Question d'origine :
Bonjour
Quelles sont les sources naturelles de cette hormone ?
Peut- on s’en profiter sans consulter un médecin ?
Merci beaucoup
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 11/10/2018 à 14h17
Bonjour,
Lors d’une émission, Europe 1 revient sur ce qu’est le bonheur et explique que « L’imagerie cérébrale a montré que des zones bien particulières du cerveau (le cortex préfrontal dorsolatéral, les aires cingulaires et les aires temporales inférieures de leur petits noms) s’activent lorsque l’on ressent certaines émotions positives telles que la joie ou le sentiment du devoir accompli.
En outre, unehormone intéresse tout particulièrement les chercheurs : la sérotonine. Responsable de la régulation des humeurs, elle entraînerait, lorsqu’elle est produite en abondance, un sentiment durable de quiétude et de bien-être . Si personne n’a encore trouvé la recette miracle pour en fabriquer, un comportement bienveillant, un sentiment de gratitude, l’exposition à la lumière du jour, une alimentation équilibrée, une activité physique quotidienne (même une simple marche), la compagnie d’un chien ou encore une pratique régulière de la méditation auraient, chez certaines personnes, une influence sur la production de "l’hormone du bonheur", telle qu’elle est parfois surnommée »
Le site du magazine canadien Selection revient sur la dopamine et la sérotonine et explique « comment doper nos hormones du bonheur » :
« Peut-on stimuler nos hormones du plaisir et du bonheur? Une étude publiée dans la revue Psychological Science soutient que certains gènes héréditaires semblent compter pour 50 % de la création de notre bonheur.
Or, certaines hormones et neurotransmetteurs qui influencent les sensations de bien-être et de bonheur sont directement affectés et influencés par notre style de vie et nos gestes au quotidien. Même si vous avez naturellement tendance à être plus déprimée qu’enthousiaste, vous pouvez faire des choix personnels, simples et concrets qui rendront votre vie plus radieuse et plus heureuse. Nous vous présentons les cinq principales hormones et neurotransmetteurs du bonheur et les meilleurs moyens de les stimuler chaque jour.
Important: si vous vous sentez continuellement déprimée, consultez votre médecin.
Commentstimuler la dopamine pour ressentir une sensation de bien-être
Ce neurotransmetteur commande le système de gratification du cerveau. Si on vous félicite parce que vous faites un bon travail au bureau, vous ressentirez une agréable montée de dopamine, résultant en une sensation de bien-être. La dopamine influence également nos comportements de recherche du plaisir. Stimulez-la en vous fixant des objectifs réalistes et en les respectant : par exemple, ranger votre bureau ou respecter votre programme d’entraînement. Recherchez des activités saines et agréables qui auront un impact positif dans votre vie.
L’écoute de la musique est un moyen fantastique de provoquer une montée de dopamine : dans une étude publiée en 2011 dans Nature Neuroscience, des chercheurs de l’Université McGill rapportaient que la musique que vous aimez, et en particulier celle qui vous procure des frissons, stimule la production de dopamine et de sensations agréables.
Comment stimuler la création de sérotonine pour améliorer votre humeur
Ce neurotransmetteur qui stimule l’humeur a été rendu célèbre par les antidépresseurs ISRS (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine) qui font augmenter le niveau de sérotonine du cerveau. La méthode la plus efficace de stimuler la sérotonine est l’exercice quotidien; c’est pourquoi une marche rapide fait des merveilles sur votre humeur.
Les glucides augmentent les niveaux de sérotonine, ce qui explique pourquoi nous avons envie de sucreries ou de féculents lorsque nous nous sentons déprimées. Pour se remonter le moral en provoquant moins d’impacts négatifs, choisissez des sources de glucides saines et à haute teneur en fibres comme le pain à grains entiers ou le quinoa.
De même, le magazine Essentiel Santé rapporte que « depuis les années 1970, l’investigation biologique et l’imagerie cérébrale décryptent cet état de grâce, identifient ces fameuses hormones et s’invitent dans un débat jusqu’alors réservé aux philosophes et aux poètes, et plus récemment aux psychologues.
« La particularité de ces hormones du bien-être, souligne le psychiatre et addictologue Michel Lejoyeux, est qu’elles sont à notre portée, contrairement aux autres. On peut, par son comportement et son hygiène de vie, stimuler sa propre production de sérotonine (hormone de la bonne humeur), d’endorphine (sorte de morphine naturelle) et d’ocytocine (hormone de l’attachement et de la sécurité intérieure). »
Le bonheur n’est donc pas seulement dans le pré, il est surtout dans la tête. Depuis les années 1970, l’investigation biologique et l’imagerie cérébrale décryptent cet état de grâce, identifient ces fameuses hormones et s’invitent dans un débat jusqu’alors réservé aux philosophes et aux poètes, et plus récemment aux psychologues.
« La particularité de ces hormones du bien-être, souligne le psychiatre et addictologue Michel Lejoyeux, est qu’elles sont à notre portée, contrairement aux autres. On peut, par son comportement et son hygiène de vie, stimuler sa propre production de sérotonine (hormone de la bonne humeur), d’endorphine (sorte de morphine naturelle) et d’ocytocine (hormone de l’attachement et de la sécurité intérieure). »
Comment stimuler vos hormones du bonheur ?
Une étude de l’Université McGill, publiée en 2011 dans Nature Neuroscience, montre ainsi combien la musique stimule la production de dopamine, qui entraîne une forte sensation de bien-être. La lumière du jour, via l’hypothalamus, augmente la sérotonine. « Elle est d’autant plus stimulante qu’on la reçoit tôt le matin », signale le Pr Lejoyeux*.
Les adeptes de la grasse matinée trouveront le mode d’emploi de leur reconversion dans le best-seller Le Miracle du matin** d’Hal Elrod, qui fait se lever aux aurores des milliers de lève-tôt pour une séance de yoga ou de jogging. Rien de tel en effet que l’exercice quotidien pour stimuler votre bonne humeur. Six minutes de marche rapide par jour (soit 653 mètres) permettent d’augmenter de 30 % nos endorphines et de diminuer d’autant les émotions négatives, en particulier le cortisol, hormone du stress.
Autre carburant : les glucides, aliments du sourire si vous adoptez pour la version saine et à haute teneur en fibres, comme le pain à grains entiers ou le quinoa ».
Découvrir, admirer et rire
Quant à la dopamine (hormone de la motivation, du plaisir), rien de mieux pour la réveiller que de sortir de votre zone de confort et d’explorer des territoires inconnus. C’est ce que l’on nomme « l’effet Coolidge », la stimulation par la nouveauté, merveilleux dopant de la bonne humeur. Nouveau loisir, nouveau pays ? À vous de choisir. Autre vitamine : le Beau. L’art stimule ainsi les deux hémisphères cérébraux, le cerveau gauche, celui de la rationalité, et le cerveau droit, celui des émotions, ce qui nous procure un véritable bien-être. « Lâcher prise quelques minutes par jour face à un tableau par exemple fait chuter l’adrénaline et stimule la croissance de vos neurones », rappelle le Pr Lejoyeux.
Enfin, dès les années 1980, le Dr Henri Rubinstein, neurologue français, expliquait qu’une minute de rire était comparable à 45 minutes de relaxation. En riant, l’organisme évacue la pression du quotidien et libère des endorphines, à l’effet antidépresseur et anxiolytique. Depuis, plus de 65 pays ont développé leur club de thérapie par le rire…
Le verre à moitié plein, un cercle biologique vertueux
Dans le chaudron de notre système nerveux, l’ouverture d’esprit joue donc aussi un rôle décisif sur l’alchimie hormonale. Les émotions positives sont immunostimulantes et l’optimisme est donc une bonne vitamine. Ajoutez-y la pratique quotidienne de la gratitude, c’est-à-dire la capacité d’ouvrir les yeux pour reconnaître les petits bonheurs et de savoir remercier.
Autres piliers du bonheur selon les neurosciences, prendre des décisions fermes pour réduire l’hésitation et donc l’anxiété, exprimer et nommer les émotions désagréables pour en réduire l’impact douloureux, et adopter tout ce qui diminue votre stress, comme la méditation. « Pratiquée deux fois par semaine pendant deux mois, elle fait chuter le taux de cortisol (hormone du stress) dans le sang et stimule la production d’endorphine, de sérotonine et d’ocytocine, qui est l’hormone de la sécurité affective et de la sociabilité », explique la psychologue Jeanne Siaud-Facchin.
Enfin, faut-il le préciser, multipliez surtout… les câlins ! « Vingt secondes suffisent pour obtenir sa dose d’ocytocine, l’hormone de la tendresse », souligne le Dr Frédéric Saldmann, qui suggère le câlin avant un repas pour son effet coupe-faim. Un régime sans douleur ?… le bonheur ! ».
En 2010 déjà, le journal télévisé du 20 H - pouvant être vu sur le site de l’Ina – revenait sur la question de l'ocytocine, une hormone synthétisée par l'hypotalamus et sécrétée par l'hypophyse. Cette hormone, connue pour son rôle majeur dans l'accouchement et la lactation, serait capable de procurer détente et relaxation, de provoquer amour et attachement, d'améliorer les relations entre les humains.
En guise de conclusion, vous trouverez des articles plus scientifiques sur la base de données Em Consulte.
Lors d’une émission, Europe 1 revient sur ce qu’est le bonheur et explique que « L’imagerie cérébrale a montré que
En outre, une
Le site du magazine canadien Selection revient sur la dopamine et la sérotonine et explique « comment doper nos hormones du bonheur » :
« Peut-on stimuler nos hormones du plaisir et du bonheur? Une étude publiée dans la revue Psychological Science soutient que certains gènes héréditaires semblent compter pour 50 % de la création de notre bonheur.
Or, certaines hormones et neurotransmetteurs qui influencent les sensations de bien-être et de bonheur sont directement affectés et influencés par notre style de vie et nos gestes au quotidien. Même si vous avez naturellement tendance à être plus déprimée qu’enthousiaste, vous pouvez faire des choix personnels, simples et concrets qui rendront votre vie plus radieuse et plus heureuse. Nous vous présentons les cinq principales hormones et neurotransmetteurs du bonheur et les meilleurs moyens de les stimuler chaque jour.
Important: si vous vous sentez continuellement déprimée, consultez votre médecin.
Comment
Ce neurotransmetteur commande le système de gratification du cerveau. Si on vous félicite parce que vous faites un bon travail au bureau, vous ressentirez une agréable montée de dopamine, résultant en une sensation de bien-être. La dopamine influence également nos comportements de recherche du plaisir. Stimulez-la en vous fixant des objectifs réalistes et en les respectant : par exemple, ranger votre bureau ou respecter votre programme d’entraînement. Recherchez des activités saines et agréables qui auront un impact positif dans votre vie.
L’écoute de la musique est un moyen fantastique de provoquer une montée de dopamine : dans une étude publiée en 2011 dans Nature Neuroscience, des chercheurs de l’Université McGill rapportaient que la musique que vous aimez, et en particulier celle qui vous procure des frissons, stimule la production de dopamine et de sensations agréables.
Comment stimuler la création de sérotonine pour améliorer votre humeur
Ce neurotransmetteur qui stimule l’humeur a été rendu célèbre par les antidépresseurs ISRS (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine) qui font augmenter le niveau de sérotonine du cerveau. La méthode la plus efficace de stimuler la sérotonine est l’exercice quotidien; c’est pourquoi une marche rapide fait des merveilles sur votre humeur.
Les glucides augmentent les niveaux de sérotonine, ce qui explique pourquoi nous avons envie de sucreries ou de féculents lorsque nous nous sentons déprimées. Pour se remonter le moral en provoquant moins d’impacts négatifs, choisissez des sources de glucides saines et à haute teneur en fibres comme le pain à grains entiers ou le quinoa.
De même, le magazine Essentiel Santé rapporte que « depuis les années 1970, l’investigation biologique et l’imagerie cérébrale décryptent cet état de grâce, identifient ces fameuses hormones et s’invitent dans un débat jusqu’alors réservé aux philosophes et aux poètes, et plus récemment aux psychologues.
« La particularité de ces hormones du bien-être, souligne le psychiatre et addictologue Michel Lejoyeux, est qu’elles sont à notre portée, contrairement aux autres. On peut, par son comportement et son hygiène de vie, stimuler sa propre production de sérotonine (hormone de la bonne humeur), d’endorphine (sorte de morphine naturelle) et d’ocytocine (hormone de l’attachement et de la sécurité intérieure). »
Le bonheur n’est donc pas seulement dans le pré, il est surtout dans la tête. Depuis les années 1970, l’investigation biologique et l’imagerie cérébrale décryptent cet état de grâce, identifient ces fameuses hormones et s’invitent dans un débat jusqu’alors réservé aux philosophes et aux poètes, et plus récemment aux psychologues.
« La particularité de ces hormones du bien-être, souligne le psychiatre et addictologue Michel Lejoyeux, est qu’elles sont à notre portée, contrairement aux autres. On peut, par son comportement et son hygiène de vie, stimuler sa propre production de sérotonine (hormone de la bonne humeur), d’endorphine (sorte de morphine naturelle) et d’ocytocine (hormone de l’attachement et de la sécurité intérieure). »
Comment stimuler vos hormones du bonheur ?
Une étude de l’Université McGill, publiée en 2011 dans Nature Neuroscience, montre ainsi combien la musique stimule la production de dopamine, qui entraîne une forte sensation de bien-être. La lumière du jour, via l’hypothalamus, augmente la sérotonine. « Elle est d’autant plus stimulante qu’on la reçoit tôt le matin », signale le Pr Lejoyeux*.
Les adeptes de la grasse matinée trouveront le mode d’emploi de leur reconversion dans le best-seller Le Miracle du matin** d’Hal Elrod, qui fait se lever aux aurores des milliers de lève-tôt pour une séance de yoga ou de jogging. Rien de tel en effet que l’exercice quotidien pour stimuler votre bonne humeur. Six minutes de marche rapide par jour (soit 653 mètres) permettent d’augmenter de 30 % nos endorphines et de diminuer d’autant les émotions négatives, en particulier le cortisol, hormone du stress.
Autre carburant : les glucides, aliments du sourire si vous adoptez pour la version saine et à haute teneur en fibres, comme le pain à grains entiers ou le quinoa ».
Découvrir, admirer et rire
Quant à la dopamine (hormone de la motivation, du plaisir), rien de mieux pour la réveiller que de sortir de votre zone de confort et d’explorer des territoires inconnus. C’est ce que l’on nomme « l’effet Coolidge », la stimulation par la nouveauté, merveilleux dopant de la bonne humeur. Nouveau loisir, nouveau pays ? À vous de choisir. Autre vitamine : le Beau. L’art stimule ainsi les deux hémisphères cérébraux, le cerveau gauche, celui de la rationalité, et le cerveau droit, celui des émotions, ce qui nous procure un véritable bien-être. « Lâcher prise quelques minutes par jour face à un tableau par exemple fait chuter l’adrénaline et stimule la croissance de vos neurones », rappelle le Pr Lejoyeux.
Enfin, dès les années 1980, le Dr Henri Rubinstein, neurologue français, expliquait qu’une minute de rire était comparable à 45 minutes de relaxation. En riant, l’organisme évacue la pression du quotidien et libère des endorphines, à l’effet antidépresseur et anxiolytique. Depuis, plus de 65 pays ont développé leur club de thérapie par le rire…
Le verre à moitié plein, un cercle biologique vertueux
Dans le chaudron de notre système nerveux, l’ouverture d’esprit joue donc aussi un rôle décisif sur l’alchimie hormonale. Les émotions positives sont immunostimulantes et l’optimisme est donc une bonne vitamine. Ajoutez-y la pratique quotidienne de la gratitude, c’est-à-dire la capacité d’ouvrir les yeux pour reconnaître les petits bonheurs et de savoir remercier.
Autres piliers du bonheur selon les neurosciences, prendre des décisions fermes pour réduire l’hésitation et donc l’anxiété, exprimer et nommer les émotions désagréables pour en réduire l’impact douloureux, et adopter tout ce qui diminue votre stress, comme la méditation. « Pratiquée deux fois par semaine pendant deux mois, elle fait chuter le taux de cortisol (hormone du stress) dans le sang et stimule la production d’endorphine, de sérotonine et d’ocytocine, qui est l’hormone de la sécurité affective et de la sociabilité », explique la psychologue Jeanne Siaud-Facchin.
Enfin, faut-il le préciser, multipliez surtout… les câlins ! « Vingt secondes suffisent pour obtenir sa dose d’ocytocine, l’hormone de la tendresse », souligne le Dr Frédéric Saldmann, qui suggère le câlin avant un repas pour son effet coupe-faim. Un régime sans douleur ?… le bonheur ! ».
En 2010 déjà, le journal télévisé du 20 H - pouvant être vu sur le site de l’Ina – revenait sur la question de l'ocytocine, une hormone synthétisée par l'hypotalamus et sécrétée par l'hypophyse. Cette hormone, connue pour son rôle majeur dans l'accouchement et la lactation, serait capable de procurer détente et relaxation, de provoquer amour et attachement, d'améliorer les relations entre les humains.
En guise de conclusion, vous trouverez des articles plus scientifiques sur la base de données Em Consulte.
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