Niveau de la mer
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 01/10/2018 à 11h52
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Question d'origine :
Que se passerait-il si le niveau de la mer était amené à descendre ?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 02/10/2018 à 10h03
Bonjour,
Actuellement c’est plutôt la question inverse qui se pose : le réchauffement climatique entraîne la fonte des glaciers continentaux et la dilatation thermique des océans, avec pour effet la hausse du niveau des mers. Certains scientifiques estiment que le niveau des mers et des océans pourrait s'élever de un à trois mètres d'ici 2100 en raison du réchauffement climatique en cours.
(source : Pourquoi le niveau de la mer et des océans monte ?, futura-sciences.com)
L’une des conséquences les plus importantes de la montée des eaux sera la nécessité de déplacer des millions de personnes :
«Des millions de personnes déplacées
La montée du niveau des océans n'est pas qu'une question de géographie et de plages inaccessibles, c'est surtout une menace pour l'habitat de dizaines de millions de personnes, voire davantage : on estime que 40% de l'humanité vit à moins de 100 kilomètres d'une mer ou d'un océan.
Les premiers touchés seront les habitants des îles. Les Maldives, par exemple, dont les quelques 400.000 habitants vivent à peine plus d'un mètre au-dessus du niveau de l'océan Indien. Les populations côtières sont également en danger : moins de 60 cm de montée des eaux pourrait déplacer 3,8 millions de personnes dans le delta du Nil, et 1,5m d'augmentation menacerait 17 millions d'habitants au Bangladesh.
Sans être forcément sous l'eau, des villes et villages côtiers peuvent être beaucoup plus vulnérables aux inondations et aux vagues-submersion, et les zones touchées par les tempêtes deviennent plus grandes. L'érosion des côtes sera également amplifiée par l'élévation du niveau marin. L'infiltration d'eau salée dans les nappes phréatiques peut également mettre en danger des approvisionnements en eau potable ainsi que les écosystèmes proches de la côte.
Les grandes villes côtières sont aussi à risque : l'élévation du niveau des océans pourrait notamment toucher Londres, Amsterdam, New York, la Nouvelle-Orléans, Miami et de nombreuses métropoles d'Asie.
De plus, la montée des eaux ne peut qu'aggraver les phénomènes climatiques extrêmes, comme l'ont montré ces dernières années les ouragans Katrina (Nouvelle-Orléans) et Sandy (New York...). »
Source : Montée des eaux : l'effrayant impact du réchauffement climatique si rien ne change, nouvelobs.com
Notons que l’élévation du niveau de la mer n’est pas uniforme. En fait, dans certaines zones on observe même des baisses :
« dans certaines régions, la mer a monté plus vite que la moyenne (jusqu’à 20 mm/an), dans d’autres, elle a même baissé […] atteignant parfois une baisse de plus de 10 mm/an. Nous savons depuis peu […] que ces variations régionales des vitesses de variations du niveau de la mer sont causées par la distribution non uniforme du contenu thermique de l’océan, avec les régions plus chaudes coïncidant avec les régions de hausse du niveau de la mer et les régions plus froides coïncidant avec les régions de baisse de niveau. Grâce aux observations spatiales, on mesure en effet les variations du niveau de la mer sur tout le domaine océanique et non plus seulement le long des côtes comme le font les marégraphes. »
Source : La montée du niveau des mers, cnrs.fr
A plus long terme, cependant, on peut tout à fait envisager l’arrivée d’une nouvelle glaciation, qui entraînerait une baisse globale du niveau des mers, avec trois conséquences importantes :
«Effet sur la géographie
La baisse du niveau de la mer changerait radicalement les côtes du littoral et certaines îles deviendraient accessibles par la terre ferme, comme ce fut le cas lors de la dernière glaciation, il y a 10.000 ans.
Effet sur les transports
La modification du trait de côte changerait considérablement la circulation, certaines voies terrestres nouvelles s'ouvriraient tandis que des voies maritimes se fermeraient.
En outre, l'extension de la banquise provoquerait la fermeture de certains ports, prisonniers des glaces, ainsi que de certaines voies maritimes supplémentaires.
Effet sur la faune et la flore
Le refroidissement du climat et l'extension du permafrost pousseraient les espèces végétales et animales vers les basses altitudes et vers l'Equateur. Les paysages des milieux actuellement tempérés se transformeraient donc en paysages polaires.
L'agriculture mondiale serait complètement perturbée par ce changement, les terroirs les plus productifs et leurs produits se déplaçant vers l'Équateur et la superficie des terres arables se réduisant fortement.
Ces changements auraient un impact profond sur les sociétés actuelles. Il est cependant peu probable qu'un tel refroidissement général de la planète se produise dans l'immédiat, même si les changements climatiques causés par le réchauffement actuel pourraient se traduire par des refroidissements locaux.
Un jour cependant, l'actuelle période interglaciaire s'achèvera et laissera place à une nouvelle glaciation : le cycle glaciaire – interglaciaire se poursuivra. »
Source : Les conséquences d’un refroidissement général de la planète, futura-sciences.com
Toutefois, sachant que la dernière glaciation a pris fin il y a 10 000 ans, et que la périodicité des cycles d’alternance entre époques glaciaires et interglaciaires est d’environ 100 000 ans, nous ne sommes pas concernés dans l’immédiat par un refroidissement climatique er une baisse globale du niveau des mers…
Bonne journée.
Actuellement c’est plutôt la question inverse qui se pose : le réchauffement climatique entraîne la fonte des glaciers continentaux et la dilatation thermique des océans, avec pour effet la hausse du niveau des mers. Certains scientifiques estiment que le niveau des mers et des océans pourrait s'élever de un à trois mètres d'ici 2100 en raison du réchauffement climatique en cours.
(source : Pourquoi le niveau de la mer et des océans monte ?, futura-sciences.com)
L’une des conséquences les plus importantes de la montée des eaux sera la nécessité de déplacer des millions de personnes :
«
La montée du niveau des océans n'est pas qu'une question de géographie et de plages inaccessibles, c'est surtout une menace pour l'habitat de dizaines de millions de personnes, voire davantage : on estime que 40% de l'humanité vit à moins de 100 kilomètres d'une mer ou d'un océan.
Les premiers touchés seront les habitants des îles. Les Maldives, par exemple, dont les quelques 400.000 habitants vivent à peine plus d'un mètre au-dessus du niveau de l'océan Indien. Les populations côtières sont également en danger : moins de 60 cm de montée des eaux pourrait déplacer 3,8 millions de personnes dans le delta du Nil, et 1,5m d'augmentation menacerait 17 millions d'habitants au Bangladesh.
Sans être forcément sous l'eau, des villes et villages côtiers peuvent être beaucoup plus vulnérables aux inondations et aux vagues-submersion, et les zones touchées par les tempêtes deviennent plus grandes. L'érosion des côtes sera également amplifiée par l'élévation du niveau marin. L'infiltration d'eau salée dans les nappes phréatiques peut également mettre en danger des approvisionnements en eau potable ainsi que les écosystèmes proches de la côte.
Les grandes villes côtières sont aussi à risque : l'élévation du niveau des océans pourrait notamment toucher Londres, Amsterdam, New York, la Nouvelle-Orléans, Miami et de nombreuses métropoles d'Asie.
De plus, la montée des eaux ne peut qu'aggraver les phénomènes climatiques extrêmes, comme l'ont montré ces dernières années les ouragans Katrina (Nouvelle-Orléans) et Sandy (New York...). »
Source : Montée des eaux : l'effrayant impact du réchauffement climatique si rien ne change, nouvelobs.com
Notons que l’élévation du niveau de la mer n’est pas uniforme. En fait, dans certaines zones on observe même des baisses :
« dans certaines régions, la mer a monté plus vite que la moyenne (jusqu’à 20 mm/an), dans d’autres, elle a même baissé […] atteignant parfois une baisse de plus de 10 mm/an. Nous savons depuis peu […] que ces variations régionales des vitesses de variations du niveau de la mer sont causées par la distribution non uniforme du contenu thermique de l’océan, avec les régions plus chaudes coïncidant avec les régions de hausse du niveau de la mer et les régions plus froides coïncidant avec les régions de baisse de niveau. Grâce aux observations spatiales, on mesure en effet les variations du niveau de la mer sur tout le domaine océanique et non plus seulement le long des côtes comme le font les marégraphes. »
Source : La montée du niveau des mers, cnrs.fr
A plus long terme, cependant, on peut tout à fait envisager l’arrivée d’une nouvelle glaciation, qui entraînerait une baisse globale du niveau des mers, avec trois conséquences importantes :
«
La baisse du niveau de la mer changerait radicalement les côtes du littoral et certaines îles deviendraient accessibles par la terre ferme, comme ce fut le cas lors de la dernière glaciation, il y a 10.000 ans.
La modification du trait de côte changerait considérablement la circulation, certaines voies terrestres nouvelles s'ouvriraient tandis que des voies maritimes se fermeraient.
En outre, l'extension de la banquise provoquerait la fermeture de certains ports, prisonniers des glaces, ainsi que de certaines voies maritimes supplémentaires.
Le refroidissement du climat et l'extension du permafrost pousseraient les espèces végétales et animales vers les basses altitudes et vers l'Equateur. Les paysages des milieux actuellement tempérés se transformeraient donc en paysages polaires.
L'agriculture mondiale serait complètement perturbée par ce changement, les terroirs les plus productifs et leurs produits se déplaçant vers l'Équateur et la superficie des terres arables se réduisant fortement.
Ces changements auraient un impact profond sur les sociétés actuelles. Il est cependant peu probable qu'un tel refroidissement général de la planète se produise dans l'immédiat, même si les changements climatiques causés par le réchauffement actuel pourraient se traduire par des refroidissements locaux.
Un jour cependant, l'actuelle période interglaciaire s'achèvera et laissera place à une nouvelle glaciation : le cycle glaciaire – interglaciaire se poursuivra. »
Source : Les conséquences d’un refroidissement général de la planète, futura-sciences.com
Toutefois, sachant que la dernière glaciation a pris fin il y a 10 000 ans, et que la périodicité des cycles d’alternance entre époques glaciaires et interglaciaires est d’environ 100 000 ans, nous ne sommes pas concernés dans l’immédiat par un refroidissement climatique er une baisse globale du niveau des mers…
Bonne journée.
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