Question d'origine :
Bonjour
Je souhaite savoir si ce produit est fiable ou si il présente une dangerosité d'utilisation .
Lors de son utilisation quelles sont les effets secondaires fréquents ?
A t'il des bénéfices avérés ?
Merci et cordiales salutations
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 06/07/2018 à 09h35
Bonjour,
Une précision tout d’abord : n’ayant aucune compétence en médecine ou en pharmacologie, nous vous conseillons de vous adresser à un médecin pour des conseils plus sûrs. Nous avons toutefois trouvé des éléments de réponse :
Selon vidal.fr, base de donnée de référence sur les médicaments, les effets indésirables de l’acide zolédronique, ou Aclasta, utilisé pour lutter contre l’ostéoporose, principalement chez la femme ménopausée, sont les suivants :
« Très fréquents (plus de 10 % des patients) : fièvre.
Fréquents (1 à 10 % des patients) : douleur ou rougeur au point d'injection, nausées, vomissements, diarrhées, maux de tête, vertiges, grippe, rhume, anémie, yeux rouge, troubles du rythme cardiaque, douleurs musculaires ou articulaires, douleurs osseuses.
Peu fréquents (moins de 1 patient sur 100) : digestion difficile, douleur abdominale, constipation, bouche sèche, brûlure d'estomac, inflammation de l'œsophage, éruption cutanée, démangeaisons, sueurs, insomnie ou somnolence, fourmillements, tremblement, malaise, troubles du goût, vertiges, palpitations, hypertension, rougeur du visage, toux, essoufflement, crampes, douleur du cou ou de l'épaule, gonflement articulaire, augmentation de la créatinine.
Rares (moins de 1 patient sur 1 000) : uvéite, fracture du fémur, fragilisation des os de la mâchoire (voir Attention) ou du conduit auditif (pouvant se traduire par des douleurs, un écoulement ou des infections chroniques de l'oreille), altération du fonctionnement des reins. »
Ces effets indésirables se compliquent de contre-indications :
« Une surveillance particulière est nécessaire en cas de mauvais fonctionnement des reins, de prise de diurétiques ou de médicaments toxiques pour les reins et chez la personne âgée. Le jour de la perfusion, il est recommandé de boire au moins un demi-litre de liquide avant et après le traitement.
Dans le traitement de la maladie de Paget, ce médicament expose à un risque d'hypocalcémie pouvant se traduire par des manifestations neurologiques et musculaires (fourmillements des mains et des pieds, crampes musculaires, convulsions). Un dosage du calcium sanguin est recommandé avant la perfusion et des apports suffisants de calcium et de vitamine D sont nécessaires pendant au moins 10 jours après la perfusion.
Des atteintes des os de la mâchoire (ostéonécrose) pouvant entraîner la perte des dents ont été rarement rapportées chez des personnes traitées par biphosphonates. Un examen dentaire et des soins préventifs peuvent être nécessaires avant de débuter le traitement, notamment en cas d'antécédent de chimiothérapie anticancéreuse, de radiothérapie ou de prise de corticoïdes. Une bonne hygiène buccale et un suivi dentaire régulier sont recommandés pour limiter les risques. Si vous devez subir des soins dentaires, signalez à votre dentiste l'administration de ce médicament. Une carte patient contenant des informations relatives au risque d'ostéonécrose doit vous être remise par votre médecin ou votre pharmacien. »
Une série d’articles publiés de 2007 à 2010 par la revue Prescrire, connue pour son indépendance tant vis-à-vis des groupes pharmaceutiques que du Ministère de la Santé, dresse un constat encore plus alarmant encore : après un article en 2007 (n°288) sur le risque d’ostéonécrose lié à la prise du médicament, un article pointe en 2008 (n°292) le peu d’intérêt du médicament sur la balance bénéfice/risque, qui provoque une surreprésentation des troubles cardiaques et rénaux, myalgies, fièvres pseudo-grippales, arthralgie s, entre autres. En 2009 (n°314) la revue fait écho d’un test d’efficacité tendant à prouver sur si l’Aclasta ne diminue pas sensiblement le risque de fracture des patients souffrant d’ostéoporose par rapport à d’autres médicaments, il provoquait en revanche beaucoup plus d’événements indésirables – des réactions d’hypersensibilité liées à la perfusion aux troubles rénaux, en passant par l’arythmie cardiaque … Enfin en 2010 (n°320) la revue, dans sa rubrique « publicipé à la loupe », analyse une publicité Aclasta et met en exergue les nombreuses précautions d’emploi et la complexité de l’administration par perfusion , avec le texte suivant :
« L’acide zolédronique est dangereux !
Notamment pour les reins, et en particulier quand on le perfuse trop vite, et quand on ne prend pas le temps de respecter les nombreuses mises en gardes et précautions d’emploi noyées en caractères minuscules dans une pleine page de pub. Avec en fin de compte pour les patients : insuffisance rénale, dialyse, décès. »
Voici ce que nous avons pu trouver. Mais, comme nous vous le disions en préambule, seul un médecin saura vous donner plus ample renseignement.
Bonne journée.
Une précision tout d’abord : n’ayant aucune compétence en médecine ou en pharmacologie, nous vous conseillons de vous adresser à un médecin pour des conseils plus sûrs. Nous avons toutefois trouvé des éléments de réponse :
Selon vidal.fr, base de donnée de référence sur les médicaments, les effets indésirables de l’acide zolédronique, ou Aclasta, utilisé pour lutter contre l’ostéoporose, principalement chez la femme ménopausée, sont les suivants :
« Très fréquents (plus de 10 % des patients) : fièvre.
Fréquents (1 à 10 % des patients) : douleur ou rougeur au point d'injection, nausées, vomissements, diarrhées, maux de tête, vertiges, grippe, rhume, anémie, yeux rouge, troubles du rythme cardiaque, douleurs musculaires ou articulaires, douleurs osseuses.
Peu fréquents (moins de 1 patient sur 100) : digestion difficile, douleur abdominale, constipation, bouche sèche, brûlure d'estomac, inflammation de l'œsophage, éruption cutanée, démangeaisons, sueurs, insomnie ou somnolence, fourmillements, tremblement, malaise, troubles du goût, vertiges, palpitations, hypertension, rougeur du visage, toux, essoufflement, crampes, douleur du cou ou de l'épaule, gonflement articulaire, augmentation de la créatinine.
Rares (moins de 1 patient sur 1 000) : uvéite, fracture du fémur, fragilisation des os de la mâchoire (voir Attention) ou du conduit auditif (pouvant se traduire par des douleurs, un écoulement ou des infections chroniques de l'oreille), altération du fonctionnement des reins. »
Ces effets indésirables se compliquent de contre-indications :
« Une surveillance particulière est nécessaire en cas de mauvais fonctionnement des reins, de prise de diurétiques ou de médicaments toxiques pour les reins et chez la personne âgée. Le jour de la perfusion, il est recommandé de boire au moins un demi-litre de liquide avant et après le traitement.
Dans le traitement de la maladie de Paget, ce médicament expose à un risque d'hypocalcémie pouvant se traduire par des manifestations neurologiques et musculaires (fourmillements des mains et des pieds, crampes musculaires, convulsions). Un dosage du calcium sanguin est recommandé avant la perfusion et des apports suffisants de calcium et de vitamine D sont nécessaires pendant au moins 10 jours après la perfusion.
Des atteintes des os de la mâchoire (ostéonécrose) pouvant entraîner la perte des dents ont été rarement rapportées chez des personnes traitées par biphosphonates. Un examen dentaire et des soins préventifs peuvent être nécessaires avant de débuter le traitement, notamment en cas d'antécédent de chimiothérapie anticancéreuse, de radiothérapie ou de prise de corticoïdes. Une bonne hygiène buccale et un suivi dentaire régulier sont recommandés pour limiter les risques. Si vous devez subir des soins dentaires, signalez à votre dentiste l'administration de ce médicament. Une carte patient contenant des informations relatives au risque d'ostéonécrose doit vous être remise par votre médecin ou votre pharmacien. »
Une série d’articles publiés de 2007 à 2010 par la revue Prescrire, connue pour son indépendance tant vis-à-vis des groupes pharmaceutiques que du Ministère de la Santé,
« L’acide zolédronique est dangereux !
Notamment pour les reins, et en particulier quand on le perfuse trop vite, et quand on ne prend pas le temps de respecter les nombreuses mises en gardes et précautions d’emploi noyées en caractères minuscules dans une pleine page de pub. Avec en fin de compte pour les patients : insuffisance rénale, dialyse, décès. »
Voici ce que nous avons pu trouver. Mais, comme nous vous le disions en préambule, seul un médecin saura vous donner plus ample renseignement.
Bonne journée.
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