Question d'origine :
Bonsoir, pourquoi appelle-t-on la police des polices des boeufs carottes?
merci
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 12/11/2018 à 15h50
Bonjour,
Le Dictionnaire de l’argot Français et de ses origines rapporte que « le nom donné aux policiers membres de l’Inspection générale des Services : La maison bœuf carottes, c’est l’I.G.S., l’Inspection générale des services, la police de la police. Elle tire son nom du fait qu’après y être passé le malheureux poulet, sanctionné, mis à pied ou chassé, n’a plus droit à son menu qu’à du bœuf carottes (Larue).
Etymologie. 1969, Larue. Le film « les Ripoux » (1984) donne une autre explication de cette locution : on laisse « mitonner » le policier qui fait l’objet de l’enquête, sans jamais s’adresser directement à lui ».
Vous trouverez de semblables explications dans le Dictionnaire des expressions et locutions ainsi que sur le site expressio.fr :
« La première, donnée par André Larue (dans 'Les flics' en 1969) viendrait du fait qu'une fois qu'un policier est passé à la moulinette de la police des polices et a été mis à pied, voire 'démissionné', il ne lui reste plus que la possibilité d'avoir du boeuf aux carottes à son menu, plat supposé peu cher donc au coût adapté à son nouveau budget.
La seconde est proposée en 1984 dans le film "Les Ripoux" de Claude Zidi, selon lequel l'IGS laisse longuement mitonner ou mijoter le présumé coupable[1], comme on le ferait d'un bon boeuf aux carottes ».
Le Dictionnaire de l’argot Français et de ses origines rapporte que « le nom donné aux policiers membres de l’Inspection générale des Services : La maison bœuf carottes, c’est l’I.G.S., l’Inspection générale des services, la police de la police. Elle tire son nom du fait qu’après y être passé le malheureux poulet, sanctionné, mis à pied ou chassé, n’a plus droit à son menu qu’à du bœuf carottes (Larue).
Etymologie. 1969, Larue. Le film « les Ripoux » (1984) donne une autre explication de cette locution : on laisse « mitonner » le policier qui fait l’objet de l’enquête, sans jamais s’adresser directement à lui ».
Vous trouverez de semblables explications dans le Dictionnaire des expressions et locutions ainsi que sur le site expressio.fr :
« La première, donnée par André Larue (dans 'Les flics' en 1969) viendrait du fait qu'une fois qu'un policier est passé à la moulinette de la police des polices et a été mis à pied, voire 'démissionné', il ne lui reste plus que la possibilité d'avoir du boeuf aux carottes à son menu, plat supposé peu cher donc au coût adapté à son nouveau budget.
La seconde est proposée en 1984 dans le film "Les Ripoux" de Claude Zidi, selon lequel l'IGS laisse longuement mitonner ou mijoter le présumé coupable[1], comme on le ferait d'un bon boeuf aux carottes ».
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