes), d'où le nom scientifique d'alopécie androgénétique. Il n'y a jamais de calvitie chez les eunuques ou les castras d'opéra : pas d'androgènes, pas de calvitie. Les hormones mâles jouent un rôle clé dans le mécanisme de ce type de perte des cheveux, ce qui explique également que la calvitie masculine ne débute qu'après la puberté. […] La testostérone est en cause dans la calvitie mais indirectement. Cette hormone doit être transformée en dihydrotestostérone (DHT) par une enzyme, la 5 alpha réductase, pour devenir active et provoquer la chute des cheveux. […]Puis, le follicule meurt et disparaît. C'est contre cette transformation hormonale que sont dirigés certains médicaments en empêchant la transformation de la testostérone en DHT. […] Dans « androgénétique », il y a aussi le terme « génétique ». On retrouve, en effet, très « souvent des problèmes de chute de cheveux chez l'un des parents ou l'un des grands-parents. Mais ce n'est pas systématique car la transmission par les chromosomes peut sauter une ou deux générations. Parfois, une partie des gènes nécessaires est amenée par la mère et une autre partie par le père, alors qu'aucun des deux ne présente de chute des cheveux. […] Le stress peut avoir un rôle mineur (de l'ordre de 10%) dans l'intensité ou la date de début de la perte des cheveux. »
Aucune des sources sérieuses que nous avons consultées ne semble suggérer que l’ail ait une influence déterminante sur les hormones – et encore moins sur les gènes ! Et pourtant, il est unanimement salué pour ses nombreuses propriétés médicinales : antiseptique naturel (du fait de la présence d’allicine), antihypertenseur, antifongique, il aurait tendance à diminuer l’incidence de certains cancers.
(Sources : Le dictionnaire des plantes médicinales [Livre] / Max Rombi, Dominique Robert ; avec la participation de Didier Guédon, Christelle Rosier-Sala, Elsa Renzacci et Du bon usage des plantes qui soignent [Livre] /Jacques Fleurentin ; photographies de Jean-Claude Hayon ; préface de Jean-Marie Pelt)
Sans qu’aucune source fiable ne nous l’ait explicitement énoncé, on peut raisonnable que, du fait de ses propriétés antifongiques, l’ail ait une influence sur la chute des cheveux, mais moins sur l’alopécie androgénétique, mais la teigne, autre atteinte de la pilosité dont vous trouverez de ragoutantes images sur dermato-info.fr…
Par ailleurs, comme la plupart des produits contenant un principe actif, l’ail est bénéfique tant qu’il est consommé en quantités raisonnables. L’excès, en revanche peut entraîner des désagréments, notamment en cas d’application cutanée :
« Même en applications locales, le « remède » n'est pas anodin et peut provoquer des nécroses localisées de la peau. »
(Source : futura-sciences.com)
Il existe cependant des traitements contre l’alopécie.Votre médecin ou un dermatologue seront les mieux placés pour vous conseiller celui qui vous conviendra le mieux.
Bonne journée.
Tout d’abord, rappelons qu’étant de simples bibliothécaires, nous ne pouvons en aucun cas affirmer une quelconque expertise médicale.
Ceci étant dit, nous aurions tendances à prendre les informations diffusées par mr-plantes avec beaucoup de prudence.
Selon dermato-info.fr, site de la Société française de dermatologie, l’alopécie androgénétique n’est pas une maladie, mais un phénomène naturel d’origine essentiellement hormonale :
« C'est une évolution très banale et fréquente de la vie normale du cheveu. La calvitie, ou alopécie androgénétique, qui n'est pas une maladie, débute après la puberté, le plus souvent avant quarante ans. Elle touche environ 15% des hommes à l'âge de 20 ans, 30% à 30 ans et un sur deux à cinquante ans. […] La calvitie dépend de certaines hormones mâles (les androgènes), d'où le nom scientifique d'alopécie androgénétique. Il n'y a jamais de calvitie chez les eunuques ou les castras d'opéra : pas d'androgènes, pas de calvitie. Les hormones mâles jouent un rôle clé dans le mécanisme de ce type de perte des cheveux, ce qui explique également que la calvitie masculine ne débute qu'après la puberté. […] La testostérone est en cause dans la calvitie mais indirectement. Cette hormone doit être transformée en dihydrotestostérone (DHT) par une enzyme, la 5 alpha réductase, pour devenir active et provoquer la chute des cheveux. […]Puis, le follicule meurt et disparaît. C'est contre cette transformation hormonale que sont dirigés certains médicaments en empêchant la transformation de la testostérone en DHT. […] Dans « androgénétique », il y a aussi le terme « génétique ». On retrouve, en effet, très « souvent des problèmes de chute de cheveux chez l'un des parents ou l'un des grands-parents. Mais ce n'est pas systématique car la transmission par les chromosomes peut sauter une ou deux générations. Parfois, une partie des gènes nécessaires est amenée par la mère et une autre partie par le père, alors qu'aucun des deux ne présente de chute des cheveux. […] Le stress peut avoir un rôle mineur (de l'ordre de 10%) dans l'intensité ou la date de début de la perte des cheveux. »
Aucune des sources sérieuses que nous avons consultées ne semble suggérer que l’ail ait une influence déterminante sur les hormones – et encore moins sur les gènes ! Et pourtant, il est unanimement salué pour ses nombreuses propriétés médicinales : antiseptique naturel (du fait de la présence d’allicine), antihypertenseur, antifongique, il aurait tendance à diminuer l’incidence de certains cancers.
(Sources : Le dictionnaire des plantes médicinales [Livre] / Max Rombi, Dominique Robert ; avec la participation de Didier Guédon, Christelle Rosier-Sala, Elsa Renzacci et Du bon usage des plantes qui soignent [Livre] /Jacques Fleurentin ; photographies de Jean-Claude Hayon ; préface de Jean-Marie Pelt)
Sans qu’aucune source fiable ne nous l’ait explicitement énoncé, on peut raisonnable que, du fait de ses propriétés antifongiques, l’ail ait une influence sur la chute des cheveux, mais moins sur l’alopécie androgénétique, mais la teigne, autre atteinte de la pilosité dont vous trouverez de ragoutantes images sur dermato-info.fr…
Par ailleurs, comme la plupart des produits contenant un principe actif, l’ail est bénéfique tant qu’il est consommé en quantités raisonnables. L’excès, en revanche peut entraîner des désagréments, notamment en cas d’application cutanée :
« Même en applications locales, le « remède » n'est pas anodin et peut provoquer des nécroses localisées de la peau. »
(Source : futura-sciences.com)
Il existe cependant des traitements contre l’alopécie.
Bonne journée.
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