Question d'origine :
le 9 juillet 1709, en l'église de St Gervais à Paris, un de mes ancêtres, Charles REGNAULT, épousait Catherine DUBOIS. Ainsi que l'indique l'acte de mariage dont je possède une copie, figurait parmi les témoins un sieur François REGNAULT (un parent ?) intendant du duc d'Albret.
Malgré mes recherches, en particulier les dictionnaires de la noblesse, je n'ai pu trouver qui était, à cette période autour de 1700, le titulaire du titre de Duc d'Albret. Peut-être apparenté à Jeanne d'Albret et donc à Henri IV ? Pouvez-vous m'aider ?
Merci
Roger Woehrlé
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 24/05/2018 à 13h27
Bonjour,
En mars 1651, Louis XIV cède le duché d'Albret au duc de Bouillon, Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne, en échange de la principauté de Sedan et Raucourt. L'Albret comprend alors la baronnie de Nérac, les vicomtés de Castelmoron-d'Albret, de Tartas, du Marsan, de Boulogne (Saint-Pé-Saint-Simon), les seigneuries de Sainte-Maure (Sainte-Maure-de-Peyriac) et de Torrebren (Labarrère). Cet ensemble s’étend sur une partie des circonscriptions des Landes, du Gers, de Gironde et du Lot & Garonne que nous connaissons actuellement.
C’est le petit-fils de Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne qui est duc d’Albret en 1709 : Emmanuel-Théodose de La Tour d'Auvergne (1668-1730), qui est donc également Duc de Bouillon et Pair de France (1696 - sur démission - fils du précédent), Duc de Château-Thierry et Pair de France, Comte d'Auvergne, d'Evreux et de Beaumont-le-Roger et Baron de La Tour, Grand-Chambellan de France.
On notera qu’en 1556, le roi Henri II élève l'Albret au rang de duché d'Albret-pairie de France au profit du roi consort de Navarre, Antoine de Bourbon et de son épouse Jeanne d'Albret. « La pairie est la plus grande et suprême dignité en ce royaume après la royale » (d'après Guy Coquille, cité dans le Dictionnaire de l’Ancien Régime de Lucien Bély, page 448). Jusqu’en 1715, il n’y a que 20 ducs et pairs, dont le Duc du Bouillon.
En 1589, leur fils Henri de Navarre, accède au trône de France. Mais en raison de la cession susmentionnée, il n’y a pas de lien d’hérédité entre Jeanne d'Albret et son fils Henri IV et les ducs d’Albret à compter de 1651.
Bonnes recherches.
En mars 1651, Louis XIV cède le duché d'Albret au duc de Bouillon, Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne, en échange de la principauté de Sedan et Raucourt. L'Albret comprend alors la baronnie de Nérac, les vicomtés de Castelmoron-d'Albret, de Tartas, du Marsan, de Boulogne (Saint-Pé-Saint-Simon), les seigneuries de Sainte-Maure (Sainte-Maure-de-Peyriac) et de Torrebren (Labarrère). Cet ensemble s’étend sur une partie des circonscriptions des Landes, du Gers, de Gironde et du Lot & Garonne que nous connaissons actuellement.
C’est le petit-fils de Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne qui est duc d’Albret en 1709 : Emmanuel-Théodose de La Tour d'Auvergne (1668-1730), qui est donc également Duc de Bouillon et Pair de France (1696 - sur démission - fils du précédent), Duc de Château-Thierry et Pair de France, Comte d'Auvergne, d'Evreux et de Beaumont-le-Roger et Baron de La Tour, Grand-Chambellan de France.
On notera qu’en 1556, le roi Henri II élève l'Albret au rang de duché d'Albret-pairie de France au profit du roi consort de Navarre, Antoine de Bourbon et de son épouse Jeanne d'Albret. « La pairie est la plus grande et suprême dignité en ce royaume après la royale » (d'après Guy Coquille, cité dans le Dictionnaire de l’Ancien Régime de Lucien Bély, page 448). Jusqu’en 1715, il n’y a que 20 ducs et pairs, dont le Duc du Bouillon.
En 1589, leur fils Henri de Navarre, accède au trône de France. Mais en raison de la cession susmentionnée, il n’y a pas de lien d’hérédité entre Jeanne d'Albret et son fils Henri IV et les ducs d’Albret à compter de 1651.
Bonnes recherches.
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