recherche sur M COMERT
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 21/08/2018 à 11h05
642 vues
Question d'origine :
Bonjour, je range, trie et consulte des livres vieux..et anciens et parfois on retrouve des feuilles volantes oubliées à l'intérieur... j'ai retrouvé ce poème (tapé à la machine style anciens caractères d'époque...) dans un livre des années 1940 (histoire illustrée de la littérature française édition de 1942), et je n'ai trouvé aucune information sur l'auteure qui semble être une femme.... un bibliothécaire m'a dit qu'il s'agirait en fait de Marguerite de Gombert et son nom est devenu par la suite un pseudonyme pour les femmes écrivaines partageant certaines valeurs féministes ?? je suis bien étonnée je n'en ai jamais entendu parler mais je fais confiance à vos connaissances et votre grande perspicacité....pour me dire si vous retrouvez trace de cette auteure et si Marguerite de Gombert a bien existé !! Merci infiniment pour votre aide et bonne fin de mois d'août....
in MEMORIAM
Je suis née en l’Éden au pays des lianes
de l'éternel printemps et du soleil vermeil
la mer harmonieuse a berce mon sommeil
et le calme horizon des tranquilles savanes
a dans mes yeux d'enfant miré son clair soleil
mais j'ai fui l’île heureuse ayant terni loin d'elle
le calme de son soirs en mes regards premiers
je n'y retournerai triste et lente hirondelle
que pour lui demander tardivement fidele
sur mon dernier sommeil le calme des palmiers
M COMERT
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 22/08/2018 à 08h50
Bonjour,
Malheureusement le seul ouvrage que possède la Bibliothèque municipale de Lyon de Marguerite Comert est un roman. Nous ne sommes donc pas en mesure de feuilleter ses recueils de poèmes pour y rechercher celui-ci.
Néanmoins ce poème a été publié dans la Revue de Bretagne, de Vendée et d’Anjou vol. 15 (année 1896) sous le titre « Ma Patrie » dont on trouve une version numérisée sur archive.org :
« MA PATRIE
Je suis née en l'Eden, au pays des lianes,
De l'éternel printemps et du corail vermeil ;
La mer harmonieuse a charmé mon réveil,
Et le libre horizon des tranquilles savanes
A, dans mes yeux d'enfant, miré son clair soleil.
Mais j'ai fui l'île heureuse ; ayant terni loin d'elle
Le reflet de son ciel en mes regards premiers,
Je n'y retournerai, lente et triste hirondelle,
Que pour lui demander tardivement fidèle,
Sur mon dernier sommeil, le rêve des palmiers.
Marguerite Comert. »
Etrangement, la page Wikipedia consacrée à cette écrivaine n’existe qu’en espagnol, et pas en français…
La base de données data.bnf.fr fournit tout de même quelques éléments biographiques sur cette poétesse et romancière, née le 26 décembre 1873 à Basse-Terre en Guadeloupe, et décédée le 3 novembre 1964 à Neuilly-sur-Seine. Elle fut l’épouse du poète et dessinateur Henry Malteste (1870-1920).
Elle a reçu deux prix de l’Académie Française pour ses oeuvres Le cœur nostalgique et Éros rédempteur.
Robert Sabatier lui consacre quelques lignes dans La poésie du vingtième siècle. 01 : Tradition et évolution :
« Après ses premiers recueils : Comme on pleure à vingt ans, 1896, L’Ame et la mort, 1898, Le Cœur nostalgique, 1903, Marguerite Comert (1873-1965), née en Guadeloupe, femme du poète Henri Malteste (1870-1920), attendit plus de trente années pour publier Poèmes du retour éternel, 1936, L’Île des morts, 1938. A la petite fille poète succédèrent une prosatrice de qualité et une lyrique confidentielle :
Toi dont le cœur palpite au vent du souvenir
comme une voile errante au souffle du ciel vaste,
voudrais-tu tout revoir, voudrais-tu revenir
au frémissant jardin paré d’orangers chastes ? »
Au vu de ces informations, nous supposons que vous retrouverez ce poème dans le recueil Comme on pleure à vingt ans !.
Nos recherches n’ont en revanche rien donné avec le nom Marguerite de Gombert.
Bonne journée.
Malheureusement le seul ouvrage que possède la Bibliothèque municipale de Lyon de Marguerite Comert est un roman. Nous ne sommes donc pas en mesure de feuilleter ses recueils de poèmes pour y rechercher celui-ci.
Néanmoins ce poème a été publié dans la Revue de Bretagne, de Vendée et d’Anjou vol. 15 (année 1896) sous le titre « Ma Patrie » dont on trouve une version numérisée sur archive.org :
« MA PATRIE
Je suis née en l'Eden, au pays des lianes,
De l'éternel printemps et du corail vermeil ;
La mer harmonieuse a charmé mon réveil,
Et le libre horizon des tranquilles savanes
A, dans mes yeux d'enfant, miré son clair soleil.
Mais j'ai fui l'île heureuse ; ayant terni loin d'elle
Le reflet de son ciel en mes regards premiers,
Je n'y retournerai, lente et triste hirondelle,
Que pour lui demander tardivement fidèle,
Sur mon dernier sommeil, le rêve des palmiers.
Marguerite Comert. »
Etrangement, la page Wikipedia consacrée à cette écrivaine n’existe qu’en espagnol, et pas en français…
La base de données data.bnf.fr fournit tout de même quelques éléments biographiques sur cette poétesse et romancière, née le 26 décembre 1873 à Basse-Terre en Guadeloupe, et décédée le 3 novembre 1964 à Neuilly-sur-Seine. Elle fut l’épouse du poète et dessinateur Henry Malteste (1870-1920).
Elle a reçu deux prix de l’Académie Française pour ses oeuvres Le cœur nostalgique et Éros rédempteur.
Robert Sabatier lui consacre quelques lignes dans La poésie du vingtième siècle. 01 : Tradition et évolution :
« Après ses premiers recueils : Comme on pleure à vingt ans, 1896, L’Ame et la mort, 1898, Le Cœur nostalgique, 1903, Marguerite Comert (1873-1965), née en Guadeloupe, femme du poète Henri Malteste (1870-1920), attendit plus de trente années pour publier Poèmes du retour éternel, 1936, L’Île des morts, 1938. A la petite fille poète succédèrent une prosatrice de qualité et une lyrique confidentielle :
Toi dont le cœur palpite au vent du souvenir
comme une voile errante au souffle du ciel vaste,
voudrais-tu tout revoir, voudrais-tu revenir
au frémissant jardin paré d’orangers chastes ? »
Au vu de ces informations, nous supposons que vous retrouverez ce poème dans le recueil Comme on pleure à vingt ans !.
Nos recherches n’ont en revanche rien donné avec le nom Marguerite de Gombert.
Bonne journée.
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