Question d'origine :
Bonjour,
J'ai découvert par un article du Nouveau Journal en date du 24/04/1929 que quatre ouvriers du cantonnement chinois de Saint-Fons ont été exécutés pour rébellion pendant la première guerre mondiale (ou peu après, je n'ai pas date plus précise). Cette information a-t-elle été relayée dans la presse de l'époque ?
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 05/11/2018 à 13h56
Bonjour,
Dans une de nos réponses portant sur l’usine de la Poudrière à Saint Fons nous évoquions effectivement la présence d’étrangers et notamment de chinois sans pour autant parler d’exécution dont nous ne trouvons aucune trace.
Une recherche dans la presse locale via les bibliothèques numériques Numelyo et Gallica n’a rien donné alors que la presse n'est pas avare de détails lorsqu'il s'agit de décrire les exactions commises par des chinois.
Dans l’article Une immigration oubliée : les travailleurs chinois de la grande guerre Philippe Videlier s’intéresse à cette main-d’œuvre mais ne mentionne pas ces quatre condamnations :
« Les archives militaires, celles du Fort de Vincennes, tenues comme doivent l’être des archives militaires, nous apprennent qu’à Saint-Fons, dans cette banlieue sud qui fut le berceau de la chimie, les services de la main d’œuvre comptabilisaient 1001 Chinois, au 1eaoût 1917, travaillant dans deux poudreries, sur un total de 4390 ouvriers (...) l’état civil enregistre une autre forme de comptabilité : celle des morts. Pendant les années de la Grande Guerre, à Saint-Fons, bien loin du front, un mort sur trois est étranger, plus de la moitié en 1918. Cette année là 11 Chinois passent de vie à trépas dans ce coin empli de fumées, loin du pays de leurs ancêtres… »
Dans, Les travailleurs chinois recrutés par la France pendant la Guerre, Yves Tsao mentionne qu’en juillet 1917, 78 ouvriers de Saint-Fons prirent le chemin de la prison et indique aussi que Ouang Sing Kouan, matricule n° 8821, Houang Tsou Yu, matricule n° 8845, Tchang Sio Li, matricule n° 8859 et Tchang Se Ying, matricule n’° 17452 abandonnèrent de concert le 7 mai 1918 le groupement de la poudrerie nouvelle de Saint-Fons mais n’évoque nullement d’exécution.
L’ouvrage les travailleurs chinois en France dans la première guerre mondiale n’aborde pas plus ce sujet.
Dans une de nos réponses portant sur l’usine de la Poudrière à Saint Fons nous évoquions effectivement la présence d’étrangers et notamment de chinois sans pour autant parler d’exécution dont nous ne trouvons aucune trace.
Une recherche dans la presse locale via les bibliothèques numériques Numelyo et Gallica n’a rien donné alors que la presse n'est pas avare de détails lorsqu'il s'agit de décrire les exactions commises par des chinois.
Dans l’article Une immigration oubliée : les travailleurs chinois de la grande guerre Philippe Videlier s’intéresse à cette main-d’œuvre mais ne mentionne pas ces quatre condamnations :
« Les archives militaires, celles du Fort de Vincennes, tenues comme doivent l’être des archives militaires, nous apprennent qu’à Saint-Fons, dans cette banlieue sud qui fut le berceau de la chimie, les services de la main d’œuvre comptabilisaient 1001 Chinois, au 1eaoût 1917, travaillant dans deux poudreries, sur un total de 4390 ouvriers (...) l’état civil enregistre une autre forme de comptabilité : celle des morts. Pendant les années de la Grande Guerre, à Saint-Fons, bien loin du front, un mort sur trois est étranger, plus de la moitié en 1918. Cette année là 11 Chinois passent de vie à trépas dans ce coin empli de fumées, loin du pays de leurs ancêtres… »
Dans, Les travailleurs chinois recrutés par la France pendant la Guerre, Yves Tsao mentionne qu’en juillet 1917, 78 ouvriers de Saint-Fons prirent le chemin de la prison et indique aussi que Ouang Sing Kouan, matricule n° 8821, Houang Tsou Yu, matricule n° 8845, Tchang Sio Li, matricule n° 8859 et Tchang Se Ying, matricule n’° 17452 abandonnèrent de concert le 7 mai 1918 le groupement de la poudrerie nouvelle de Saint-Fons mais n’évoque nullement d’exécution.
L’ouvrage les travailleurs chinois en France dans la première guerre mondiale n’aborde pas plus ce sujet.
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