Question d'origine :
il y a t'il eu beaucoup d'épaves dans la baie d'audierne et des pilleurs
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 30/05/2018 à 11h26
Bonjour,
La baie d’Audierne est en effet connue pour le nombre de ces naufrages et des pillages qui y ont eu, et y ont toujours cours. Et pour cause : selon un article d’ouest-france.fr, « La baie d’Audierne est pleine de bateaux qui au XVIIIe siècle convoyaient de la marchandise entre la France et l’Amérique. À l’époque, on payait en or, argent ou diamants. Il doit bien en rester entre les galets… »
La fréquence de ces naufrages a d’abord des raisons géographiques. Comme l’explique le site Musée maritime du Cap-Sizun, museemaritime.fr, « [l’accès au port d’Audierne est] très difficile à cause de la présence d’une barre (rouleaux et vagues déferlantes) à l’ouvert du chenal. »
Cependant, qui dit naufrage ne dit pas forcément pillards :
« Alors qu’un naufrage peut avoir lieu presque n’importe où sur une côte, une zone de pillage privilégie d’abord les portions basses du continent, à l’exemple de [i][…] la baie d’Audierne[/i] […] »
(Source : Les côtes barbares [Livre] : pilleurs d'épaves et sociétés littorales en France, 1680-1830 / Alain Cabantous)
Selon cette source, la fréquence des pillages dans la baie d’Audierne sous l’ancien régime s’expliquait par des facteurs géographiques - longues bandes de terre sans port, dispersion des habitations en petits hameaux difficilement contrôlables par la force publique - sociologiques – le pays abritait des populations essentiellement paysannes, et pauvres – mais aussi par les saisons : « Les mois d’hiver, favorables à la multiplication des accidents de mer, amplifieraient le phénomène en se conjuguant avec une plus grande disponibilité des populations littorales pendant cette saison. Car les communautés réputées prédatrices, essentiellement rurales, moins occupées l’hiver par le travail des champs, regardaient volontiers vers la mer ».
Bonne journée.
La baie d’Audierne est en effet connue pour le nombre de ces naufrages et des pillages qui y ont eu, et y ont toujours cours. Et pour cause : selon un article d’ouest-france.fr, « La baie d’Audierne est pleine de bateaux qui au XVIIIe siècle convoyaient de la marchandise entre la France et l’Amérique. À l’époque, on payait en or, argent ou diamants. Il doit bien en rester entre les galets… »
La fréquence de ces naufrages a d’abord des raisons géographiques. Comme l’explique le site Musée maritime du Cap-Sizun, museemaritime.fr, « [l’accès au port d’Audierne est] très difficile à cause de la présence d’une barre (rouleaux et vagues déferlantes) à l’ouvert du chenal. »
Cependant, qui dit naufrage ne dit pas forcément pillards :
« Alors qu’un naufrage peut avoir lieu presque n’importe où sur une côte, une zone de pillage privilégie d’abord les portions basses du continent, à l’exemple de [i][…] la baie d’Audierne[/i] […] »
(Source : Les côtes barbares [Livre] : pilleurs d'épaves et sociétés littorales en France, 1680-1830 / Alain Cabantous)
Selon cette source, la fréquence des pillages dans la baie d’Audierne sous l’ancien régime s’expliquait par des facteurs géographiques - longues bandes de terre sans port, dispersion des habitations en petits hameaux difficilement contrôlables par la force publique - sociologiques – le pays abritait des populations essentiellement paysannes, et pauvres – mais aussi par les saisons : « Les mois d’hiver, favorables à la multiplication des accidents de mer, amplifieraient le phénomène en se conjuguant avec une plus grande disponibilité des populations littorales pendant cette saison. Car les communautés réputées prédatrices, essentiellement rurales, moins occupées l’hiver par le travail des champs, regardaient volontiers vers la mer ».
Bonne journée.
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