Question d'origine :
Bonjour,
Que sait-on vraiment sur l'ASMR ?
Qu'en disent les études scientifiques : cela concerne-t-il l'ensemble des êtres humains ?
Y a-t-il des effets secondaires / indésirables ?
Et aussi, pourquoi ça existe ?
Merci beaucoup d'avance, ces questions me turlupinent car je ne sais rien sur ce phénomène que pourtant j'adore.
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 02/05/2018 à 11h53
Bonjour,
Wikipedia nous apprend que
L'ASMR (de l'anglais :
Bien que ce phénomène ait toujours existé, il n'a commencé à être popularisé que dans les années 2010. La nature et la classification scientifique du phénomène font l'objet de controverses.
Ce phénomène de la culture Web, né aux Etats-Unis en 2010, grâce à
- L'ASMR, la méthode de relaxation qui cartonne (en toute discrétion) sur Internet / Sandrine Chesnel, Marie-Claire, publié le 06/09/2017
- ASMR : Les sons de l’orgasme cérébral / Gabrielle Devosse, Psychologie magazine
- L’ASMR : technique de relaxation ou orgasme cérébral ? / Leslie Rezzoug, L’Express, publié le 22/04/2016
Une chronique « Capture d’écrans » a été consacrée par Dorothée Barba aux
ASMR sur France Inter.
Le site québécois Passeport santé se penche également sur le sujet et
Si vous êtes abonné-e à la bibliothèque, vous trouverez d'autres articles grand public dédiés au phénomène en consultant la base de données Europresse avec les termes TEXT= Autonomous Sensory Meridian response.
Un article de la revue suisse Le temps publié en septembre 2017 n’en recense que 2 :
La première, publiée en 2015 par l’Université de Swansea, au Royaume-Uni, s’appuie sur un panel de 475 personnes réceptives aux stimuli sonores. Parmi les sondés, 98% utilisent l’ASMR pour se relaxer, 13% pour soulager des douleurs chroniques et 69% pour soulager leurs symptômes de dépression. […].
Une autre étude publiée en 2016 à l’Université de Winnipeg, au Canada, avance que les personnes réceptives à l’ASMR détiennent certaines caractéristiques communes: les zones cérébrales liées à l’imaginaire, aux souvenirs et au plaisir auraient une activité beaucoup plus intense que chez les personnes non réceptives.
Toujours selon l’étude, on retrouverait plus de connexions au niveau des cortex auditifs et visuels chez les spectateurs sensibles. «Il est possible que l’ASMR reflète une capacité à désinhiber des expériences sensorielles et émotionnelles qui sont supprimées chez la plupart des individus», écrivent les chercheurs.
Egalement citée par Passeport santé cette première étude tendrait à montrer que « le chuchotement déclenche un ASMR chez 75 % des répondants. L’attention personnelle et les sons spécifiques (tapotements d’ongles, emballages plastiques…) sont plébiscités par 69 % et 64 % d’entre eux. Ils sont 53 % à être également sensibles aux mouvements lents. Pour finir, la moitié du groupe a besoin d’être dans un environnement calme pour atteindre l’ASMR.[…] Autre conclusion de l’étude : l’ASMR améliorerait l’humeur, jusqu’à 3 heures après la sensation. La moitié du groupe dit bénéficier de cet effet sur l’humeur même si le frisson spécifique ne survient pas. Plusieurs membres de la communauté ASMR utiliseraient d’ailleurs la méthode pour réduire les symptômes de leur dépression.
Cordialement,
L’équipe Cap’Culture Santé.
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