Question d'origine :
Bonjour,
Auriez-vous des informations sur l'histoire de la Madone et le Carillon du Mas Rillier?
J'aimerais particulièrement avoir des renseignements sur l'iconographie de la statue. On peut voir au pied de la Vierge un serpent, pourquoi?
La Vierge tiens le Christ dans ses bras et un coeur orné d'une croix dans l'autre main, quel est cet objet?
Enfin des symbol, en banderole ornent les côtés de la statue auriez-vous leur signification?
Merci,
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 28/08/2018 à 13h07
Bonjour,
Voici quelques informations tirées d’un article paru en 2012 dans la Revue d'histoire religieuse des pays de l'Ain, qui viennent compléter notre précédente réponse Miribel.
La Madone du Mas-Rillier : Si l’abbé Thomas avait l’idée d’honorer la Vierge par une statue, son imagination ne l’avait sûrement pas amené à une réalisation aussi gigantesque. Il avait envisagé une statue de sept mètres de hauteur. Mgr Béguin lui fit part de son souhait d’une belle et grande statue. La Vierge du Mas-Rillier fera 33 mètres de haut ! Il choisira comme sculpteur Georges Serraz, qui vient d’achever la statue du Christ-Roi aux Houches (25 m) et comme architecte Louis Mortamet. Les dons venus du monde entier financeront cette œuvre gigantesque.
Les travaux débutent le 14 février 1938 sur les ruines de l’ancien château de Miribel.…Le 9 octobre 1938, lors de la pose de la première pierre, quelques 12000 personnes étaient présentes. … La guerre, la mobilisation, l’occupation, les problèmes d’approvisionnement en matériaux … et même la météo ralentiront le chantier. Le 1er juin 1939, les parties inférieures sont présentées aux visiteurs. Ils découvrent ce pied de la Vierge d’un mètre de largeur qui pointe sous sa robe et écrase le serpent. On coule également les marches de l’escalier à vis. Les parties supérieures telles la main, l’Enfant Jésus ou le visage de la Vierge ont été réalisées grandeur nature par le sculpteur dans son atelier parisien. Il en a fait des moules en staff qui ont été livrés au Mas-Rillier puis assemblés afin de couler le béton.
L’aspect final est donné par un bouchardage qui fait apparaître le grain final d’un béton gris émaillé de petits cailloux colorés tel un granit agrandi aux dimensions d’un très grand monument. A la fin, le poids total des fondations, du socle et de la statue est de 1500 tonnes, la statue pesant à elle seule 440 tonnes…. La statue a été conçue afin de résister à une pression de vent de 250 kg/m2. Elle est inaugurée le 5 juillet 1941 Elle porte le nom de Notre-Dame-du-Sacré-Coeur / Espérance des désespérés.
Le campanile du Mas-Rillier : Dès sa conception, il avait été prévu de placer 3 à 4 cloches dans les contreforts de la statue. Mais après une visite sur les lieux en novembre 1940, Joseph Paccard, maître-fondeur à Annecy-le-Vieux (74), propose à l'abbé Pierre Thomas (1874-1952) un carillon de 45 cloches qu'il a rapatrié du nord de la France du fait de la guerre. Le Père demande d'ajouter 4 cloches et un bourdon de plus de 2 tonnes. Pour accueillir un tel instrument, un beffroi sera nécessaire. Louis Mortamet en sera l'architecte. Les cloches arriveront au Mas-Rillier en août 1941 mais on dut les cacher pendant l'Occupation. Le 20 juillet 1947, installées sur l'esplanade de la Madone, les 50 cloches furent baptisées. L'architecte a travaillé à la manière d'un facteur d'orgue. Il a construit le campanile en fonction du nombre de cloches, tenu compte de leurs dimensions et respecté leur orientation sur le site. Haut de 28 mètres, le campanile, conçu pour une diffusion optimale du son, surplombe la plaine du Rhône.
En 1977, l'Évêché cédait pour le franc symbolique le tènement avec la statue et le beffroi à la commune de Miribel.
La base Photographes en Rhône-Alpes présente des photographies de la Vierge monumentale du Mas-Rillier à Miribel ainsi que du Beffroi du carillon du Mas-Rillier à Miribel (Ain).
Nous n’avons pas trouvé d’informations décrivant plus précisément la statue.
Voici quelques informations tirées d’un article paru en 2012 dans la Revue d'histoire religieuse des pays de l'Ain, qui viennent compléter notre précédente réponse Miribel.
Les travaux débutent le 14 février 1938 sur les ruines de l’ancien château de Miribel.…Le 9 octobre 1938, lors de la pose de la première pierre, quelques 12000 personnes étaient présentes. … La guerre, la mobilisation, l’occupation, les problèmes d’approvisionnement en matériaux … et même la météo ralentiront le chantier. Le 1er juin 1939, les parties inférieures sont présentées aux visiteurs. Ils découvrent ce pied de la Vierge d’un mètre de largeur qui pointe sous sa robe et écrase le serpent. On coule également les marches de l’escalier à vis. Les parties supérieures telles la main, l’Enfant Jésus ou le visage de la Vierge ont été réalisées grandeur nature par le sculpteur dans son atelier parisien. Il en a fait des moules en staff qui ont été livrés au Mas-Rillier puis assemblés afin de couler le béton.
L’aspect final est donné par un bouchardage qui fait apparaître le grain final d’un béton gris émaillé de petits cailloux colorés tel un granit agrandi aux dimensions d’un très grand monument. A la fin, le poids total des fondations, du socle et de la statue est de 1500 tonnes, la statue pesant à elle seule 440 tonnes…. La statue a été conçue afin de résister à une pression de vent de 250 kg/m2. Elle est inaugurée le 5 juillet 1941 Elle porte le nom de Notre-Dame-du-Sacré-Coeur / Espérance des désespérés.
En 1977, l'Évêché cédait pour le franc symbolique le tènement avec la statue et le beffroi à la commune de Miribel.
La base Photographes en Rhône-Alpes présente des photographies de la Vierge monumentale du Mas-Rillier à Miribel ainsi que du Beffroi du carillon du Mas-Rillier à Miribel (Ain).
Nous n’avons pas trouvé d’informations décrivant plus précisément la statue.
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