Effondrement du Rana Plaza
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 16/10/2018 à 15h43
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Question d'origine :
Bonjour, nous avons été comblés par votre réponse à notre question traitant de la mode éthique.
Malheureusement, nous avons une autre question sans réponses.
Avez vous des recommandations de sites internet, de documentaires, ou bien de livres parlant de l’effondrement du Rana Plaza. Et plus particulièrement, les réactions des propriétaires des ateliers de confection.
Merci d'avance pour le temps et la qualité d'écriture que vous allez nous consacrez.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 18/10/2018 à 10h21
Bonjour,
Commençons par rappeler le contexte de l’effondrement du Rana Plaza :
« L'effondrement du Rana Plaza est l'effondrement d'un immeuble à Savar, faubourg ouest de Dacca, la capitale du Bangladesh, parfois appelé « catastrophe de Dacca » par les médias, le 24 avril 2013, a provoqué au moins 1 127 morts pour environ 2 500 rescapés (bilan au 13 mai 2013). Les sources ultérieures parlent de 1 135 morts.
Le bâtiment appelé Rana Plaza, qui abritait plusieurs ateliers de confection travaillant pour diverses marques internationales de vêtements, s'est effondré le matin, peu après l'heure de début du travail. Des consignes d'évacuation données la veille, après l'apparition de fissures, avaient été ignorées par les responsables des ateliers.
Contexte
L'immeuble de huit étages, appelé Rana Plaza et propriété d'un dirigeant local de la Ligue Awami, Sohel Rana, abritait plusieurs ateliers de confection employant un total d'environ 5 000 salariés. Il hébergeait aussi des commerces et une banque. Les ateliers de confection travaillaient pour diverses marques de vêtements, dont l'Espagnol Mango et le Britannique Primark. Selon le responsable de la sécurité civile et de la lutte contre les incendies du Bangladesh, Ali Ahmed Khan, les quatre étages supérieurs avaient été construits sans permis. Selon des médias bangladais, la veille de la catastrophe, des inspecteurs avaient découvert des fissures dans l'immeuble et avaient requis son évacuation et sa fermeture. Les commerces et la banque qui occupaient les niveaux inférieurs avaient fermé immédiatement, mais les salariés des ateliers de confection s'étaient vu enjoindre de revenir le lendemain, leur encadrement déclarant que l'immeuble était sûr. »
Source : Wikipedia
On trouve peu d’information sur les propriétaires des ateliers de confection si ce n’est que plusieurs d’entre eux doivent répondre devant la justice bangladaise de leur rôle dans ce drame :
« Sohel Rana avait été arrêté à la frontière occidentale avec l'Inde alors qu'il tentait de s'enfuir du pays quelques jours après le drame.
La police va transmettre ce dimanche le dossier à la justice, qui devrait approuver les charges et fixer une date pour le procès.
Sohel Rana est devenu l'ennemi public numéro 1 au Bangladesh après que des survivants ont raconté comment des milliers d'entre eux ont été forcés d'entrer dans le bâtiment au début de la journée malgré des plaintes sur des fissures apparaissant dans les murs.
"Ils (Rana et les autres propriétaires) ont discuté et décidé de garder l'atelier ouvert. Ils ont envoyé les ouvriers à la mort de sang froid" , a déclaré M. Kar.
Les 41 personnes poursuivies le seront aussi pour violation du code de la construction pour avoir illégalement surélevé l'édifice de six étages, conçu à l'origine pour abriter un centre commercial, et l'avoir transformé en un complexe industriel de neuf étages.
"Cette extension illégale contrevenant à toutes les (règles) de la construction est la source de ce désastre de masse", a relevé M. Kar.
Parmi les futurs inculpés, figurent sept propriétaires de l'entreprise textile et trois ingénieurs du gouvernement qui ont validé l'extension de l'édifice. »
Source : Bangladesh: le propriétaire du Rana Plaza poursuivi pour assassinat, AFP, dimanche 31 mai 2015 (consulté via Europresse)
La presse reste la principale source d’information sur le drame du Rana Plaza et ses suites. Nous vous encourageons donc à effectuer une recherche dans Europresse à la Bibliothèque municipale de Lyon (ou toute autre bibliothèque abonnée à cette ressource).
Nous vous conseillons également de consulter Isidore (disponible sans abonnement) qui référence de nombreux articles, mémoires, thèses, conférences, ouvrages, etc., dont certains sont directement accessibles en ligne (635 résultats au total pour une recherche avec le terme « rana plaza »).
Nos recherches dans le Sudoc ont donné peu de résultats, et un seul en français :
The impact of the Rana Plaza collapse on corporate social responsibility and human rights from a french perspective, Margaux Hebert ; sous la direction de Pierre Egéa, Marie-Hélène Gozzi, Jan Eijsbouts
Si vous êtes prêts à étendre vos recherches aux ressources anglophones, voici d’autres documents référencés dans le Sudoc :
- Unmaking the global sweatshop : health and safety of the world's garment workers, edited by Rebecca Prentice and Geert De Neve
- Corporate social responsibility, private law and global supply chains, Andreas Rühmkorf
- Global governance of labour rights : assessing the effectiveness of transnational public and private policy initiatives, edited by Axel Marx,... Jan Wouters,... Glenn Rayp,... Laura Beke,...
Vous trouverez également d’autres ouvrages (majoritairement en anglais, mais aussi en français) évoquant le désastre du Rana Plaza dans Google Books.
Bonne journée.
Commençons par rappeler le contexte de l’effondrement du Rana Plaza :
« L'effondrement du Rana Plaza est l'effondrement d'un immeuble à Savar, faubourg ouest de Dacca, la capitale du Bangladesh, parfois appelé « catastrophe de Dacca » par les médias, le 24 avril 2013, a provoqué au moins 1 127 morts pour environ 2 500 rescapés (bilan au 13 mai 2013). Les sources ultérieures parlent de 1 135 morts.
Le bâtiment appelé Rana Plaza, qui abritait plusieurs ateliers de confection travaillant pour diverses marques internationales de vêtements, s'est effondré le matin, peu après l'heure de début du travail. Des consignes d'évacuation données la veille, après l'apparition de fissures, avaient été ignorées par les responsables des ateliers.
L'immeuble de huit étages, appelé Rana Plaza et propriété d'un dirigeant local de la Ligue Awami, Sohel Rana, abritait plusieurs ateliers de confection employant un total d'environ 5 000 salariés. Il hébergeait aussi des commerces et une banque. Les ateliers de confection travaillaient pour diverses marques de vêtements, dont l'Espagnol Mango et le Britannique Primark. Selon le responsable de la sécurité civile et de la lutte contre les incendies du Bangladesh, Ali Ahmed Khan, les quatre étages supérieurs avaient été construits sans permis. Selon des médias bangladais, la veille de la catastrophe, des inspecteurs avaient découvert des fissures dans l'immeuble et avaient requis son évacuation et sa fermeture. Les commerces et la banque qui occupaient les niveaux inférieurs avaient fermé immédiatement, mais les salariés des ateliers de confection s'étaient vu enjoindre de revenir le lendemain, leur encadrement déclarant que l'immeuble était sûr. »
Source : Wikipedia
On trouve peu d’information sur les propriétaires des ateliers de confection si ce n’est que plusieurs d’entre eux doivent répondre devant la justice bangladaise de leur rôle dans ce drame :
« Sohel Rana avait été arrêté à la frontière occidentale avec l'Inde alors qu'il tentait de s'enfuir du pays quelques jours après le drame.
La police va transmettre ce dimanche le dossier à la justice, qui devrait approuver les charges et fixer une date pour le procès.
Sohel Rana est devenu l'ennemi public numéro 1 au Bangladesh après que des survivants ont raconté comment des milliers d'entre eux ont été forcés d'entrer dans le bâtiment au début de la journée malgré des plaintes sur des fissures apparaissant dans les murs.
Les 41 personnes poursuivies le seront aussi pour violation du code de la construction pour avoir illégalement surélevé l'édifice de six étages, conçu à l'origine pour abriter un centre commercial, et l'avoir transformé en un complexe industriel de neuf étages.
"Cette extension illégale contrevenant à toutes les (règles) de la construction est la source de ce désastre de masse", a relevé M. Kar.
Source : Bangladesh: le propriétaire du Rana Plaza poursuivi pour assassinat, AFP, dimanche 31 mai 2015 (consulté via Europresse)
La presse reste la principale source d’information sur le drame du Rana Plaza et ses suites. Nous vous encourageons donc à effectuer une recherche dans Europresse à la Bibliothèque municipale de Lyon (ou toute autre bibliothèque abonnée à cette ressource).
Nous vous conseillons également de consulter Isidore (disponible sans abonnement) qui référence de nombreux articles, mémoires, thèses, conférences, ouvrages, etc., dont certains sont directement accessibles en ligne (635 résultats au total pour une recherche avec le terme « rana plaza »).
Nos recherches dans le Sudoc ont donné peu de résultats, et un seul en français :
The impact of the Rana Plaza collapse on corporate social responsibility and human rights from a french perspective, Margaux Hebert ; sous la direction de Pierre Egéa, Marie-Hélène Gozzi, Jan Eijsbouts
Si vous êtes prêts à étendre vos recherches aux ressources anglophones, voici d’autres documents référencés dans le Sudoc :
- Unmaking the global sweatshop : health and safety of the world's garment workers, edited by Rebecca Prentice and Geert De Neve
- Corporate social responsibility, private law and global supply chains, Andreas Rühmkorf
- Global governance of labour rights : assessing the effectiveness of transnational public and private policy initiatives, edited by Axel Marx,... Jan Wouters,... Glenn Rayp,... Laura Beke,...
Vous trouverez également d’autres ouvrages (majoritairement en anglais, mais aussi en français) évoquant le désastre du Rana Plaza dans Google Books.
Bonne journée.
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