Question d'origine :
poème commençant par j'ai
je n'ai plus
je n'ai jamais eu
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 06/08/2018 à 11h05
Bonjour,
Votre message nous laisse perplexes.
Roger Bernard, mort fusillé par les nazis en 1944 à l’âge de vingt-trois ans, n’a pas publié de livre de son vivant. Son unique recueil, Ma Faim noire déjà, a été « publié une première fois en 1945, aux éditions Cahier d’art, par les bons soins de René Char », d’après l’avertissement de la réédition de 2004 (Seghers).
Mes parts semblables est un poème contenu dans ce recueil, que nous vous citions in extenso dans une précédente réponse :
Dans la braise, il y a les oiseaux d’Ellemburg ;
Dans l’année, il y a le risque du printemps ;
Et dans l’azur le point vital de la margelle.
Dans la brume, il y a l épi de l’amertume ;
Dans l’amour, il y a la griffe du sanglot ;
Et dans le sang l’éclipse impure de la cendre.
Dans la peine, il y a le cercle d’anémones ;
Dans le feu, il y a l’écharde du froid vif ;
Et dans la vie la déchirure de l’énigme.
Et dans l’homme, il n’y a qu’un poème de joie
Il semble qu’aucun poème du jeune résistant ne commence par les vers « J’ai/Je n’ai plus/Je n’ai jamais eu » .
Peut-être y a-t-il confusion d’auteur ?
Bonne journée.
Votre message nous laisse perplexes.
Roger Bernard, mort fusillé par les nazis en 1944 à l’âge de vingt-trois ans, n’a pas publié de livre de son vivant. Son unique recueil, Ma Faim noire déjà, a été « publié une première fois en 1945, aux éditions Cahier d’art, par les bons soins de René Char », d’après l’avertissement de la réédition de 2004 (Seghers).
Mes parts semblables est un poème contenu dans ce recueil, que nous vous citions in extenso dans une précédente réponse :
Dans la braise, il y a les oiseaux d’Ellemburg ;
Dans l’année, il y a le risque du printemps ;
Et dans l’azur le point vital de la margelle.
Dans la brume, il y a l épi de l’amertume ;
Dans l’amour, il y a la griffe du sanglot ;
Et dans le sang l’éclipse impure de la cendre.
Dans la peine, il y a le cercle d’anémones ;
Dans le feu, il y a l’écharde du froid vif ;
Et dans la vie la déchirure de l’énigme.
Et dans l’homme, il n’y a qu’un poème de joie
Il semble qu’
Peut-être y a-t-il confusion d’auteur ?
Bonne journée.
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