plagiat par le directeur de these

Bonjour,

Nous trouvons très peu de documentation sur le sujet, qui semble toujours faire l’objet d’un tabou dans le milieu universitaire.

Voici néanmoins quelques sources évoquant des travaux d’étudiants non cités par les enseignants chercheurs dans leurs publications :

- Le plagiat de thèse reste un tabou à l’université, Louise Fessard
- Plagiats, les coulisses de l'écriture, Hélène Maurel-Indart
- Plagiats, Baptiste Coulmont

« Charles Nodier (1828), bibliothécaire érudit, interrogeant l’appréciation du plagiat à son époque, mentionnait que plagier un auteur, « particulièrement moderne et national », aggravait le délit. Non sans malice, il notait que, à son époque, il valait mieux « piller les anciens que les modernes, et qu’entre ceux-ci il faut épargner ses compatriotes, préférablement aux étrangers. Il qualifiait de plagiat « innocent » le fait qu’un auteur célèbre reprenne l’écrit d’un auteur obscur, contribuant ainsi à mettre en visibilité des arguments qui n’avaient pas été suffisamment remarqués. Pour un chercheur ou un enseignant-chercheur, le fait d’exploiter le travail d’un étudiant (de master ou doctorat) dans ses propres publications sans le nommer relève pourtant bien du plagiat. »
Le plagiat universitaire, seulement une question d’éthique ? Brigitte Simonnot, Questions de communication, 26 | 2014, 219-233.


Plus généralement, sur le plagiat dans la recherche :

- Le plagiat universitaire : une fragilisation de l'autorité, Frédéric-Gaël Theuriau
- Le plagiat de la recherche scientifique, colloque, 20-21 octobre 2011, à Paris ; organisé par le Centre d'études et de recherches en sciences administratives et politiques, CERSA
- Le plagiat académique : comprendre pour agir, Michelle Bergadaà
- Citer les sources ! Oubli, plagiat et autoplagiat. A partir des incivilités et inconduites en recherche..., Geneviève Koubi


Bonne journée.