Question d'origine :
Je me suis toujours demandé: pourquoi faut-il mettre de l'argent de coté, pour en avoir devant soi?
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 13/08/2018 à 14h07
Bonjour,
Nous ne sommes pas tout à fait certains de comprendre votre question. Il se peut cependant qu’elle touche à un mystère logico-spatio-temporel – comment, en effet, quelque chose qu’on met de côté, pourrait se retrouver devant soi ?
Par facilité, nous serions tentés de vous répondre : il suffit de se retourner. Comme l’oncle Picsou s’étant évertué à garnir ses poches (latérales) en faisant face à ses ennemis, Rapetou et autres, qui, une fois seul avec sa piscine remplie de pièces d’or, lui fait soudain face pour un plongeon amoureux…
Essayons une autre voie. D’après leGrand Robert de la langue française , la première occurrence connue de l’expression « mettre de côté » dans le sens de « garder pour plus tard » ou « économiser » date de 1787, c’est-à-dire deux ans avant le début de la Révolution française, qui signera la fin de la féodalité et l’avènement de la bourgeoisie. Ce n’est sans doute pas un hasard si c’est à peine quelques années plus tard (en 1816) que seront créées les premières caisses de dépôt et de consignation (proto-caisses d’épargne) – l’épargne est une des grandes valeurs de la nouvelle classe dirigeante et c’est maintenant l’Etat qui encourage à « mettre de côté ».
(Source : histoireetculture.wordpress.com)
Le Grand Robert remarque ensuite que, au sens figuré, on a devant soi deux choses : du temps, ou de l’argent. Ce qui ne manquera pas de nous rappeler l’adage de Benjamin Franklin, « Time is money » !
(Source : Conseils pour s'enrichir / [Livre] / Benjamin Franklin)
On se souviendra alors que Franklin, « père de la révolution américaine », fut aussi un entrepreneur avisé et un modèle de réussite selon les critères de la nouvelle société qui se met en place… et qui modèlera les imaginations, puisque les grands ambitieux de la littérature, et d’abord Julien Sorel dansLe Rouge et le noir de Stendhal (1830), Rastignac dans Le Père Goriot de Balzac, en sont la suite logique.
Bonne journée.
Nous ne sommes pas tout à fait certains de comprendre votre question. Il se peut cependant qu’elle touche à un mystère logico-spatio-temporel – comment, en effet, quelque chose qu’on met de côté, pourrait se retrouver devant soi ?
Par facilité, nous serions tentés de vous répondre : il suffit de se retourner. Comme l’oncle Picsou s’étant évertué à garnir ses poches (latérales) en faisant face à ses ennemis, Rapetou et autres, qui, une fois seul avec sa piscine remplie de pièces d’or, lui fait soudain face pour un plongeon amoureux…
Essayons une autre voie. D’après le
(Source : histoireetculture.wordpress.com)
Le Grand Robert remarque ensuite que, au sens figuré, on a devant soi deux choses : du temps, ou de l’argent. Ce qui ne manquera pas de nous rappeler l’adage de Benjamin Franklin, « Time is money » !
(Source : Conseils pour s'enrichir / [Livre] / Benjamin Franklin)
On se souviendra alors que Franklin, « père de la révolution américaine », fut aussi un entrepreneur avisé et un modèle de réussite selon les critères de la nouvelle société qui se met en place… et qui modèlera les imaginations, puisque les grands ambitieux de la littérature, et d’abord Julien Sorel dans
Bonne journée.
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