Question d'origine :
Bonjour,
Suite à ma question sur le Cocon pour savoir s'il était bien la 1ere pâtisserie lyonnaise,
je me demandais si la date 1952 de la commande d'une nouvelle pâtisserie passée par le maire Edouard Herriot est chargée de symbolique, comme il s'agit du centenaire de l'inauguration de la Vierge dorée sur le sommet de la chapelle de Notre-Dame-de Fourvière ?
Je vous remercie.
Très belle semaine @ toute l'équipe.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 11/06/2018 à 07h50
Bonjour,
Nous n’avons trouvé aucun document attestant d’une quelconque symbolique en lien avec le centenaire de l’inauguration de la vierge dorée.
Les ouvrages abordant ce sujet proposent une explication similaire et rattachent cette invention au monde des soyeux. Ainsi, Annie Perrier-Robert, dans le Dictionnaire de la gourmandise indique : « Edouard Herriot suggéra que les confiseurs lyonnais créent une friandise évoquant la prestigieuse industrie de la soie qui fit la réputation de la cité ».
Nous serions donc plutôt tentées d’inscrire cette « invention » dans un contexte particulier, celui d'une industrie en crise et de la volonté de promouvoir le travail de la soie. Ainsi, Jean-Jacques Boucher mentionne dans Arts et techniques de la soie que la Seconde guerre mondiale a profondément désorganisé le marché de la soie et qu’ Edouard Herriot fut invité, en juin 1948, au congrès internationale la soie afin de remédier à cette situation et rétablir « un courant normal d’échanges internationaux ».
Nous n’avons trouvé aucun document attestant d’une quelconque symbolique en lien avec le centenaire de l’inauguration de la vierge dorée.
Les ouvrages abordant ce sujet proposent une explication similaire et rattachent cette invention au monde des soyeux. Ainsi, Annie Perrier-Robert, dans le Dictionnaire de la gourmandise indique : « Edouard Herriot suggéra que les confiseurs lyonnais créent une friandise évoquant la prestigieuse industrie de la soie qui fit la réputation de la cité ».
Nous serions donc plutôt tentées d’inscrire cette « invention » dans un contexte particulier, celui d'une industrie en crise et de la volonté de promouvoir le travail de la soie. Ainsi, Jean-Jacques Boucher mentionne dans Arts et techniques de la soie que la Seconde guerre mondiale a profondément désorganisé le marché de la soie et qu’ Edouard Herriot fut invité, en juin 1948, au congrès internationale la soie afin de remédier à cette situation et rétablir « un courant normal d’échanges internationaux ».
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