Ingénieur agronome
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 13/10/2018 à 19h25
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Question d'origine :
Le titre d'ingénieur agronome est-il strictement défini et réglementé, et si oui, par qui ? Quelle différence entre un ingénieur agricole et un ingénieur agronome ?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 15/10/2018 à 12h35
Bonjour,
D’après studyrama « le titre d’ingénieur agronome n’est accessible qu’aux titulaires d’un diplôme d’école d’ingénieurs spécialisée en agriculture (bac +5). Ces formations en trois ans sont généralement accessibles sur concours après deux années de classes préparatoire BCPST. »
Vous trouverez plus de précisions sur les fonctions, les formations et les écoles dans les sites suivants :
- phosphore.com
- orientation.com
- objectif-emploi-orientation.fr
- etudiant.aujourdhui.fr
Pour en savoir plus sur l’accréditation des écoles d’ingénieurs par la CTI et la délivrance des titres d’ingénieurs, vous pouvez consulter cette fiche de l’Onisep ou bien le site de la CTI.
Notons que le site orientation.com possède deux fiches distinctes pour les ingénieurs agronomes et les ingénieurs agricoles, avec un descriptif légèrement différent pour les fonctions et les écoles de formation :
Ingénieur agronome :
« Les 65 000 ingénieurs agronomes français exercent aujourd’hui des responsabilités d'expertise technique sur l’ensemble des mécanismes du vivant (agriculture, pêche, sylviculture, aménagement du territoire, environnement...). Ils interviennent dans l'aménagement rural, le développement de la protection de la nature et des forêts.
Ils conseillent les agriculteurs. On trouve souvent aussi les ingénieurs agronomes en entreprises agro-alimentaires, au sein desquelles leur rôle est de veiller à l’amélioration de la qualité et de la productivité.
Les ingénieurs agronomes peuvent également exercer au sein d’organismes scientifiques, comme l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), en tant que chercheurs, ainsi que dans l’administration et les établissements publics spécialisés.
Qualités
Dans tous les cas, le travail d’un « agro » se partage entre laboratoire et sorties fréquentes sur le terrain : ce n’est pas en restant enfermé dans un bureau que l’on se frotte pleinement au monde du vivant !
Dynamisme, mobilité, sens du contact, intérêt pour le monde économique et social et esprit pratique sont des qualités indissociables de l’ingénieur agronome. Avec 41% de femmes en 2009, la profession est aussi la plus féminisée parmi les ingénieurs.
Diplômes nécessaires
Pour devenir ingénieur agronome, après un bac S ou STL, il faut intégrer une école d’ingénieurs en agronomie, au premier rang desquelles on trouve les ENSA (Écoles nationales supérieures agronomiques) : AgroParisTech, ENSAT à Toulouse, Montpellier SupAgro, Agrocampus Ouest à Rennes et ENSAIA à Nancy.
On peut aussi passer par l’une des 4 ENITA (Ecoles nationales d’ingénieurs des travaux agricoles) : ENITAB de Bordeaux, ENITAC de Clermont-Ferrand, Agrosup Dijon et ENITIAA de Nantes. Des formations accessibles sur concours après deux années de classe prépa BCPST-véto ou à travers une admission parallèle, sur concours ou sur titre. À noter également que la jeune mais prometteuse école VetAgro Sup propose des formations pour devenir ingénieur agronome.
D’autres écoles, comme l’ISTOM de Cergy Pontoise, l’ESITPA à Mont-Saint-Aignan, les écoles de la FESIA ou l’Institut polytechnique LaSalle, à Beauvais, sont directement accessibles après le bac pour devenir ingénieur agronome, notamment dans le cadre du concours commun FESIC. »
Ingénieur agricole :
« Les ingénieurs agricoles ont deux missions principales :
• Primo, participer à la mise en œuvre des politiques de développement durable (mise en valeur des terres agricoles, des forêts, des espaces de pêche).
• Secundo, œuvrer au développement agro-industriel, via une gestion optimale des espaces, des ressources et des milieux naturels. Mais aussi en aménageant et en équipant des territoires et en les protégeant contre les risques naturels. Ils sont également garants de la qualité et de la sécurité sanitaires dans la chaîne alimentaire.
• Véritables hommes à tout faire, ils peuvent être chargés, dans ces domaines, de fonctions de formation, de recherche et de développement. Ils sont également aptes à gérer une exploitation, mais aussi à mettre en œuvre l’ensemble des services professionnels dédiés à l’agriculture (banque, études, conseil).
Ils peuvent, encore, s’investir dans le marketing de l’agroalimentaire, les services, la grande distribution…
Qualités
Face à un environnement, à des besoins, des techniques et des réglementations (notamment européennes) en perpétuelle évolution, l’ingénieur agricole doit faire preuve d’adaptabilité.
Il doit être curieux et réactif et être doté d’un bon sens de la communication et d’une grande rigueur afin de conseiller les exploitations.
Un nombre significatif des ingénieurs agricoles travaillant à l'étranger (Europe, Amérique du Nord, Amérique Latine, Asie, ainsi que dans les pays en développement), une mobilité géographique et la maîtrise de l’anglais s’imposent.
Diplômes nécessaires
Bac S, STI (option Energies et développement durable à partir de 2012) ou STL (option biotechnologies), et formations de niveau bac+5.
Le diplôme d’ingénieur agricole se prépare actuellement au sein de 6 écoles de statut associatif, sous contrat avec le Ministère de l'Agriculture et accessibles sur concours après le bac ou à partir de bac +2 (après un BTSA notamment) via une admission parallèle.
Quatre d’entre elles appartiennent à la Fédération des Ecoles Supérieures d'Ingénieurs en Agriculture (FESIA) : ESA (Ecole supérieure d'agriculture d'Angers), ISA (Groupe Institut supérieur d'agriculture de Lille), ISARA (Institut supérieur d'agriculture et d'agroalimentaire Rhône-Alpes, à Lyon), EI Purpan (Ecole d'ingénieurs de Purpan).
S’y ajoutent l'Institut Polytechnique LaSalle Beauvais et l'Esitpa (Rouen). Des formations qui peuvent être suivies en alternance. Il est aussi possible de passer par un master pro spécialisé en agriculture, environnement ou agroalimentaire à l’université. »
Toutefois il semblerait que la différence entre les deux soit un peu plus floue, puisque le site de l’ISA de Lille parle d’« ingénieur agronome » dans sa fiche de formations aux métiers d’ingénieurs de l’agriculture.
De même, la nomenclature RNCP pour des spécialités de formation regroupe dans la même catégorie (210) les spécialités plurivalentes de l'agronomie et de l'agriculture.
Voici les précisions que nous trouvons dans un sujet de forum portant sur les formations d’ingénieur agronome, confirmant que les dénominations « ingénieur agronome » et « ingénieur agricole » désignent les mêmes formations / métiers :
depuis 2010, il n'y a plus de distinction entre ingénieur agricole et ingénieur agronome. Les établissements délivrent leurs propres diplômes, sous contrôle du ministère l'agriculture et de la commission des titres d'ingénieur. On est donc ingénieur de l'école supérieure d'agriculture d'Angers (privé) ou bien ingénieur de l'institut national supérieur d'agronomie de Dijon (public), ou autre si on est formé ailleurs. Et en pratique tout le monde est regroupé sous le vocable d'ingénieur en agronomie.
En outre, les contenus des formations des écoles publiques (ex-Ensa, ex-Enita) et des écoles de la Fésia ont été rapprochés et harmonisés en 2000. Les deux cursus sont donc identiques sur le plan académique (matières enseignées, contrôle des connaissances, etc), et très similaires dans les méthodes pédagogiques.
Restent les LaSalle, ESITPA and co... et là, c'est plus complexe. »
Si vous souhaitez des informations plus détaillées nous vous conseillons de vous renseigner auprès d’une école délivrant le diplôme d’ingénieur en agriculture, ou bien la Commission des Titres d’Ingénieur qui habilite ces écoles à le délivrer.
Bonne journée.
D’après studyrama « le titre d’ingénieur agronome n’est accessible qu’aux titulaires d’un diplôme d’école d’ingénieurs spécialisée en agriculture (bac +5). Ces formations en trois ans sont généralement accessibles sur concours après deux années de classes préparatoire BCPST. »
Vous trouverez plus de précisions sur les fonctions, les formations et les écoles dans les sites suivants :
- phosphore.com
- orientation.com
- objectif-emploi-orientation.fr
- etudiant.aujourdhui.fr
Pour en savoir plus sur l’accréditation des écoles d’ingénieurs par la CTI et la délivrance des titres d’ingénieurs, vous pouvez consulter cette fiche de l’Onisep ou bien le site de la CTI.
Notons que le site orientation.com possède deux fiches distinctes pour les ingénieurs agronomes et les ingénieurs agricoles, avec un descriptif légèrement différent pour les fonctions et les écoles de formation :
« Les 65 000 ingénieurs agronomes français exercent aujourd’hui des responsabilités d'expertise technique sur l’ensemble des mécanismes du vivant (agriculture, pêche, sylviculture, aménagement du territoire, environnement...). Ils interviennent dans l'aménagement rural, le développement de la protection de la nature et des forêts.
Ils conseillent les agriculteurs. On trouve souvent aussi les ingénieurs agronomes en entreprises agro-alimentaires, au sein desquelles leur rôle est de veiller à l’amélioration de la qualité et de la productivité.
Les ingénieurs agronomes peuvent également exercer au sein d’organismes scientifiques, comme l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), en tant que chercheurs, ainsi que dans l’administration et les établissements publics spécialisés.
Dans tous les cas, le travail d’un « agro » se partage entre laboratoire et sorties fréquentes sur le terrain : ce n’est pas en restant enfermé dans un bureau que l’on se frotte pleinement au monde du vivant !
Dynamisme, mobilité, sens du contact, intérêt pour le monde économique et social et esprit pratique sont des qualités indissociables de l’ingénieur agronome. Avec 41% de femmes en 2009, la profession est aussi la plus féminisée parmi les ingénieurs.
Pour devenir ingénieur agronome, après un bac S ou STL, il faut intégrer une école d’ingénieurs en agronomie, au premier rang desquelles on trouve les ENSA (Écoles nationales supérieures agronomiques) : AgroParisTech, ENSAT à Toulouse, Montpellier SupAgro, Agrocampus Ouest à Rennes et ENSAIA à Nancy.
On peut aussi passer par l’une des 4 ENITA (Ecoles nationales d’ingénieurs des travaux agricoles) : ENITAB de Bordeaux, ENITAC de Clermont-Ferrand, Agrosup Dijon et ENITIAA de Nantes. Des formations accessibles sur concours après deux années de classe prépa BCPST-véto ou à travers une admission parallèle, sur concours ou sur titre. À noter également que la jeune mais prometteuse école VetAgro Sup propose des formations pour devenir ingénieur agronome.
D’autres écoles, comme l’ISTOM de Cergy Pontoise, l’ESITPA à Mont-Saint-Aignan, les écoles de la FESIA ou l’Institut polytechnique LaSalle, à Beauvais, sont directement accessibles après le bac pour devenir ingénieur agronome, notamment dans le cadre du concours commun FESIC. »
« Les ingénieurs agricoles ont deux missions principales :
• Primo, participer à la mise en œuvre des politiques de développement durable (mise en valeur des terres agricoles, des forêts, des espaces de pêche).
• Secundo, œuvrer au développement agro-industriel, via une gestion optimale des espaces, des ressources et des milieux naturels. Mais aussi en aménageant et en équipant des territoires et en les protégeant contre les risques naturels. Ils sont également garants de la qualité et de la sécurité sanitaires dans la chaîne alimentaire.
• Véritables hommes à tout faire, ils peuvent être chargés, dans ces domaines, de fonctions de formation, de recherche et de développement. Ils sont également aptes à gérer une exploitation, mais aussi à mettre en œuvre l’ensemble des services professionnels dédiés à l’agriculture (banque, études, conseil).
Ils peuvent, encore, s’investir dans le marketing de l’agroalimentaire, les services, la grande distribution…
Face à un environnement, à des besoins, des techniques et des réglementations (notamment européennes) en perpétuelle évolution, l’ingénieur agricole doit faire preuve d’adaptabilité.
Il doit être curieux et réactif et être doté d’un bon sens de la communication et d’une grande rigueur afin de conseiller les exploitations.
Un nombre significatif des ingénieurs agricoles travaillant à l'étranger (Europe, Amérique du Nord, Amérique Latine, Asie, ainsi que dans les pays en développement), une mobilité géographique et la maîtrise de l’anglais s’imposent.
Bac S, STI (option Energies et développement durable à partir de 2012) ou STL (option biotechnologies), et formations de niveau bac+5.
Le diplôme d’ingénieur agricole se prépare actuellement au sein de 6 écoles de statut associatif, sous contrat avec le Ministère de l'Agriculture et accessibles sur concours après le bac ou à partir de bac +2 (après un BTSA notamment) via une admission parallèle.
Quatre d’entre elles appartiennent à la Fédération des Ecoles Supérieures d'Ingénieurs en Agriculture (FESIA) : ESA (Ecole supérieure d'agriculture d'Angers), ISA (Groupe Institut supérieur d'agriculture de Lille), ISARA (Institut supérieur d'agriculture et d'agroalimentaire Rhône-Alpes, à Lyon), EI Purpan (Ecole d'ingénieurs de Purpan).
S’y ajoutent l'Institut Polytechnique LaSalle Beauvais et l'Esitpa (Rouen). Des formations qui peuvent être suivies en alternance. Il est aussi possible de passer par un master pro spécialisé en agriculture, environnement ou agroalimentaire à l’université. »
Toutefois il semblerait que la différence entre les deux soit un peu plus floue, puisque le site de l’ISA de Lille parle d’« ingénieur agronome » dans sa fiche de formations aux métiers d’ingénieurs de l’agriculture.
De même, la nomenclature RNCP pour des spécialités de formation regroupe dans la même catégorie (210) les spécialités plurivalentes de l'agronomie et de l'agriculture.
Voici les précisions que nous trouvons dans un sujet de forum portant sur les formations d’ingénieur agronome, confirmant que les dénominations « ingénieur agronome » et « ingénieur agricole » désignent les mêmes formations / métiers :
depuis 2010, il n'y a plus de distinction entre ingénieur agricole et ingénieur agronome. Les établissements délivrent leurs propres diplômes, sous contrôle du ministère l'agriculture et de la commission des titres d'ingénieur. On est donc ingénieur de l'école supérieure d'agriculture d'Angers (privé) ou bien ingénieur de l'institut national supérieur d'agronomie de Dijon (public), ou autre si on est formé ailleurs. Et en pratique tout le monde est regroupé sous le vocable d'ingénieur en agronomie.
En outre, les contenus des formations des écoles publiques (ex-Ensa, ex-Enita) et des écoles de la Fésia ont été rapprochés et harmonisés en 2000. Les deux cursus sont donc identiques sur le plan académique (matières enseignées, contrôle des connaissances, etc), et très similaires dans les méthodes pédagogiques.
Restent les LaSalle, ESITPA and co... et là, c'est plus complexe. »
Si vous souhaitez des informations plus détaillées nous vous conseillons de vous renseigner auprès d’une école délivrant le diplôme d’ingénieur en agriculture, ou bien la Commission des Titres d’Ingénieur qui habilite ces écoles à le délivrer.
Bonne journée.
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