Question d'origine :
Bonsoir, Suite à des informations contraires que l’on trouve, Laurent Mourguet, fils de canuts, a-t-il lui aussi bien été canut, avant d’exercer une multitude de petits métiers et créer la célèbre marionnette Guignol ? Je vous remercie. Très cordialement.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 02/05/2018 à 08h56
Bonjour,
Tous les ouvrages que nous avons consultés insistent sur l’appartenance du père de Guignol à la corporation des canuts.
Voici ce que dit le Dictionnaire des grands Lyonnais de Claude Chevailly :
« Laurent Mourguet (1769-1844) – fils de Benoît, un maître-fabricant, baptisé à Saint-Nizier, élevé dans le quartier de Saint-Georges […] canut lui-même […] ».
Voici ce qu’on trouve dans l’ouvrage de Paul Fournel, Guignol : Les Mourguet :
« Né en 1769 dans une famille de canuts, il a appris « le » métier dès son plus jeune âge et il n’a appris que cela. Il n’a sans doute jamais reçu d’autre éducation que celle de l’atelier paternel et des rues du quartier ».
Et de citer un acte officiel de 1792 mentionnant Mourguet comme « ouvrier en soye »…
Cependant, canut, il ne le resta cependant pas longtemps – « dès 1793 », rapporte le même ouvrage, « le voici devenu « forain » ; en 1794, « marchant de chaussons » ; en 95 et 97, « marchant » tout court […]», etc. La liste s’allonge ensuite : Mourguet sera arracheur de dents, métier qui, à la fin du XVIIIème siècle, conduisait tout droit au spectacle…
Bonne journée.
Tous les ouvrages que nous avons consultés insistent sur l’appartenance du père de Guignol à la corporation des canuts.
Voici ce que dit le Dictionnaire des grands Lyonnais de Claude Chevailly :
« Laurent Mourguet (1769-1844) – fils de Benoît, un maître-fabricant, baptisé à Saint-Nizier, élevé dans le quartier de Saint-Georges […] canut lui-même […] ».
Voici ce qu’on trouve dans l’ouvrage de Paul Fournel, Guignol : Les Mourguet :
« Né en 1769 dans une famille de canuts, il a appris « le » métier dès son plus jeune âge et il n’a appris que cela. Il n’a sans doute jamais reçu d’autre éducation que celle de l’atelier paternel et des rues du quartier ».
Et de citer un acte officiel de 1792 mentionnant Mourguet comme « ouvrier en soye »…
Cependant, canut, il ne le resta cependant pas longtemps – « dès 1793 », rapporte le même ouvrage, « le voici devenu « forain » ; en 1794, « marchant de chaussons » ; en 95 et 97, « marchant » tout court […]», etc. La liste s’allonge ensuite : Mourguet sera arracheur de dents, métier qui, à la fin du XVIIIème siècle, conduisait tout droit au spectacle…
Bonne journée.
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