Question d'origine :
Bonjour,
Je m'intéresse de près à la culture japonaise et j'ai découvert récemment la mode Kigurumi.
J'ai pour l'instant trouvé des informations sur wikipédia, à cette page: Kigurumi.
Auriez-vous quelques ouvrages à me conseiller sur le sujet ?
Merci pour votre partage d'information, qui m'aide quotidiennement dans mes recherches
Sylvie
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 24/07/2018 à 13h45
Bonjour,
Dans l’article « Enfants, ados, adultes : tous fous de kigurumi! », la Voix du Nord (du 7 mars 2018) s’intéresse à cette pratique et revient sur son origine :
« Ça vient d'où ? Ça vient du Japon. Et le mot kigurumi (prononcer «kigouroumi») vient du japonais kiru, qui veut dire habiller, et nuigurum, qui veut dire jouet en peluche. Là-bas, c'est un véritable phénomène depuis les années 90, et ce qui était, au départ, un pyjama en pilou ultra confortable et marrant pour rester chez soi ou faire la fête entre copains est devenu une tenue pour sortir dans la rue. La mode est arrivée en France, d'abord dans les réunions de cosplay, puis on a commencé à en trouver sur internet, et aujourd'hui dans les boutiques de mode. Et la folie kigurumi ne cesse de se développer. Ça représente quoi ? La mode venant du Japon, tu t'en doutes, Pikachu, Hello Kitty et les personnages de manga ont évidemment fait partie des premiers kigurumi. Mais de nouveaux modèles ne cessent de sortir. Aux côtés des classiques licornes, chiens, dragons, chats, oursons, pandas, et personnages de Walt Disney, on trouve aussi, entre autres, des morses ou des chauves-souris. C'est «kawaii» En fait, le choix ne cesse de s'étendre... Mais avec une constante: c'est kawaii, c'est-à-dire mignon. C'est pour qui ? Au départ, le kigurumi touchait essentiellement les fans de culture manga, et les ados. Mais c'est fini : tout le monde veut son kigurumi. C'est pourquoi il en existe pour les bébés et les adultes aussi. »
Dès son apparition, cette mode fut évoquée dans de nombreux articles, tous accessibles depuis la base de données Europresse.
Dernièrement dans « Communautés de fans et sous-cultures en fantasy », publié sur revues.org, Anne Besson explique :
« L’automne-hiver 2016, qui a vu les plus grandes enseignes de vente de vêtements proposer des grenouillères en peluche en forme d’animaux réels ou imaginaires, pour un public féminin largement pré-adolescent, fournit un exemple frappant de récupération d’un phénomène sous-culturel, réservé à des groupes limités de fans d’imaginaire et en outre associé dans leur perception publique à la déviance sexuelle : l’aboutissement marketing de ce qui a pendant quelques années constitué une marque de positionnement en marge chez des post-adolescents et jeunes adultes. Au Japon, ce sont les kigurumis, et aux États-Unis, le fandom furry, qui se rencontraient dès les années 1980 et 1990 dans les conventions de fans d’imaginaire, dont ils constituent une des sous-cultures, caractérisées par l’attrait pour les animaux anthropomorphes – goûts marginaux qui correspondent à un des principaux axes de développement du déguisement pour adultes : les scénarios érotiques. »
Il n’existe en revanche que peu de documents sur cette pratique. Parmi ceux-ci, citons :
• L'atelier Kigurumi / Annabel Benilan ; photographie Richard Boutin, 2017.
• Japanese Street Style / Pat Lyttle, 2012.
• Fuzz & Fur: Japan's Costumed Characters / Edward Harrison, John Harrison, 2010.
Dans l’article « Enfants, ados, adultes : tous fous de kigurumi! », la Voix du Nord (du 7 mars 2018) s’intéresse à cette pratique et revient sur son origine :
« Ça vient d'où ? Ça vient du Japon. Et le mot kigurumi (prononcer «kigouroumi») vient du japonais kiru, qui veut dire habiller, et nuigurum, qui veut dire jouet en peluche. Là-bas, c'est un véritable phénomène depuis les années 90, et ce qui était, au départ, un pyjama en pilou ultra confortable et marrant pour rester chez soi ou faire la fête entre copains est devenu une tenue pour sortir dans la rue. La mode est arrivée en France, d'abord dans les réunions de cosplay, puis on a commencé à en trouver sur internet, et aujourd'hui dans les boutiques de mode. Et la folie kigurumi ne cesse de se développer. Ça représente quoi ? La mode venant du Japon, tu t'en doutes, Pikachu, Hello Kitty et les personnages de manga ont évidemment fait partie des premiers kigurumi. Mais de nouveaux modèles ne cessent de sortir. Aux côtés des classiques licornes, chiens, dragons, chats, oursons, pandas, et personnages de Walt Disney, on trouve aussi, entre autres, des morses ou des chauves-souris. C'est «kawaii» En fait, le choix ne cesse de s'étendre... Mais avec une constante: c'est kawaii, c'est-à-dire mignon. C'est pour qui ? Au départ, le kigurumi touchait essentiellement les fans de culture manga, et les ados. Mais c'est fini : tout le monde veut son kigurumi. C'est pourquoi il en existe pour les bébés et les adultes aussi. »
Dès son apparition, cette mode fut évoquée dans de nombreux articles, tous accessibles depuis la base de données Europresse.
Dernièrement dans « Communautés de fans et sous-cultures en fantasy », publié sur revues.org, Anne Besson explique :
« L’automne-hiver 2016, qui a vu les plus grandes enseignes de vente de vêtements proposer des grenouillères en peluche en forme d’animaux réels ou imaginaires, pour un public féminin largement pré-adolescent, fournit un exemple frappant de récupération d’un phénomène sous-culturel, réservé à des groupes limités de fans d’imaginaire et en outre associé dans leur perception publique à la déviance sexuelle : l’aboutissement marketing de ce qui a pendant quelques années constitué une marque de positionnement en marge chez des post-adolescents et jeunes adultes. Au Japon, ce sont les kigurumis, et aux États-Unis, le fandom furry, qui se rencontraient dès les années 1980 et 1990 dans les conventions de fans d’imaginaire, dont ils constituent une des sous-cultures, caractérisées par l’attrait pour les animaux anthropomorphes – goûts marginaux qui correspondent à un des principaux axes de développement du déguisement pour adultes : les scénarios érotiques. »
Il n’existe en revanche que peu de documents sur cette pratique. Parmi ceux-ci, citons :
• L'atelier Kigurumi / Annabel Benilan ; photographie Richard Boutin, 2017.
• Japanese Street Style / Pat Lyttle, 2012.
• Fuzz & Fur: Japan's Costumed Characters / Edward Harrison, John Harrison, 2010.
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