Question d'origine :
Bonjour
Pourquoi n’envoyons nous pas les déchets nucléaires dans l’espace
Mais pas juste dans l’espace , on pourrait créer des petits vaisseaux qui les guideraient dans un trou noir !!!!
Est ce possible ???
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 19/09/2018 à 15h11
Bonjour,
L’idée d’envoyer des déchets nucléaires dans l’espace a déjà effleuré la communauté scientifique. En 1980, le journal Le Monde dévoilait un programme de la NASA comprenant :
« envoi de fusées automatiques ou lancement de " poubelles de l'espace " à partir de navettes spatiales pilotées, mise en orbite des déchets autour du soleil, ou leur envoi en dehors du système solaire ; enfin, récupération en cas d'un échec du lancement. »
(Source : lemonde.fr)
Or, depuis 1980, les missions spatiales se sont succédé, et les déchets dans l’espace sont eux-mêmes devenus un problème :
« "Aujourd'hui, nous avons dans l'espace environ 5.000 objets mesurant plus d'un mètre, 20.000 objets de plus de 10 cm... et 75.000 'balles volantes' d'environ 1 cm", a détaillé Holger Krag. Les objets de plus d'un millimètre atteindraient les 150 millions. Au milieu de ce nuage de débris, on ne compte qu'environ 11.000 satellites opérationnels... Et ces déchets dérivants à 40.000 km/h sont une véritable menace. Quant à l'expression "balles volantes", elle est bien en-dessous de la réalité. "L'énergie contenue dans une particule d'un centimètre de diamètre frappant un satellite à une telle vitesse correspond à peu près à celle dégagée par l'explosion d'une grenade..." estime Holger Krag. »
Ce qui représente un danger potentiel pour les satellites en place, ainsi que pour les engins spatiaux et leurs occupants…
(Source : sciencesetavenir.fr)
« Si l'on continue à polluer l'espace avec toutes sortes de déchets à ce rythme, on ne pourra plus se permettre d'envoyer le moindre satellite en orbite dans 30 ans », selon un article de nouvelobs.com, qui décrit les différentes méthodes proposées pour nettoyer cette pollution particulière, aucune n’ayant encore fait ses preuves…
Concernant les trous noirs, nous n’avons pas trouvé de source interdisant formellement la solution que vous proposez. Sinon que Sagittaire A, le trou noir supermassif le plus proche de la Terre, est tout de même à 26 000 années-lumière de nous, ce qui rend la chose pratiquement compliquée, quand nous n’avons toujours pas réussi à envoyer d’objet jusqu’au soleil, situé à « seulement » 150 millions de kilomètres…
(Source : cnrs.fr)
Bonne journée.
L’idée d’envoyer des déchets nucléaires dans l’espace a déjà effleuré la communauté scientifique. En 1980, le journal Le Monde dévoilait un programme de la NASA comprenant :
« envoi de fusées automatiques ou lancement de " poubelles de l'espace " à partir de navettes spatiales pilotées, mise en orbite des déchets autour du soleil, ou leur envoi en dehors du système solaire ; enfin, récupération en cas d'un échec du lancement. »
(Source : lemonde.fr)
Or, depuis 1980, les missions spatiales se sont succédé, et les déchets dans l’espace sont eux-mêmes devenus un problème :
« "Aujourd'hui, nous avons dans l'espace environ 5.000 objets mesurant plus d'un mètre, 20.000 objets de plus de 10 cm... et 75.000 'balles volantes' d'environ 1 cm", a détaillé Holger Krag. Les objets de plus d'un millimètre atteindraient les 150 millions. Au milieu de ce nuage de débris, on ne compte qu'environ 11.000 satellites opérationnels... Et ces déchets dérivants à 40.000 km/h sont une véritable menace. Quant à l'expression "balles volantes", elle est bien en-dessous de la réalité. "L'énergie contenue dans une particule d'un centimètre de diamètre frappant un satellite à une telle vitesse correspond à peu près à celle dégagée par l'explosion d'une grenade..." estime Holger Krag. »
Ce qui représente un danger potentiel pour les satellites en place, ainsi que pour les engins spatiaux et leurs occupants…
(Source : sciencesetavenir.fr)
« Si l'on continue à polluer l'espace avec toutes sortes de déchets à ce rythme, on ne pourra plus se permettre d'envoyer le moindre satellite en orbite dans 30 ans », selon un article de nouvelobs.com, qui décrit les différentes méthodes proposées pour nettoyer cette pollution particulière, aucune n’ayant encore fait ses preuves…
Concernant les trous noirs, nous n’avons pas trouvé de source interdisant formellement la solution que vous proposez. Sinon que Sagittaire A, le trou noir supermassif le plus proche de la Terre, est tout de même à 26 000 années-lumière de nous, ce qui rend la chose pratiquement compliquée, quand nous n’avons toujours pas réussi à envoyer d’objet jusqu’au soleil, situé à « seulement » 150 millions de kilomètres…
(Source : cnrs.fr)
Bonne journée.
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