Le dopage entre cyclisme et football
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 08/07/2018 à 08h10
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Question d'origine :
Bonjour Cher Guichet,
Alors que l'attention médiatique a l'air de se concentrer en ce moment sur le Tour de France et les problèmes liés au dopage : Le football et en particulier la coupe du monde seraient-ils à l'abri des pratiques de dopage alors même que nombre d'équipes, après pourtant des championnats et compétitions épuisants montrent une "explosivité" et une "résistance à la fatigue" stupéfiante pour certains experts ?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 09/07/2018 à 14h54
Bonjour,
D’après les informations disponibles sur le site de la Fifa, il semblerait effectivement que le football soit exceptionnellement épargné étant donné les faibles pourcentages de contrôles positifs :
« Statistiques
Selon les statistiques de l’AMA, le football est le sport qui donne lieu au plus grand nombre de contrôles de dopage, avec environ 30 000 échantillons prélevés et analysés par an an, en moyenne. Sur cette base, on obtient un taux d’échantillons positifs global peu élevé, bien en-deçà de 0,45 % année après année (2011 – 0,42 %, 2012 – 0,40 %, 2013 – 0,29 %, 2014 – 0,20 %, 2015 – 0,24 %, 2016 – 0,20 %).
En 2016, 33 227 contrôles de dopage ont été effectués dans le football, dans le monde. Selon la base de données de la FIFA en matière de contrôle du dopage, 78 échantillons (0,24 %) ont généré des résultats positifs, comme le montre ce tableau récapitulatif.
La FIFA gère directement les programmes de contrôle de dopage des compétitions qu’elle organise et fixe les règles valables, dans ce domaine, dans le monde entier. Les contrôles de dopage aux niveaux national et continental relèvent directement des confédérations, des associations membres et/ou des agences antidopage nationales, tandis que la FIFA pilote la gestion des résultats, y compris les éventuels recours interjetés devant le Tribunal Arbitral du Sport.
Vous pouvez consulter le Tableau synoptique des tests de dopage directement effectués par la FIFA en 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017. »
Toutefois ces chiffres ne font pas que des convaincus, d’autant plus que l’exemple de l’athlétisme démontre que les résultats des tests ne reflètent pas toujours la réalité des pratiques.
Parmi les sceptiques citons notamment Jean-Pierre de Mondenard qui ne mâche pas ses mots dans cette interview publiée sur le site d’Eurosport : 2700 tests sans dopage ? "Si je suis patron de la FIFA, je vire tout le monde".
Ou encore les journalistes Eddy Fleck et Maxime Mianat : Coupe du monde 2018 : pourquoi le dopage n’existe pas dans le football (attention second degré).
De son côté le reporter allemand Hajo Seppelt, qui a révélé un vaste scandale de dopage dans le sport russe, s’est tout bonnement vu refuser l’entrée en Russie pour la Coupe du Monde de football : Coupe du monde 2018 : le journaliste qui a révélé le scandale du dopage russe se voit refuser son visa pour la Russie.
Le lanceur d'alerte Grigori Rodchenkov, plus optimiste, considère quant à lui que la Coupe du monde 2018 devrait être « propre » :
« «Je sais que les contrôles antidopage seront faits par des étrangers. Cela devrait être propre pour le mois de compétition en Russie, car il y a des contrôles et pour un événement aussi important, l'AMA (Agence mondiale antidopage) dispose d'une équipe spéciale d'observateurs indépendants», a déclaré le Russe, qui intervenait en vidéoconférence, lors d'une conférence à Londres sur l'intégrité dans le sport. «Pendant les compétitions, tout le monde est propre, la plupart des choses sont faites hors compétition», a ajouté le médecin, qui vit caché aux Etats-Unis depuis 2016.
Selon Rodchenkov, le dopage est beaucoup moins présent dans le football que dans l'athlétisme ou l'haltérophilie, en raison des enjeux médiatiques et financiers. Un joueur pris pour dopage risquerait de tout perdre, tout comme son agent, selon lui. »
Source : Russie : Rodchenkov s'attend à une Coupe du monde «propre», lequipe.fr
Si vous voulez en savoir plus sur les contrôles antidopage, nous vous invitons à consulter le site de l’agence mondiale antidopage.
Bonne journée.
D’après les informations disponibles sur le site de la Fifa, il semblerait effectivement que le football soit exceptionnellement épargné étant donné les faibles pourcentages de contrôles positifs :
« Statistiques
Selon les statistiques de l’AMA, le football est le sport qui donne lieu au plus grand nombre de contrôles de dopage, avec environ 30 000 échantillons prélevés et analysés par an an, en moyenne. Sur cette base, on obtient un taux d’échantillons positifs global peu élevé, bien en-deçà de 0,45 % année après année (2011 – 0,42 %, 2012 – 0,40 %, 2013 – 0,29 %, 2014 – 0,20 %, 2015 – 0,24 %, 2016 – 0,20 %).
En 2016, 33 227 contrôles de dopage ont été effectués dans le football, dans le monde. Selon la base de données de la FIFA en matière de contrôle du dopage, 78 échantillons (0,24 %) ont généré des résultats positifs, comme le montre ce tableau récapitulatif.
La FIFA gère directement les programmes de contrôle de dopage des compétitions qu’elle organise et fixe les règles valables, dans ce domaine, dans le monde entier. Les contrôles de dopage aux niveaux national et continental relèvent directement des confédérations, des associations membres et/ou des agences antidopage nationales, tandis que la FIFA pilote la gestion des résultats, y compris les éventuels recours interjetés devant le Tribunal Arbitral du Sport.
Vous pouvez consulter le Tableau synoptique des tests de dopage directement effectués par la FIFA en 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017. »
Toutefois ces chiffres ne font pas que des convaincus, d’autant plus que l’exemple de l’athlétisme démontre que les résultats des tests ne reflètent pas toujours la réalité des pratiques.
Parmi les sceptiques citons notamment Jean-Pierre de Mondenard qui ne mâche pas ses mots dans cette interview publiée sur le site d’Eurosport : 2700 tests sans dopage ? "Si je suis patron de la FIFA, je vire tout le monde".
Ou encore les journalistes Eddy Fleck et Maxime Mianat : Coupe du monde 2018 : pourquoi le dopage n’existe pas dans le football (attention second degré).
De son côté le reporter allemand Hajo Seppelt, qui a révélé un vaste scandale de dopage dans le sport russe, s’est tout bonnement vu refuser l’entrée en Russie pour la Coupe du Monde de football : Coupe du monde 2018 : le journaliste qui a révélé le scandale du dopage russe se voit refuser son visa pour la Russie.
Le lanceur d'alerte Grigori Rodchenkov, plus optimiste, considère quant à lui que la Coupe du monde 2018 devrait être « propre » :
« «Je sais que les contrôles antidopage seront faits par des étrangers. Cela devrait être propre pour le mois de compétition en Russie, car il y a des contrôles et pour un événement aussi important, l'AMA (Agence mondiale antidopage) dispose d'une équipe spéciale d'observateurs indépendants», a déclaré le Russe, qui intervenait en vidéoconférence, lors d'une conférence à Londres sur l'intégrité dans le sport. «Pendant les compétitions, tout le monde est propre, la plupart des choses sont faites hors compétition», a ajouté le médecin, qui vit caché aux Etats-Unis depuis 2016.
Selon Rodchenkov, le dopage est beaucoup moins présent dans le football que dans l'athlétisme ou l'haltérophilie, en raison des enjeux médiatiques et financiers. Un joueur pris pour dopage risquerait de tout perdre, tout comme son agent, selon lui. »
Source : Russie : Rodchenkov s'attend à une Coupe du monde «propre», lequipe.fr
Si vous voulez en savoir plus sur les contrôles antidopage, nous vous invitons à consulter le site de l’agence mondiale antidopage.
Bonne journée.
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