Question d'origine :
Bonjour,
Comment communiquent les arbres entre eux ?
Est-il vrai que si l'on entoure de nos bras un arbre pendant longtemps, on peut ressentir au bout d'un moment des ondes que nous envoie l'arbre ?
Je vous remercie.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 13/06/2018 à 10h02
Bonjour,
La publication du livre Peter Wohlleben, La Vie des arbres, suivi du film tourné au cœur des forêts a profondément modifié notre vision du règne végétal. Depuis, les articles et les études sur la communication des arbres abondent :
L’article « Peut-on parler aux arbres ? » par Noémie Schetrit, publié le 4 novembre 2017 dans Paris Match présente les grande lignes de cette réflexion :
"Depuis plusieurs années, biologistes, écologistes, chercheurs etc. s’accordent à dire que les arbres communiquent entre eux. Pour beaucoup, c’est bien évidemment impossible de parler aux végétaux car bien que ce soit des êtres vivants, ce ne sont pas tous des ‘Grand-Mère Feuillage’. Une impossibilité pensée à cause d’une méconnaissance sur le sujet soulignée par de nombreux chercheurs. Car cela ne relève pas du conte de fée ou de Disney. Comme le rappelle le site Quartz dans un article, les arbres parlent, certes un langage non-humain, mais un langage que l’on pourrait connaître, identifier, apprendre.
Dans The Song of Trees, David G. Haskell, qui décrit les arbres comme des « philosophes de la biologie » à la sagesse tranquille, explique qu’avant de pouvoir parler aux arbres, il faut d’abord comprendre la nature et savoir l’écouter. Et que le meilleur moyen serait de se rendre en Amazonie Equatorienne où vivent les Huaorani, une tribu indigène qui croient en la communication entre tous les êtres vivants, végétaux et animaux. Le langage de cette tribu reflèterait même de cette idée de relation entre les arbres et toute autre forme de vie. D’ailleurs, dans leur langue, les choses ne sont pas nommées selon ce qu’elles représentent mais selon leur végétation environnante. Par exemple, un arbre Ceibo n’est pas un « arbre ceibo » mais un « ceibo enveloppé de lierre ».
Les anthropologues ont ainsi beaucoup de difficultés à traduire cette langue. Et comme pour les Huaorani les arbres sont des êtres vivants, pour eux, il est alors tout à fait normal qu’un arbre peut crier quand il est coupé ou pleurer quand il est blessé. Haskell inviterait à réfléchir sur la question de « pouvons-nous trouver une éthique de pleine appartenance terrestre ? ». En rappellant que de tout temps, aussi bien en littérature qu’en musique, il y a eu des références au fameux chant des arbres : des feuilles crépitantes aux branches qui tombent. Il est certes difficile de parler de « langue » pour les arbres, mais ils parleraient bien, à leur façon. Le tout serait d’identifier leurs « signaux ».
L’écologiste et chercheuse canadienne Suzanne Simard, professeure de sciences forestières à l’université de Colombie-Britannique (UBC), qui a passé près de 30 ans à étudier les propriétés de la forêt a donné une conférence Ted Talks en 2016, et qui compte aujourd’hui près de 2,5 millions de vues, intitulée « Comment les arbres se parlent entre eux ». Après avoir mené plus de 80 expérimentations scientifiques, elle explique que oui, les arbres parlent et ont une vie secrète que l’on ne soupçonne pas.
Elle y explique notamment : « Je veux changer votre façon de penser aux forêts. Vous voyez, sous cette terre, il y a cet autre monde, un monde de voies biologiques infinies qui relient les arbres et leur permettent de communiquer et permettent à la forêt de se comporter comme si c’était un organisme unique. Cela pourrait nous rappeler une sorte d’intelligence ». Les arbres sont interdépendants et échangent entre eux, il y a des « réseaux fongiques sous-terrains (un sorte de grand réseau internet appelé réseau mycorhizien alias le Wood Wide Web, ndlr) qui relient les arbres et facilitent la communication et l’interaction inter-arbres souterraines », et avec le vent, les oiseaux etc., ils s’échangent de l’eau, du carbone, des nutriments, s’envoient également des graines, produisent des champignons… Et tout cet échange est bien une communication, bien qu’étrangère à la nôtre. Les arbres seraient ainsi comme une grande famille, l’une des plus vieilles au monde, l’arbre représentant l’évolution des êtres vivants depuis le début de la vie sur Terre il y a 3,5 milliards d’années.
(…)
Mais cette vie secrète des arbres n’est pas nouvelle, cela fait des années que des chercheurs démontrent que les arbres pensent, parlent, ressentent. Dans les années 60 déjà, Cleve Backster affirmait à la revue américaine International Journal of Parapsychology à la suite d’expérimentations, que les plantes avaient une « intelligence émotionnelle ». En 2015, Stefano Mancuso, fondateur d’un Laboratoire international de neurobiologie végétale, explique dans son livre que les études « les plus récentes du monde végétal ont démontré que les plantes sont sensibles (et donc sont douées de sens), qu’elles communiquent (entre elles et avec les animaux), dorment, se souviennent et peuvent même manipuler d’autres ¬espèces. Elles peuvent être décrites ¬comme intelligentes« .
Plus récemment, en janvier 2017, c’est Peter Wohlleben, un forestier allemand, qui en s’appuyant sur des études scientifiques, affirme aussi que les arbres communiquent entre eux et que ce sont des êtres sociables, et que notre méconnaissance sur le sujet est dangereuse : « Quand on sait qu’un arbre est sensible à la douleur et a une mémoire, que des parents-arbres vivent avec leurs enfants, on ne peut plus les abattre sans réfléchir, ni ravager leur environnement en lançant des bulldozers à l’assaut des sous-bois (…) Comment s’étonner que les arbres soient traités comme des choses, même si personne n’ignore que ce sont des organismes vivants ? […] Nous devons traiter les arbres comme nous traitons les animaux, en leur évitant des souffrances inutiles ». Si on coupe trop d’arbres, on empêche aux arbres de communiquer et donc de se défendre. Il est plus qu’urgent aujourd’hui de limiter la déforestation.
Dans l’article la vie secrète des arbres, publié dans Le Figaro le 29 septembre 2017, Guyonne de Montjou explique le principe de communication des arbres étudié par Peter Wohlleben :
« D'abord,les arbres émettent des bouquets de composés organiques volatils (COV) qui sont portés par le vent. Ces messages peuvent servir à prévenir les autres plantes qu'elles sont menacées par un danger - un insecte prédateur ou un champignon nocif, par exemple. Ainsi, les chercheurs ont observé que les plantes voisines se prémunissaient du danger en modifiant leur comportement chimique. Après avoir mesuré ces émissions de «gaz» organiques grâce à la chromatographie, ils ont constaté des réactions chimiques en cascade. C'est ainsi que parfois, certains «sujets» prévenus du danger parviennent à rendre leurs feuilles indigestes aux herbivores.
Par ailleurs,l'arbre a tendance à créer des colonies. Sexué, dans la forêt, il distribue des graines autour de lui et parvient ainsi à se reproduire . Dans le même temps, ses racines grandissent et s'étendent alentour, permettant à ses descendants de pousser. Le Dr Suzanne Simard, professeur d'écologie forestière à l'université de la Colombie-Britannique, parle même d'«arbres-mères qui allaitent leurs enfants», leur assurant un approvisionnement régulier à travers les champignons mycorhiziens qui entretiennent des relations avec leurs racines. Ces champignons, véritables partenaires des arbres, poussent sous la surface du tapis forestier et créent des interconnexions, donc des échanges d'une plante à l'autre même lorsqu'elles appartiennent à des espèces différentes. Les arbres communiquent également entre eux, assure Wohlleben, électriquement et chimiquement, notamment par l'intermédiaire des hyphes, ces petits filaments blancs qu'on trouve dans le sol quand la terre est retournée.
Des chercheurs en biologie végétale de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) ont établi quecertains arbres «voyaient» leurs congénères dans une forêt. Aussi peuvent-ils détecter une partie du spectre lumineux grâce à plusieurs types de pigments répartis sur leur surface. Ces pigments renvoient ou absorbent certaines couleurs: le rouge sombre par exemple est renvoyé, et le rouge clair est absorbé. Ainsi lorsqu'un arbre «voit» une masse rouge sombre, il décèle qu'un arbre se trouve à proximité, distingue dans quelle direction celui-ci pousse, et en déduit s'il menace sa propre croissance .
En 2014 déjà, David G. Haskell, biologiste américain, avait observé un mètre carré de verdure dans la forêt des Appalaches pour tirer toutes sortes d'enseignements sur la cohabitation de ces sujets feuillus. Il récidive en publiant cet automne Ecoute l'arbre et la feuille. Cette fois, il s'est posté pendant plusieurs mois au pied d'une douzaine d'arbres en Equateur, en Virginie, en Ontario, ou en Géorgie (Etats-Unis), pour en tirer un livre, comme une ode à l'écosystème propre à chaque sujet. Croquis à l'appui, l'ouvrage de ce passionné explique qu'arbres, humains, insectes, oiseaux, bactéries sont «tous des entités plurielles. La vie est un ensemble de réseaux incarnés.» L'auteur invite l'homme moderne à développer une éthique de l'appartenance dans laquelle les relations entre les êtres primeraient sur l'individualité. Le houppier, les branches, le tronc, les feuilles, le feuillage et les fleurs, l'écorce, les racines plus ou moins apparentes, le collet, c'est-à-dire la base du tronc, chaque élément peut être observé et lu comme une information sur l'âge, l'hygrométrie, les épisodes de sécheresse, les oiseaux, les champignons et les insectes alentour. Les éléments qui composent l'arbre sont autant de capteurs. Par exemple, en Virginie, installé près d'un peuplier durant un après-midi de chaleur, l'auteur sent que «les ordures qui mijotent dans le conteneur poubelle métallique derrière (lui) commencent à dégager leur puanteur (...). Le peuplier inhale ce cocktail parfumé par les pores de ses feuilles et les fentes de l'écorce tendre de son tronc vert. Nul ne sait ce qu'il en fait, mais certaines des molécules odoriférantes s'attachent certainement à ces cellules, éveillant d'étranges pensées végétales.»
Les arbres, s'ils se font concurrence pour atteindre la lumière, vivent selon un fonctionnement collectif plutôt apaisé - quoique impitoyable - qui leur permet de partager les ressources qui leur sont nécessaires: le sol, la lumière. Ils peuvent même grandir entremêlés .
(...)
Si les arbres entremêlés à la surface ne sont pas si fréquents, les réseaux racinaires sont toujours étroitement imbriqués. Ce qui nous apparaît est une portion infinitésimale de ce qui prospère sous terre. Toile souterraine où s'échangent des informations, les racines peuvent s'avérer plus volumineuses que les branches feuillues. Le réseau discute, s'entrelace, annonce la sécheresse des sols ou le danger de certains insectes. Il est vital. Parfois, raconte Wohlleben, la souche d'un arbre coupé, restée plantée dans le sol avec ses racines, peut survivre des années, à l'aide de ses voisins qui continuent, même si le tronc a été décapité, à la nourrir en nutriments et en oxygénation. Ecole de la solidarité et modèle d'intelligence collective, à l'ère moderne la forêt a plus souvent été perçue comme décorative et utilitaire…. »’
Outre le fait que de nombreuses espèces sont utilisées en médecine pour nous soigner, - comme le pin maritime - produisant la «térébenthine officinale» utilisée comme expectorant, antiseptique urinaire et pulmonaire – les arbres en général font l’objet de diverses réflexions sur leurs bienfaits et d’aucuns suggèrent effectivement d’enserrer les arbres afin de ressentir leur énergie. Le bienfait et le ressentis des ondes n’ont pas été attestés de manière scientifique mais vous pouvez toujours tester et parcourir les livres portant sur la « communication avec les arbres » que nous ne possédons pas en bibliothèque.
Pour approfondir le sujet, nous vous suggérons de parcourir les ressources suivantes :
• « Les arbres ont une vie secrète que nous n’imaginons pas » sur le huffingtonpost.fr
• « l’intelligence des arbres » sur futura-sciences
• « comment les arbres se parlent entre eux ? », sur lepoint.fr
• La vie des arbres » sur France Inter
La publication du livre Peter Wohlleben, La Vie des arbres, suivi du film tourné au cœur des forêts a profondément modifié notre vision du règne végétal. Depuis, les articles et les études sur la communication des arbres abondent :
L’article « Peut-on parler aux arbres ? » par Noémie Schetrit, publié le 4 novembre 2017 dans Paris Match présente les grande lignes de cette réflexion :
"Depuis plusieurs années, biologistes, écologistes, chercheurs etc. s’accordent à dire que les arbres communiquent entre eux. Pour beaucoup, c’est bien évidemment impossible de parler aux végétaux car bien que ce soit des êtres vivants, ce ne sont pas tous des ‘Grand-Mère Feuillage’. Une impossibilité pensée à cause d’une méconnaissance sur le sujet soulignée par de nombreux chercheurs. Car cela ne relève pas du conte de fée ou de Disney. Comme le rappelle le site Quartz dans un article, les arbres parlent, certes un langage non-humain, mais un langage que l’on pourrait connaître, identifier, apprendre.
Dans The Song of Trees, David G. Haskell, qui décrit les arbres comme des « philosophes de la biologie » à la sagesse tranquille, explique qu’avant de pouvoir parler aux arbres, il faut d’abord comprendre la nature et savoir l’écouter. Et que le meilleur moyen serait de se rendre en Amazonie Equatorienne où vivent les Huaorani, une tribu indigène qui croient en la communication entre tous les êtres vivants, végétaux et animaux. Le langage de cette tribu reflèterait même de cette idée de relation entre les arbres et toute autre forme de vie. D’ailleurs, dans leur langue, les choses ne sont pas nommées selon ce qu’elles représentent mais selon leur végétation environnante. Par exemple, un arbre Ceibo n’est pas un « arbre ceibo » mais un « ceibo enveloppé de lierre ».
Les anthropologues ont ainsi beaucoup de difficultés à traduire cette langue. Et comme pour les Huaorani les arbres sont des êtres vivants, pour eux, il est alors tout à fait normal qu’un arbre peut crier quand il est coupé ou pleurer quand il est blessé. Haskell inviterait à réfléchir sur la question de « pouvons-nous trouver une éthique de pleine appartenance terrestre ? ». En rappellant que de tout temps, aussi bien en littérature qu’en musique, il y a eu des références au fameux chant des arbres : des feuilles crépitantes aux branches qui tombent. Il est certes difficile de parler de « langue » pour les arbres, mais ils parleraient bien, à leur façon. Le tout serait d’identifier leurs « signaux ».
L’écologiste et chercheuse canadienne Suzanne Simard, professeure de sciences forestières à l’université de Colombie-Britannique (UBC), qui a passé près de 30 ans à étudier les propriétés de la forêt a donné une conférence Ted Talks en 2016, et qui compte aujourd’hui près de 2,5 millions de vues, intitulée « Comment les arbres se parlent entre eux ». Après avoir mené plus de 80 expérimentations scientifiques, elle explique que oui, les arbres parlent et ont une vie secrète que l’on ne soupçonne pas.
Elle y explique notamment : « Je veux changer votre façon de penser aux forêts. Vous voyez, sous cette terre, il y a cet autre monde,
(…)
Mais cette vie secrète des arbres n’est pas nouvelle, cela fait des années que des chercheurs démontrent que les arbres pensent, parlent, ressentent. Dans les années 60 déjà, Cleve Backster affirmait à la revue américaine International Journal of Parapsychology à la suite d’expérimentations, que les plantes avaient une « intelligence émotionnelle ». En 2015, Stefano Mancuso, fondateur d’un Laboratoire international de neurobiologie végétale, explique dans son livre que les études « les plus récentes du monde végétal ont démontré que les plantes sont sensibles (et donc sont douées de sens), qu’elles communiquent (entre elles et avec les animaux), dorment, se souviennent et peuvent même manipuler d’autres ¬espèces. Elles peuvent être décrites ¬comme intelligentes« .
Plus récemment, en janvier 2017, c’est Peter Wohlleben, un forestier allemand, qui en s’appuyant sur des études scientifiques, affirme aussi que les arbres communiquent entre eux et que ce sont des êtres sociables, et que notre méconnaissance sur le sujet est dangereuse : « Quand on sait qu’un arbre est sensible à la douleur et a une mémoire, que des parents-arbres vivent avec leurs enfants, on ne peut plus les abattre sans réfléchir, ni ravager leur environnement en lançant des bulldozers à l’assaut des sous-bois (…) Comment s’étonner que les arbres soient traités comme des choses, même si personne n’ignore que ce sont des organismes vivants ? […] Nous devons traiter les arbres comme nous traitons les animaux, en leur évitant des souffrances inutiles ». Si on coupe trop d’arbres, on empêche aux arbres de communiquer et donc de se défendre. Il est plus qu’urgent aujourd’hui de limiter la déforestation.
Dans l’article la vie secrète des arbres, publié dans Le Figaro le 29 septembre 2017, Guyonne de Montjou explique le principe de communication des arbres étudié par Peter Wohlleben :
« D'abord,
Par ailleurs,
Des chercheurs en biologie végétale de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) ont établi que
En 2014 déjà, David G. Haskell, biologiste américain, avait observé un mètre carré de verdure dans la forêt des Appalaches pour tirer toutes sortes d'enseignements sur la cohabitation de ces sujets feuillus. Il récidive en publiant cet automne Ecoute l'arbre et la feuille. Cette fois, il s'est posté pendant plusieurs mois au pied d'une douzaine d'arbres en Equateur, en Virginie, en Ontario, ou en Géorgie (Etats-Unis), pour en tirer un livre, comme une ode à l'écosystème propre à chaque sujet. Croquis à l'appui, l'ouvrage de ce passionné explique qu'arbres, humains, insectes, oiseaux, bactéries sont «tous des entités plurielles. La vie est un ensemble de réseaux incarnés.» L'auteur invite l'homme moderne à développer une éthique de l'appartenance dans laquelle les relations entre les êtres primeraient sur l'individualité. Le houppier, les branches, le tronc, les feuilles, le feuillage et les fleurs, l'écorce, les racines plus ou moins apparentes, le collet, c'est-à-dire la base du tronc, chaque élément peut être observé et lu comme une information sur l'âge, l'hygrométrie, les épisodes de sécheresse, les oiseaux, les champignons et les insectes alentour. Les éléments qui composent l'arbre sont autant de capteurs. Par exemple, en Virginie, installé près d'un peuplier durant un après-midi de chaleur, l'auteur sent que «les ordures qui mijotent dans le conteneur poubelle métallique derrière (lui) commencent à dégager leur puanteur (...). Le peuplier inhale ce cocktail parfumé par les pores de ses feuilles et les fentes de l'écorce tendre de son tronc vert. Nul ne sait ce qu'il en fait, mais certaines des molécules odoriférantes s'attachent certainement à ces cellules, éveillant d'étranges pensées végétales.»
Les arbres, s'ils se font concurrence pour atteindre la lumière, vivent selon un f
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Si les arbres entremêlés à la surface ne sont pas si fréquents, les
Outre le fait que de nombreuses espèces sont utilisées en médecine pour nous soigner, - comme le pin maritime - produisant la «térébenthine officinale» utilisée comme expectorant, antiseptique urinaire et pulmonaire – les arbres en général font l’objet de diverses réflexions sur leurs bienfaits et d’aucuns suggèrent effectivement d’enserrer les arbres afin de ressentir leur énergie. Le bienfait et le ressentis des ondes n’ont pas été attestés de manière scientifique mais vous pouvez toujours tester et parcourir les livres portant sur la « communication avec les arbres » que nous ne possédons pas en bibliothèque.
Pour approfondir le sujet, nous vous suggérons de parcourir les ressources suivantes :
• « Les arbres ont une vie secrète que nous n’imaginons pas » sur le huffingtonpost.fr
• « l’intelligence des arbres » sur futura-sciences
• « comment les arbres se parlent entre eux ? », sur lepoint.fr
• La vie des arbres » sur France Inter
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