Question d'origine :
Bonjour,
Existe t il une ou plusieurs codifications pratiques et significatives des couleurs ? J'ai découvert récemment, que les couleurs utilisées parfois pour les classes de la classification Dewey, étaient les mêmes où à très peu prés que celles utilisées en électronique, pour identifier et lire les résistances !
Existe t il ,à votre connaissance, d'autres codifications, utilisées dans la vie pratique , en matière sociale, juridique, financière, ou autre.....pour par exemple classer des documents administratifs ou personnels ? MERCI.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 12/09/2018 à 11h54
Bonjour,
Comme le note le site code-couleur.com, « dans le langage de l'imprimerie, les couleurs se traduisent par des codes. Les premières formules se destinaient aux presses traditionnelles puis aux presses numériques. »
Le site référence les divers codes couleurs en html, information retrouvée sur le site commentcamarche.com.
Par ailleurs, l’article « liste de noms de couleurs » publié sur wikipedia indique que « Les noms de couleur n'ont aucune valeur contractuelle en particulier dans les domaines de l'imprimerie, de la décoration, des arts graphiques, etc. à moins qu'il ne soient définis par référence à un nuancier, qui précise les conditions d'examen, ou une mesure colorimétrique. Rouge feu, employé pour décrire un tissu, n'oblige pas à produire une teinte précise ; on s'attend à un rouge vif, plus ou moins orangé. Préciser Rouge feu (RAL 3000) ou Rouge incendie (AFNOR X08-008) oblige à respecter les spécifications ».
L’article répertorie tous les codes que, bien souvent, vous retrouvez sur les nuanciers.
Par ailleurs, de nombreux domaines fonctionnent effectivement selon des normes et classifications et nous ne ferons donc pas une liste à la Prévert.
parmi les quelques exemples retenus, mentionnons les normes Afnor, « cadre de référence qui vise à fournir des lignes directrices, des prescriptions techniques ou qualitatives pour des produits, services ou pratiques au service de l’intérêt général ».
Nous pourrions poursuivre en citant « La Classification Internationale du Fonctionnement, du Handicap et de la Santé (CIF) [qui] a été élaborée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) afin de fournir un langage uniformisé et un cadre pour la description et l’organisation des informations relatives au fonctionnement et au handicap. Elle a été entérinée par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2001 via la résolution WHA54.21.
Source : Ecole des hautes études en santé publique
Nous vous laissons également consulter la classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes.
Dans le domaine financier, des nomenclatures budgétaires, « tant des dépenses que des recettes » ont aussi été mises en place.
Source : les nomenclatures budgétaires.
De manière plus général les très nombreuses études consacrées à la classification – que vous pourrez consulter via la base de données cairn - montrent que celle-ci est omniprésente dans notre société.
Ainsi, dans son article Organisation et architecture des connaissances dans un contexte de transmédia documentaire : les enjeux de la pervasivité (Études de communication, 2012), Zacklad, Manuel. Revient sur le fait que « L’organisation des connaissances est un champ large qui concerne de nombreuses communautés : informatique, Sciences de l’information et de la documentation, bibliothèques, gestion des connaissances (Knowledge Management), sociologie des sciences, et au-delà (…) L’organisation des connaissances fait écho à des expressions variées dans la littérature, comme la gestion des connaissances, l’ingénierie des connaissances, l’organisation du savoir, la capitalisation des connaissances, les systèmes d’organisation des connaissances, le partage des savoirs, le management des connaissances, la mémoire organisationnelle… »
Néanmoins, L’étude, «Classer, penser, contrôler », publié dans La Revue Hermès (2013) revient sur e danger que peut représenter ce besoin de classer car c‘est « souvent la première opération intellectuelle. Mais catégoriser, classer, déclasser, classifier ne sont pas de simples activités de mise en ordre du monde. Ces opérations représentent également des modes d’exercice de pouvoir de nature intellectuelle, culturelle, politique ».
Comme le note le site code-couleur.com, « dans le langage de l'imprimerie, les couleurs se traduisent par des codes. Les premières formules se destinaient aux presses traditionnelles puis aux presses numériques. »
Le site référence les divers codes couleurs en html, information retrouvée sur le site commentcamarche.com.
Par ailleurs, l’article « liste de noms de couleurs » publié sur wikipedia indique que « Les noms de couleur n'ont aucune valeur contractuelle en particulier dans les domaines de l'imprimerie, de la décoration, des arts graphiques, etc. à moins qu'il ne soient définis par référence à un nuancier, qui précise les conditions d'examen, ou une mesure colorimétrique. Rouge feu, employé pour décrire un tissu, n'oblige pas à produire une teinte précise ; on s'attend à un rouge vif, plus ou moins orangé. Préciser Rouge feu (RAL 3000) ou Rouge incendie (AFNOR X08-008) oblige à respecter les spécifications ».
L’article répertorie tous les codes que, bien souvent, vous retrouvez sur les nuanciers.
Par ailleurs, de nombreux domaines fonctionnent effectivement selon des normes et classifications et nous ne ferons donc pas une liste à la Prévert.
parmi les quelques exemples retenus, mentionnons les normes Afnor, « cadre de référence qui vise à fournir des lignes directrices, des prescriptions techniques ou qualitatives pour des produits, services ou pratiques au service de l’intérêt général ».
Nous pourrions poursuivre en citant « La Classification Internationale du Fonctionnement, du Handicap et de la Santé (CIF) [qui] a été élaborée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) afin de fournir un langage uniformisé et un cadre pour la description et l’organisation des informations relatives au fonctionnement et au handicap. Elle a été entérinée par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2001 via la résolution WHA54.21.
Source : Ecole des hautes études en santé publique
Nous vous laissons également consulter la classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes.
Dans le domaine financier, des nomenclatures budgétaires, « tant des dépenses que des recettes » ont aussi été mises en place.
Source : les nomenclatures budgétaires.
De manière plus général les très nombreuses études consacrées à la classification – que vous pourrez consulter via la base de données cairn - montrent que celle-ci est omniprésente dans notre société.
Ainsi, dans son article Organisation et architecture des connaissances dans un contexte de transmédia documentaire : les enjeux de la pervasivité (Études de communication, 2012), Zacklad, Manuel. Revient sur le fait que « L’organisation des connaissances est un champ large qui concerne de nombreuses communautés : informatique, Sciences de l’information et de la documentation, bibliothèques, gestion des connaissances (Knowledge Management), sociologie des sciences, et au-delà (…) L’organisation des connaissances fait écho à des expressions variées dans la littérature, comme la gestion des connaissances, l’ingénierie des connaissances, l’organisation du savoir, la capitalisation des connaissances, les systèmes d’organisation des connaissances, le partage des savoirs, le management des connaissances, la mémoire organisationnelle… »
Néanmoins, L’étude, «Classer, penser, contrôler », publié dans La Revue Hermès (2013) revient sur e danger que peut représenter ce besoin de classer car c‘est « souvent la première opération intellectuelle. Mais catégoriser, classer, déclasser, classifier ne sont pas de simples activités de mise en ordre du monde. Ces opérations représentent également des modes d’exercice de pouvoir de nature intellectuelle, culturelle, politique ».
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