Le persil est il alucinogene ?
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 02/08/2018 à 19h43
726 vues
Question d'origine :
Bonjour, est-ce le persil est hallucinogène ?
Si oui combien en ingérer pour halluciner ?
Est ce dangereux ?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 03/08/2018 à 14h04
Bonjour,
Le persil contient, en faibles quantités, de la myristicine, une substance connue pour ses propriétés hallucinogènes.
Toutefois ce n’est pas dans le persil mais dans la noix de muscade qu’on observe ces propriétés, accompagnées de symptômes plutôt désagréables. Ces effets, dans la noix de muscade, sont certainement favorisés par deux autres substances : l’élémicine et le safrole.
« Plusieurs substances sont impliquées dans l'effet hallucinogène de la noix de muscade, la principale étant la myristicine, qui compte pour environ 1,3 % de la noix crue. Des recherches laissent penser que les effets de la muscade pourraient provenir de la transformation dans le foie de la myristicine en MMDA, une amphétamine « psychédélique ». Cependant, cette transformation a bien été observée dans le foie de rats, mais pas chez l'Homme.
Il est intéressant de remarquer que lorsqu'une quantité importante de myristicine pure (deux fois la quantité contenue dans 20 grammes de muscade) est administrée à un groupe de volontaires, si six sur dix en ressentent bien les effets, ceux-ci sont cependant plus faibles que ce à quoi on s'attend en comparaison avec la muscade. Cela suggère que d'autres substances dans la noix ont un rôle important pour induire l'« effet muscade » ; il pourrait s'agir de l'élémicine et du safrole.
Une expérience à éviter
Avant que vous n'alliez chercher une cuillère à soupe de muscade pour tenter l'expérience, il faut avant considérer les conséquences que cela peut entraîner. Un à deux milligrammes de muscade par kilo de masse corporelle peuvent avoir de sérieux effets sur le système nerveux central (la myristicine bloque les impulsions nerveuses responsables des mouvements involontaires des muscles de certains systèmes de l'organisme, comme le tractus gastro-intestinal et les poumons) et on raconte qu'une cuillère à soupe suffit pour déclencher d'autres réactions, comme des nausées, des vomissements, des rougeurs, un rythme cardiaque élevé, l'euphorie, des hallucinations et une sensation de bouche sèche ; à bien y réfléchir, rien de très réjouissant ici.
Et ce n'est pas tout : certains de ces symptômes peuvent persister plusieurs jours, et on a même constaté des problèmes de vue, d'équilibre et de concentration pendant plus d'une semaine. Tout compte fait, mieux vaut cantonner la muscade à l'étagère à épices de la cuisine. »
Source : futura-sciences.com
Pour revenir au persil, il possède un certain nombre de vertus diététiques et médicinales, maisson huile essentielle, consommée à forte dose, peut s’avérer toxique , les actifs y étant très concentrés. Par ailleurs, il est préférable de manger du persil avec parcimonie dans certains cas :
•Traitement anticoagulant
Riche en vitamine K, le persil est à consommer avec parcimonie par les personnes qui sont sous traitement anticoagulant.
•Grossesse, allaitement
Il doit aussi être mangé de manière occasionnelle et uniquement sous forme d'assaisonnement pendant la grossesse (propriétés abortives) et l'allaitement (effet sur la lactation).
•Problèmes rénaux
Si vous souffrez de maladies rénales, mieux vaut également demander conseil à votre médecin.
Source : e-sante.fr
N’étant nous-mêmes que bibliothécaires et non médecins, nous vous conseillons de vous adresser à un professionnel de santé pour en savoir plus.
Bonne journée.
Le persil contient, en faibles quantités, de la myristicine, une substance connue pour ses propriétés hallucinogènes.
Toutefois ce n’est pas dans le persil mais dans la noix de muscade qu’on observe ces propriétés, accompagnées de symptômes plutôt désagréables. Ces effets, dans la noix de muscade, sont certainement favorisés par deux autres substances : l’élémicine et le safrole.
« Plusieurs substances sont impliquées dans l'effet hallucinogène de la noix de muscade, la principale étant la myristicine, qui compte pour environ 1,3 % de la noix crue. Des recherches laissent penser que les effets de la muscade pourraient provenir de la transformation dans le foie de la myristicine en MMDA, une amphétamine « psychédélique ». Cependant, cette transformation a bien été observée dans le foie de rats, mais pas chez l'Homme.
Il est intéressant de remarquer que lorsqu'une quantité importante de myristicine pure (deux fois la quantité contenue dans 20 grammes de muscade) est administrée à un groupe de volontaires, si six sur dix en ressentent bien les effets, ceux-ci sont cependant plus faibles que ce à quoi on s'attend en comparaison avec la muscade. Cela suggère que d'autres substances dans la noix ont un rôle important pour induire l'« effet muscade » ; il pourrait s'agir de l'élémicine et du safrole.
Avant que vous n'alliez chercher une cuillère à soupe de muscade pour tenter l'expérience, il faut avant considérer les conséquences que cela peut entraîner. Un à deux milligrammes de muscade par kilo de masse corporelle peuvent avoir de sérieux effets sur le système nerveux central (la myristicine bloque les impulsions nerveuses responsables des mouvements involontaires des muscles de certains systèmes de l'organisme, comme le tractus gastro-intestinal et les poumons) et on raconte qu'une cuillère à soupe suffit pour déclencher d'autres réactions, comme des nausées, des vomissements, des rougeurs, un rythme cardiaque élevé, l'euphorie, des hallucinations et une sensation de bouche sèche ; à bien y réfléchir, rien de très réjouissant ici.
Et ce n'est pas tout : certains de ces symptômes peuvent persister plusieurs jours, et on a même constaté des problèmes de vue, d'équilibre et de concentration pendant plus d'une semaine. Tout compte fait, mieux vaut cantonner la muscade à l'étagère à épices de la cuisine. »
Source : futura-sciences.com
Pour revenir au persil, il possède un certain nombre de vertus diététiques et médicinales, mais
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Riche en vitamine K, le persil est à consommer avec parcimonie par les personnes qui sont sous traitement anticoagulant.
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Il doit aussi être mangé de manière occasionnelle et uniquement sous forme d'assaisonnement pendant la grossesse (propriétés abortives) et l'allaitement (effet sur la lactation).
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Si vous souffrez de maladies rénales, mieux vaut également demander conseil à votre médecin.
Source : e-sante.fr
N’étant nous-mêmes que bibliothécaires et non médecins, nous vous conseillons de vous adresser à un professionnel de santé pour en savoir plus.
Bonne journée.
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