Indemnisation Chômage aprés démission??
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 17/08/2018 à 19h50
628 vues
Question d'origine :
GDS, bonjour à Tte l'équipe ,
Décidément comment ferions-nous sans vous ?
Mon propos: Je devrais prendre ma retraite en Janvier prochain, mais le climat délétère de l'entreprise me pousse à donner ma démission "avant terme".
Je devrai envoyer ma démission mi septembre , avec 1 mois de préavis ,je quitterai région et entreprise mi-octobre prochain.
2 solutions s'offrent à moi une fois dans ma nouvelle région,
soit faire une formation qui devrait me faire débuter une nouvelle activité (il me manque 5 années pour toucher 100% de ma retraite).
2ème solution: Chercher du travail sur place.
Ma question: Suite à ma démission ici aurais-je droit à une indemnité de chômage jusqu'à mon retour à l'emploi ?
Merci d'avance de me mettre les liens qui me permettrons d'être renseignés (législation etc...) Et surtout merci de votre synthèse éclairée.
Merci encore de votre intéret et...A bientot
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 20/08/2018 à 12h45
Bonjour,
En principe, vous ne bénéficiez pas de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) si vous démissionnez. service-public.fr relève toutefois plusieurs cas précis dans lesquels une démission peut être considérée comme légitime par Pôle emploi et ouvre droit à l’ARE dans les conditions habituelles.
Malheureusement, aucun des cas qui y sont décrits ne semble s’appliquer dans votre situation…
Vous ne pourrez pas non plus bénéficier d'un reliquat de droits à l'ARE, puisque (nous le supposons) vous avez travaillé plus de 65 jours ouvrés chez votre employeur actuel :
« Si nous n'avez pas épuisé tous vos droits à l'ARE lors d'une précédente inscription comme demandeur d'emploi, vous pouvez bénéficier d'une reprise de vos droits même en cas de démission, sous conditions. En effet, votre démission est considérée comme involontaire par Pôle emploi si vous avez travaillé moins de 65 jours ouvrés (ou 455 heures). Dans ce cas, vous pouvez percevoir votre reliquat de droits à l'ARE. »
Source : service-public.fr
Néanmoins, tout espoir n’est pas perdu, puisque si votre état de chômage se prolonge plus de quatre mois après votre démission, votre situation peut être examinée par l'Instance Paritaire Régionale (IPR) et donner lieu à une indemnité :
« Si votre démission ne peut pas être considérée comme légitime, vous ne pouvez pas percevoir l'ARE.
Toutefois, après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à Pôle emploi le réexamen de votre situation afin d'obtenir le versement de l'ARE.
Une instance paritaire régionale se charge alors de déterminer :
• si vous remplissez les conditions d'attribution ouvrant droit à l'ARE (en dehors de la condition de privation involontaire d'emploi),
• et si vous apportez des éléments attestant de vos recherches actives d'emploi, vos éventuelles reprises d'emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations.
Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l'ARE est fixé au 122e jour de chômage. »
Source : service-public.fr
Nous vous laissons prendre connaissance de la page dans son entièreté et éventuellement contacter un conseiller Pôle emploi pour faire un point sur votre situation et vos droits.
Pour finir, sachez que l’emploi store est un service web et mobile de Pôle emploi qui pourra vous être utile dans votre recherche de formations et la préparation de vos futures candidatures.
Bonne chance pour la suite.
En principe, vous ne bénéficiez pas de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) si vous démissionnez. service-public.fr relève toutefois plusieurs cas précis dans lesquels une démission peut être considérée comme légitime par Pôle emploi et ouvre droit à l’ARE dans les conditions habituelles.
Malheureusement, aucun des cas qui y sont décrits ne semble s’appliquer dans votre situation…
Vous ne pourrez pas non plus bénéficier d'un reliquat de droits à l'ARE, puisque (nous le supposons) vous avez travaillé plus de 65 jours ouvrés chez votre employeur actuel :
« Si nous n'avez pas épuisé tous vos droits à l'ARE lors d'une précédente inscription comme demandeur d'emploi, vous pouvez bénéficier d'une reprise de vos droits même en cas de démission, sous conditions. En effet, votre démission est considérée comme involontaire par Pôle emploi si vous avez travaillé moins de 65 jours ouvrés (ou 455 heures). Dans ce cas, vous pouvez percevoir votre reliquat de droits à l'ARE. »
Source : service-public.fr
Néanmoins, tout espoir n’est pas perdu, puisque si votre état de chômage se prolonge plus de quatre mois après votre démission, votre situation peut être examinée par l'Instance Paritaire Régionale (IPR) et donner lieu à une indemnité :
« Si votre démission ne peut pas être considérée comme légitime, vous ne pouvez pas percevoir l'ARE.
Toutefois, après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à Pôle emploi le réexamen de votre situation afin d'obtenir le versement de l'ARE.
Une instance paritaire régionale se charge alors de déterminer :
• si vous remplissez les conditions d'attribution ouvrant droit à l'ARE (en dehors de la condition de privation involontaire d'emploi),
• et si vous apportez des éléments attestant de vos recherches actives d'emploi, vos éventuelles reprises d'emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations.
Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l'ARE est fixé au 122e jour de chômage. »
Source : service-public.fr
Nous vous laissons prendre connaissance de la page dans son entièreté et éventuellement contacter un conseiller Pôle emploi pour faire un point sur votre situation et vos droits.
Pour finir, sachez que l’emploi store est un service web et mobile de Pôle emploi qui pourra vous être utile dans votre recherche de formations et la préparation de vos futures candidatures.
Bonne chance pour la suite.
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