Question d'origine :
Bonjour,
Pourquoi le bruit d'une mouche volant dans un espace clos, comme un bureau ou un salon par exemple, est-il si énervant? Ce bruit, objectivement peu bruyant, peut pourtant transformer un être humain en un dangereux psychopathe au bord de la tuerie générale... Étrange, n'est-ce pas?
Merci de votre réponse :-)
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 01/09/2018 à 12h48
Bonjour,
Malgré nos recherches dans les domaines de l’entomologie et de l’acoustique, nous n’avons pas trouvé de sources scientifiques abordant spécifiquement les raisons de notre haine du vol des mouches – contrairement à celle que nous éprouvons pour celui des moustiques, qui selon un article de sciencesetavenir.fr, ont développé une technique de vol hautement sophistiquée leur permettant de battre des ailes « près de 720 fois par seconde, à une fréquence comprise entre 658 et 776 hertz », créant un signal sonore assez aigu pour nous tenir des nuits entières éveillés, une pantoufle à la main.
Peut-être
Mois au bourdonnement spécifique de la mouche, mais à notre faible résistance aux nuisances sonores. L’Agence française de sécurité sanitaire et environnementale (Anses) a publié en 2004 un document sur l’impact du bruit sur la santé :
« L’exposition au bruit entraîne une modification de la sécrétion des hormones liées au stress que sont l’adrénaline et la noradrénaline. Les concentrations de ces hormones surrénaliennes sont augmentées de façon significative lors de l’exposition au bruit au cours du sommeil et ceci se traduit par une excrétion urinaire accrue de leurs produits de dégradation. L’élévation du taux nocturne de ces hormones peut entraîner des conséquences sur le système cardio-vasculaire tels que l’élévation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle ou encore des arythmies cardiaques, des agrégations plaquettaires ou encore une augmentation du métabolisme des graisses. »
Il peut sembler étonnant qu’un bruit aussi faible soit un facteur de stress, mais il se trouve que l’intensité du bruit n’est pas forcément le facteur déterminant de l’effet négatif qu’il produit sur notre organisme, comme le souligne letudiant.fr :
« Il y a bruit... et bruit ! Celui d'un aéroport ou du périphest étonnamment moins problématique qu'un bruit discontin u. […] Même si le cerveau du dormeur s'habitue au bruit, suffisamment pour ne plus être réveillé, le cœur, lui, ne s'y fait jamais. » Or, qu’y a-t-il de plus discontinu qu’un vol de mouche ?
A cela s’ajoute sans doute l’image désastreuse dont la mouche souffre dans nos sociétés – certaines espèces de mouches pondant volontiers dans notre nourriture, cherchant volontiers les nutriments présents dans les matières fécales, d’autres pouvant être vectrices de maladies, les diptères en ont gardé une réputation de saleté…
(Source : universalis-edu.com)
Avant de vous quitter, nous vous signalons que linflux.com, le webzine de la Bibliothèque de Lyon, a consacré un article à nos amies bourdonneuses.
Bonne journée.
Malgré nos recherches dans les domaines de l’entomologie et de l’acoustique, nous n’avons pas trouvé de sources scientifiques abordant spécifiquement les raisons de notre haine du vol des mouches – contrairement à celle que nous éprouvons pour celui des moustiques, qui selon un article de sciencesetavenir.fr, ont développé une technique de vol hautement sophistiquée leur permettant de battre des ailes « près de 720 fois par seconde, à une fréquence comprise entre 658 et 776 hertz », créant un signal sonore assez aigu pour nous tenir des nuits entières éveillés, une pantoufle à la main.
Peut-être
Mois au bourdonnement spécifique de la mouche, mais à notre faible résistance aux nuisances sonores. L’Agence française de sécurité sanitaire et environnementale (Anses) a publié en 2004 un document sur l’impact du bruit sur la santé :
« L’exposition au bruit entraîne une modification de la sécrétion des hormones liées au stress que sont l’adrénaline et la noradrénaline. Les concentrations de ces hormones surrénaliennes sont augmentées de façon significative lors de l’exposition au bruit au cours du sommeil et ceci se traduit par une excrétion urinaire accrue de leurs produits de dégradation. L’élévation du taux nocturne de ces hormones peut entraîner des conséquences sur le système cardio-vasculaire tels que l’élévation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle ou encore des arythmies cardiaques, des agrégations plaquettaires ou encore une augmentation du métabolisme des graisses. »
Il peut sembler étonnant qu’un bruit aussi faible soit un facteur de stress, mais il se trouve que l’intensité du bruit n’est pas forcément le facteur déterminant de l’effet négatif qu’il produit sur notre organisme, comme le souligne letudiant.fr :
« Il y a bruit... et bruit ! Celui d'un aéroport ou du périph
A cela s’ajoute sans doute l’image désastreuse dont la mouche souffre dans nos sociétés – certaines espèces de mouches pondant volontiers dans notre nourriture, cherchant volontiers les nutriments présents dans les matières fécales, d’autres pouvant être vectrices de maladies, les diptères en ont gardé une réputation de saleté…
(Source : universalis-edu.com)
Avant de vous quitter, nous vous signalons que linflux.com, le webzine de la Bibliothèque de Lyon, a consacré un article à nos amies bourdonneuses.
Bonne journée.
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