Voyages en avion.
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 18/06/2018 à 12h58
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Question d'origine :
Madame, Monsieur,
Voyages en avion.
Si je pars à 8 heures du matin de Lyon Saint Exupéry pour Sao Paulo (Brésil), l’avion se déplaçant d’est en ouest, va à la rencontre de la terre, tout en se trouvant poursuivi par le soleil.
De ce fait, son trajet kilométrique va se trouver raccourci, et son trajet horloger augmenté ?
Au retour, mêmes choses en sens inverse ?
Avec des variations pouvant pouvant provenir d’un parcours selon une ligne dite dorsale ou méridienne?
Merci d’avance.
Sincèrement.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 19/06/2018 à 12h41
Bonjour,
Nous ne sommes pas certains de comprendre votre question… Nous allons tenter néanmoins de vous apporter une réponse.
Prenons pour exemple un vol aller / retour entre Paris et New-York dans la semaine du 25 juin au 4 juillet.
On compte environ 8h15 de vol dans le sens Paris – New-York, sachant que cette durée peut varier en fonction de la compagnie et du trajet emprunté (direct ou avec correspondance).
Dans le sens New-York – Paris, on trouve des vols un peu plus rapides… On peut se demander pour quelle raison un trajet couvrant une distance identique met 45 minutes de moins dans un sens que dans l’autre. Voici la réponse que nous trouvons sur ce site consacré au tourisme à New-York :
« Cet écart est dû à la rotation de la terre et aux vents qui jouent un rôle important sur la vitesse de l’avion. En effet, comme vous le savez, la terre tourne sur elle-même. Ainsi, dès qu’un avion part à New York depuis Paris, l’appareil devra faire face aux vents crées par cette fameuse rotation.
En outre, dans l’hémisphère nord, les vents sont dominants d’ouest en est et tous les jours, ces derniers sont de plus en plus forts : leur vitesse peut atteindre jusqu’à 200 km/h. Les avions partant des Etats-Unis pour se rendre en France ont donc tout intérêt à emprunter ce couloir aérien pour être « poussés » par ces vents. Dans le cas d’un vol France – USA, l’appareil sera dans le sens inverse des vents et sera donc ralenti par ces derniers, d’où le décalage entre un vol aller et un vol retour.
Par exemple, si un avion vole à une vitesse de 800 km/h dans le sens New York – Paris, il faudra rajouter 200 km/h à sa vitesse. L’avion se déplacera donc à 1 000 km/h. Dans le sens inverse (France – Etats-Unis), il faudra au contraire enlever 200 km/h. L’appareil se déplacera donc à une vitesse de 600 km/h.
A cause de ces phénomènes, un vol aller sera donc plus long qu’un vol retour, car la vitesse de l’avion sera influencée et ne sera pas la même selon que vous voyagiez vers l’ouest ou vers l’est. »
(voir aussi l’article de Futura Sciences sur le même sujet)
Dans un sens comme dans l’autre le « trajet kilométrique », c’est-à-dire la distance parcourue, est sensiblement la même.
Quant à ce que vous appelez « trajet horloger », nous supposons que vous désignez par ce terme les horaires de départ et d’arrivée.
Entre Paris et New-York on compte 6 fuseaux horaires : il y a six heures de décalage entre la côte est des Etats-Unis et la France. Cela veut dire que lorsqu’il est midi à New-York, il est déjà 18h à Paris.
Pour notre voyageur en avion, qu’est-ce que cela signifie ? Dans un trajet Paris – New-York (est-ouest), un avion qui décolle à 18h15 à Paris atterrit à 20h30 à New-York, le même jour. Alors que pour le passager il s’est écoulé plus de huit heures, il n’est que deux heures de plus à New-York. Il a donc gagné 6 heures.
A l’inverse, dans le sens New-York – Paris, alors qu’il ne s’est écoulé que 7h30 pour le passager, il a perdu 6 heures quand il arrive à Paris où il est 13h30 de plus que quand il a décollé.
Ce décalage entre le rythme biologique de l’individu et l’horaire du lieu où il se trouve est à l’origine d’un phénomène bien connu des voyageurs : le jet-lag.
Nous espérons que ces explications ont répondu à votre interrogation.
Bonne journée.
Nous ne sommes pas certains de comprendre votre question… Nous allons tenter néanmoins de vous apporter une réponse.
Prenons pour exemple un vol aller / retour entre Paris et New-York dans la semaine du 25 juin au 4 juillet.
On compte environ 8h15 de vol dans le sens Paris – New-York, sachant que cette durée peut varier en fonction de la compagnie et du trajet emprunté (direct ou avec correspondance).
Dans le sens New-York – Paris, on trouve des vols un peu plus rapides… On peut se demander pour quelle raison un trajet couvrant une distance identique met 45 minutes de moins dans un sens que dans l’autre. Voici la réponse que nous trouvons sur ce site consacré au tourisme à New-York :
« Cet écart est dû à la rotation de la terre et aux vents qui jouent un rôle important sur la vitesse de l’avion. En effet, comme vous le savez, la terre tourne sur elle-même. Ainsi, dès qu’un avion part à New York depuis Paris, l’appareil devra faire face aux vents crées par cette fameuse rotation.
En outre, dans l’hémisphère nord, les vents sont dominants d’ouest en est et tous les jours, ces derniers sont de plus en plus forts : leur vitesse peut atteindre jusqu’à 200 km/h. Les avions partant des Etats-Unis pour se rendre en France ont donc tout intérêt à emprunter ce couloir aérien pour être « poussés » par ces vents. Dans le cas d’un vol France – USA, l’appareil sera dans le sens inverse des vents et sera donc ralenti par ces derniers, d’où le décalage entre un vol aller et un vol retour.
Par exemple, si un avion vole à une vitesse de 800 km/h dans le sens New York – Paris, il faudra rajouter 200 km/h à sa vitesse. L’avion se déplacera donc à 1 000 km/h. Dans le sens inverse (France – Etats-Unis), il faudra au contraire enlever 200 km/h. L’appareil se déplacera donc à une vitesse de 600 km/h.
A cause de ces phénomènes, un vol aller sera donc plus long qu’un vol retour, car la vitesse de l’avion sera influencée et ne sera pas la même selon que vous voyagiez vers l’ouest ou vers l’est. »
(voir aussi l’article de Futura Sciences sur le même sujet)
Dans un sens comme dans l’autre le « trajet kilométrique », c’est-à-dire la distance parcourue, est sensiblement la même.
Quant à ce que vous appelez « trajet horloger », nous supposons que vous désignez par ce terme les horaires de départ et d’arrivée.
Entre Paris et New-York on compte 6 fuseaux horaires : il y a six heures de décalage entre la côte est des Etats-Unis et la France. Cela veut dire que lorsqu’il est midi à New-York, il est déjà 18h à Paris.
Pour notre voyageur en avion, qu’est-ce que cela signifie ? Dans un trajet Paris – New-York (est-ouest), un avion qui décolle à 18h15 à Paris atterrit à 20h30 à New-York, le même jour. Alors que pour le passager il s’est écoulé plus de huit heures, il n’est que deux heures de plus à New-York. Il a donc gagné 6 heures.
A l’inverse, dans le sens New-York – Paris, alors qu’il ne s’est écoulé que 7h30 pour le passager, il a perdu 6 heures quand il arrive à Paris où il est 13h30 de plus que quand il a décollé.
Ce décalage entre le rythme biologique de l’individu et l’horaire du lieu où il se trouve est à l’origine d’un phénomène bien connu des voyageurs : le jet-lag.
Nous espérons que ces explications ont répondu à votre interrogation.
Bonne journée.
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