Question d'origine :
peut-on accéder au fichier individuel original allemand ? si oui, comment ?
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 27/09/2018 à 11h53
Bonjour,
Afin de vous répondre au mieux, nous aurions besoin de précisions supplémentaires.
S'agit-il bien d'un prisonnier d'origine française détenu en Allemagne ? Le fichier en question serait donc un fichier allemand recensant les prisonniers de guerre étrangers?
Merci à vous!
Afin de vous répondre au mieux, nous aurions besoin de précisions supplémentaires.
S'agit-il bien d'un prisonnier d'origine française détenu en Allemagne ? Le fichier en question serait donc un fichier allemand recensant les prisonniers de guerre étrangers?
Merci à vous!
Commentaire de
Romic :
Publié le 27/09/2018 à 13:29
en réponse à "bml civ" oui, il s'agit d'un prisonnier français.
j'ai trouvé les infos sur le site "du guichet du savoir" vous proposez entres autres de rechercher sur celui du service historique des armées
rubrique: "parcourt et destins individuels" et parmi les dossiers: le fichier individuel original allemand ( Personalkarten ou PK )scindé en trois PKI, PKII, PKIII. se dernier signale les différentes affectations du
prisonnier dans les kommandos. ce que je recherche.
mais à partir du site du SHA je n'arrive pas à retrouver et entrer dans
ce fameux "fichier original"
mon père était détenu au stalag VII B de Memmingen et affecté dans
une ferme au kommando AK 1053. je recherche sinon cette ferme, le
village ou elle est (était) située
bien cordialement
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 28/09/2018 à 12h17
Bonjour,
Pour vous orienter sur le site du Service Historique de la Défense, n’hésitez pas à vous adresser directement à la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC) à Caen.
Ils seront plus à même de vous aider dans votre recherche.
C’est eux qui détiennent la série d'archives P qui vous intéresse, ainsi que la sous série 22P où se trouve le fichier PK.
Nous vous conseillons de vous tourner également vers les Archives nationales.
En effet, au cours de la campagne de France (mai–juin 1940), 1 800 000 soldats français furent capturés par les troupes allemandes avant d’être internés dans différents types de camps.
On doit distinguer les frontstalags, camps installés dans la France occupée d’où les prisonniers furent transférés en Allemagne, et les camps établis sur le territoire du Reich allemand : les oflags (camps d’officiers) et les stalags (camps de sous-officiers et de soldats).
Au nombre de soixante-quinze, oflags et stalags étaient répartis dans les régions militaires allemandes (Wehrkreis) dont ils portaient le numéro suivi d’une lettre (IA, IB, etc.). Chaque camp était constitué d’un camp central et de kommandos de travail pouvant rassembler quelques hommes (fermes agricoles) ou plusieurs centaines (chantiers, usines, mines). Neuf prisonniers sur dix étaient utilisés dans les kommandos de travail.
L’administration de chaque camp comprenait les services allemands (Kommandantur) et l’équipe de l’ « homme de confiance », prisonnier représentant ses camarades auprès de la Kommandantur du camp et des services de liaison français.
Enfin, des questions similaires ont été posées au Guichet où vous pourrez retrouver d’autres pistes de recherche ici, ici, ou encore là.
Quelques livres :
- Prisonniers de guerre : dans les stalags, les oflags et les kommandos 1939-1945, Yves Durand
- La Captivité: histoire des prisonniers de guerre français :1939-1945, Yves Durand
- La captivité des prisonniers de guerre (1939-1945): histoire, art et mémoire, Jean-Claude Catherine
Bonnes recherches !
Pour vous orienter sur le site du Service Historique de la Défense, n’hésitez pas à vous adresser directement à la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC) à Caen.
Ils seront plus à même de vous aider dans votre recherche.
C’est eux qui détiennent la série d'archives P qui vous intéresse, ainsi que la sous série 22P où se trouve le fichier PK.
Nous vous conseillons de vous tourner également vers les Archives nationales.
En effet, au cours de la campagne de France (mai–juin 1940), 1 800 000 soldats français furent capturés par les troupes allemandes avant d’être internés dans différents types de camps.
On doit distinguer les frontstalags, camps installés dans la France occupée d’où les prisonniers furent transférés en Allemagne, et les camps établis sur le territoire du Reich allemand : les oflags (camps d’officiers) et les stalags (camps de sous-officiers et de soldats).
Au nombre de soixante-quinze, oflags et stalags étaient répartis dans les régions militaires allemandes (Wehrkreis) dont ils portaient le numéro suivi d’une lettre (IA, IB, etc.). Chaque camp était constitué d’un camp central et de kommandos de travail pouvant rassembler quelques hommes (fermes agricoles) ou plusieurs centaines (chantiers, usines, mines). Neuf prisonniers sur dix étaient utilisés dans les kommandos de travail.
L’administration de chaque camp comprenait les services allemands (Kommandantur) et l’équipe de l’ « homme de confiance », prisonnier représentant ses camarades auprès de la Kommandantur du camp et des services de liaison français.
Enfin, des questions similaires ont été posées au Guichet où vous pourrez retrouver d’autres pistes de recherche ici, ici, ou encore là.
Quelques livres :
- Prisonniers de guerre : dans les stalags, les oflags et les kommandos 1939-1945, Yves Durand
- La Captivité: histoire des prisonniers de guerre français :1939-1945, Yves Durand
- La captivité des prisonniers de guerre (1939-1945): histoire, art et mémoire, Jean-Claude Catherine
Bonnes recherches !
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