Des lycées de jeunes filles? Pourquoi pas des casernes de je
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 02/11/2018 à 10h42
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Question d'origine :
Bonjour
Je recherche la source du texte suivant, qui est cité sur plusieurs sites web, mais ne figure apparemment pas dans Le Gaulois du 25 novembre 1880, que j'ai consulté sur le site Gallica.
Pourriez-vous m'aider?
Je vous remercie.
Sandra Montant
Des lycées de jeunes filles? Pourquoi pas des casernes de jeunes filles ! (...), On croit rêver (...). A part quelques bachelières, quelques doctoresses et quelques sages-femmes, la jeune fille française, élevée dans la protection vigilante de la famille, avait été avec soin préservée de l'éducation garçonnière et des brutalités de la science. Elle grandissait parmi les sourires et les joies, comme une fleur dans le soleil ; elle grandissait dans une poétique ignorance des mystères des choses (...). Et cette paix candide de jeune fille, cette délicieuse floraison de pudiques désirs, ces élans d'idéale bonté qui plus tard font l'amour de l'épouse, le dévouement de la femme et le sacrifice de la mère, tout ce charme exquis, toute cette poésie, tout ce respect qui fait que le vice lui-même se tait, se découvre et recule devant nos enfants comme devant l'apparition des grands paradis perdus, tout cela va disparaître ! On va supprimer la jeune fille (...). Assez de ces petites niaises qui croient à l'ange gardien, au bonhomme de Noël, aux bébés qui naissent sous les choux. La science de l'État se chargera de souffler sur ces illusions enfantines. M. Paul Bert1 leur prouvera, scalpel en main et tablier au ventre, qu'il n'y a ni Dieu, ni diable, ni devoirs, ni justice, ni vertu, ni choux ; qu'il n'y a que des sensations, que des jouissances, une République et de la matière. On leur apprendra tout, même la rébellion contre la famille, même l'impureté. Elles n'auront même pas été vierges avant de devenir femmes (...).
Le Gaulois, 25 novembre 1880.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 05/11/2018 à 09h59
Bonjour,
Si vous avez consulté le numéro du Gaulois du 25 novembre 1880 sur Gallica, vous êtes passé devant cet article sans le voir. Il faut reconnaître que son titre « Fleurs et fruits » n’est pas très évocateur et que les phrases de votre citation sont disséminées dans le texte (mais bien présentes). Nous vous laissons donc lire ce cri du cœur enflammé de la Comtesse de Raveterre à sa chère amie la marquise de Beauplaisir en première page du journal.
Bonne journée.
Si vous avez consulté le numéro du Gaulois du 25 novembre 1880 sur Gallica, vous êtes passé devant cet article sans le voir. Il faut reconnaître que son titre « Fleurs et fruits » n’est pas très évocateur et que les phrases de votre citation sont disséminées dans le texte (mais bien présentes). Nous vous laissons donc lire ce cri du cœur enflammé de la Comtesse de Raveterre à sa chère amie la marquise de Beauplaisir en première page du journal.
Bonne journée.
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