Question d'origine :
Bonjour,
J'ai un grand oncle né en 1918 capturé sûrement en mai ou juin 1940 par les allemands.
Il a passé à peu prés toute la guerre (jusqu'en début 45) dans une ferme allemande où il a dû être libéré par les alliés.
Comment pourrais je retrouver sa trace?les allemands gardaient ils un registre à ce sujet?
J'aurais notamment connaitre le village et le nom de la famille ou il était...
merci.
cdlt.
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 04/09/2018 à 14h06
Bonjour,
Tout d’abord votre question a déjà été posée sur notre site. Vous pouvez donc trouver des éléments de réponse ici et là
En outre, si vous avez le nom et prénom de votre grand oncle, vous pouvez consulter la Liste officielle des prisonniers de guerre français sur Gallica.
Si vous avez également mention du nom du stalag où il était détenu, cela vous aidera à localiser plus précisément votre recherche.
En effet, les prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale furent au nombre de 1 845 000. Capturés par les Armées du Troisième Reich après la débâcle française pendant la bataille de France de l'été 1940, ils furent envoyés dans des camps en Allemagne.
Environ un tiers des prisonniers français furent libérés sous diverses conditions.
Ces camps se nommaient stalag, abréviation de Stammlager, « camp ordinaire ». Il s'agit d'un camp de prisonniers destiné aux soldats et sous-officiers, les officiers étant détenus dans des Oflags.
Selon l’O.K.W (Oberkommando der Wehrmacht), l’armée allemande aurait capturé en France 1 900 000 sous-officiers et soldats et 29 000 officiers (soit 4% des habitants du pays), c’est dire l’ampleur du phénomène.
L’ouvrage d’Yves Durand La captivité, histoire des prisonniers de guerre français 1939-1945, vous donnera plus de précisions, les chiffres variant quelque peu selon les sources.
Vous pouvez également consulter
La captivité des prisonniers de guerre de Jean-Claude Catherine
Digérer la défaite de Laurent Quinton
Epreuve collective et mémoires : l’expérience de la captivité
Ecrits de captivité de Paul Fraisse
Les Archives Nationales: Les Archives Bad Arolsen – Archives du SIR peuvent se révéler précieuses pour retrouver notamment la trace de la ferme où aurait pu travailler votre père.
La Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains du Service historique de la Défense à Caen recense les dossiers individuels de prisonniers de guerre, déportés, travailleurs, internés dans les prisons françaises ou allemandes.
Certaines pages internet, ou forum dédiés à des stalags spécifiques, vous fourniront des renseignements et vous pourrez échanger entre usagers:
Prisonniers de guerre
Yvon généalogie
Juin 1940
Genealexis
Le monde en guerre ou le site Filae
Il existe également des groupes comme Stalags d'Autriche sur Yahoo groupes.
Si vous avez un compte Facebook, une recherche à Prisonniers de guerre vous permettra de rejoindre le groupe « Prisonniers de guerre (POW), dans les stalag, oflag et kommando », groupe fermé dont les membres échangent photos et informations sur leurs parents anciens prisonniers.
Enfin, le blog Journal de captivité vous donne une marche à suivre pour mener votre enquête.
Bonnes recherches à vous !
Tout d’abord votre question a déjà été posée sur notre site. Vous pouvez donc trouver des éléments de réponse ici et là
En outre, si vous avez le nom et prénom de votre grand oncle, vous pouvez consulter la Liste officielle des prisonniers de guerre français sur Gallica.
Si vous avez également mention du nom du stalag où il était détenu, cela vous aidera à localiser plus précisément votre recherche.
En effet, les prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale furent au nombre de 1 845 000. Capturés par les Armées du Troisième Reich après la débâcle française pendant la bataille de France de l'été 1940, ils furent envoyés dans des camps en Allemagne.
Environ un tiers des prisonniers français furent libérés sous diverses conditions.
Ces camps se nommaient stalag, abréviation de Stammlager, « camp ordinaire ». Il s'agit d'un camp de prisonniers destiné aux soldats et sous-officiers, les officiers étant détenus dans des Oflags.
Selon l’O.K.W (Oberkommando der Wehrmacht), l’armée allemande aurait capturé en France 1 900 000 sous-officiers et soldats et 29 000 officiers (soit 4% des habitants du pays), c’est dire l’ampleur du phénomène.
L’ouvrage d’Yves Durand La captivité, histoire des prisonniers de guerre français 1939-1945, vous donnera plus de précisions, les chiffres variant quelque peu selon les sources.
Vous pouvez également consulter
La captivité des prisonniers de guerre de Jean-Claude Catherine
Digérer la défaite de Laurent Quinton
Epreuve collective et mémoires : l’expérience de la captivité
Ecrits de captivité de Paul Fraisse
Les Archives Nationales: Les Archives Bad Arolsen – Archives du SIR peuvent se révéler précieuses pour retrouver notamment la trace de la ferme où aurait pu travailler votre père.
La Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains du Service historique de la Défense à Caen recense les dossiers individuels de prisonniers de guerre, déportés, travailleurs, internés dans les prisons françaises ou allemandes.
Certaines pages internet, ou forum dédiés à des stalags spécifiques, vous fourniront des renseignements et vous pourrez échanger entre usagers:
Prisonniers de guerre
Yvon généalogie
Juin 1940
Genealexis
Le monde en guerre ou le site Filae
Il existe également des groupes comme Stalags d'Autriche sur Yahoo groupes.
Si vous avez un compte Facebook, une recherche à Prisonniers de guerre vous permettra de rejoindre le groupe « Prisonniers de guerre (POW), dans les stalag, oflag et kommando », groupe fermé dont les membres échangent photos et informations sur leurs parents anciens prisonniers.
Enfin, le blog Journal de captivité vous donne une marche à suivre pour mener votre enquête.
Bonnes recherches à vous !
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