LE GOLF.
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 19/04/2018 à 08h48
2358 vues
Question d'origine :
S.V.P.
Je n'ai jamais compris, pour quelle raison, le Golf est considéré comme un sport d'élite, seulement réservé en général , à une petite minorité ?
Sans doute, le cout y est pour quelque chose, mais il me semble que ce sport , plutôt tranquille, ne nécessiterait pas des installations si extraordinaires !
A la campagne , un petit pré, ou une friche fauchée,sans grands frais, pourrait faire l'affaire, même si ne sont pas appliquées rigoureusement les règles officielles .Alors, d'après vous, pourquoi cet élitisme autour de ce sport ?
merci.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 20/04/2018 à 15h44
Bonjour,
En France le golf est traditionnellement considéré comme le sport bourgeois par excellence qui « ne concernerait qu’une poignée d’élus tombés dedans par tradition familiale ou sociale. Il ne se pratiquerait que dans des endroits luxueux là où monsieur et madame Tout-le-monde ne sont pas admis. »
D’après cet article du Nouvel économiste, contrairement aux idées reçues, le coût de l’équipement serait aujourd’hui plutôt abordable et son image serait donc le seul véritable frein à une pratique plus populaire… Ce qui reste à relativiser puisque le club de golf coûte au moins aussi cher qu’un vélo :
«Équipement à portée de bourse
Du côté de l’équipement et du matériel, très importants pour ce sport, tous les prix existent aujourd’hui. Les premiers prix sont dorénavant très abordables dans des magasins comme Go Sport ou Décathlon, qui proposent des demi-séries (les 6 ou 7 clubs indispensables et le sac) à partir de 120 euros. “On trouve aujourd’hui des gants à partir de 9 euros et des chaussures de golf à partir de 50 euros”, précise Paul Fitussi, qui a organisé dernièrement la première Braderie du golf à l’Espace Champerret à Paris, pour trouver du matériel de qualité en fin de série à prix cassés. “Il faut compter environ 500 euros en tout pour arriver sur un vrai parcours avec son propre matériel et commencer à véritablement prendre du plaisir”, poursuit-il.
Nous restons bien sûr éloignés des prix d’autres sports plus populaires. “Il y a une différence entre les golfs associatifs et les golfs commerciaux ; les seconds sont plus facilement accessibles et ils sont créateurs de licence, car ils attirent de nouveaux pratiquants”, analyse Philippe Thézier, directeur sportif du Paris Country Club. »
Notons par ailleurs que ce jeu étant très technique et les parties pouvant être très longues, il aurait tendance à décourager les néophytes qui n’y trouvent pas beaucoup de plaisir. Ainsi en France 2,5 millions de personnes s’y seraient essayées, mais on ne compte que 800 000 pratiquants.
Néanmoins, depuis quelques années on s’efforce de casser l’image élitiste du golf.
A la Croix-Rousse à Lyon, l’association Lyon Street Golf proposait en mars dernier une journée de découverte et d’initiation sur le plateau à l’aide d’un parcours de golf urbain :
« Lyon Street Golf organise pour la première fois cet événement qu’il espère renouveler. “On existe depuis un an et demi. On a eu le soutien indispensable de la mairie du 4e et de l’office des sports pour organiser cette journée. On compte bien retenter l'expérience”, explique Florent Parpillon. En plus des six trous, un petit parc d’entrainement et d’initiation s’est installé place de la Croix-Rousse.
Le golf urbain ou “street golf” est un sport déjà populaire dans les pays anglo-saxons. “Je m’y suis mis parce que je n’ai plus le temps de prendre trois ou quatre heures pour sortir de Lyon et aller taper des balles” raconte Florent Parpillon. “Le street golf se développe en France, il y a même un championnat auquel on participe avec une étape bientôt à Lyon. La Fédération et les clubs soutiennent ce mouvement. Ça lui permet de casser son image de sport élitiste”, ajoute-t-il. Depuis maintenant plusieurs années, la Fédération française de golf a un objectif : tout faire pour populariser son sport avec en point d’orgue la Ryder Cup, le plus grand événement de golf au monde organisé pour la première fois en France en 2018. »
De son côté Bluegreen, premier réseau européen, a décidé de lancer une opération séduction pour les familles :
«Aller au-delà des clichés pour devenir loisirs
"On entend souvent dire que le golf est cher, pas familial, chronophage et réservé à une élite, regrette Manuel Biota, président de Bluegreen. On a décidé de montrer qu’il pouvait aussi être ludique, familial et intergénérationnel." Pour cela Bluegreen change d’image, au propre comme au figuré. Le numéro un français du golf, présent avec une cinquantaine de sites, a tout repensé, de l’identité visuelle au concept même de club de golf en y déployant pléthore d’activités.
"On a choisi de parler à la famille, au groupe d’amis, aux collègues qui peuvent avoir envie de venir passer un moment, souligne-t-il. Ce qu’on veut, c’est non seulement devenir un acteur référent du golf de demain, mais que l’on incite les gens à penser à aller au golf comme il ferait une sortie au bowling, au cinéma ou tout autre loisirs." Pour y parvenir, le parcours de golf va devenir plus que cela. Le nouveau slogan "Everyday is a Bluegreen day", que l’on pourrait traduire par il y a tous les jours quelques chose à faire chez Bluegreen, exprime bien la volonté de proposer plus qu’un simple parcours de 18 trous. "L’enjeu est de redynamiser le marché français en améliorant l’expérience clients des golfeurs et en proposant une nouvelle approche au plus grand nombre, en lien avec les nouveaux modes de vie et usages", explique-t-on du côté de Bluegreen. »
Bonne journée.
En France le golf est traditionnellement considéré comme le sport bourgeois par excellence qui « ne concernerait qu’une poignée d’élus tombés dedans par tradition familiale ou sociale. Il ne se pratiquerait que dans des endroits luxueux là où monsieur et madame Tout-le-monde ne sont pas admis. »
D’après cet article du Nouvel économiste, contrairement aux idées reçues, le coût de l’équipement serait aujourd’hui plutôt abordable et son image serait donc le seul véritable frein à une pratique plus populaire… Ce qui reste à relativiser puisque le club de golf coûte au moins aussi cher qu’un vélo :
«
Du côté de l’équipement et du matériel, très importants pour ce sport, tous les prix existent aujourd’hui. Les premiers prix sont dorénavant très abordables dans des magasins comme Go Sport ou Décathlon, qui proposent des demi-séries (les 6 ou 7 clubs indispensables et le sac) à partir de 120 euros. “On trouve aujourd’hui des gants à partir de 9 euros et des chaussures de golf à partir de 50 euros”, précise Paul Fitussi, qui a organisé dernièrement la première Braderie du golf à l’Espace Champerret à Paris, pour trouver du matériel de qualité en fin de série à prix cassés. “Il faut compter environ 500 euros en tout pour arriver sur un vrai parcours avec son propre matériel et commencer à véritablement prendre du plaisir”, poursuit-il.
Nous restons bien sûr éloignés des prix d’autres sports plus populaires. “Il y a une différence entre les golfs associatifs et les golfs commerciaux ; les seconds sont plus facilement accessibles et ils sont créateurs de licence, car ils attirent de nouveaux pratiquants”, analyse Philippe Thézier, directeur sportif du Paris Country Club. »
Notons par ailleurs que ce jeu étant très technique et les parties pouvant être très longues, il aurait tendance à décourager les néophytes qui n’y trouvent pas beaucoup de plaisir. Ainsi en France 2,5 millions de personnes s’y seraient essayées, mais on ne compte que 800 000 pratiquants.
Néanmoins, depuis quelques années on s’efforce de casser l’image élitiste du golf.
A la Croix-Rousse à Lyon, l’association Lyon Street Golf proposait en mars dernier une journée de découverte et d’initiation sur le plateau à l’aide d’un parcours de golf urbain :
« Lyon Street Golf organise pour la première fois cet événement qu’il espère renouveler. “On existe depuis un an et demi. On a eu le soutien indispensable de la mairie du 4e et de l’office des sports pour organiser cette journée. On compte bien retenter l'expérience”, explique Florent Parpillon. En plus des six trous, un petit parc d’entrainement et d’initiation s’est installé place de la Croix-Rousse.
Le golf urbain ou “street golf” est un sport déjà populaire dans les pays anglo-saxons. “Je m’y suis mis parce que je n’ai plus le temps de prendre trois ou quatre heures pour sortir de Lyon et aller taper des balles” raconte Florent Parpillon. “Le street golf se développe en France, il y a même un championnat auquel on participe avec une étape bientôt à Lyon. La Fédération et les clubs soutiennent ce mouvement. Ça lui permet de casser son image de sport élitiste”, ajoute-t-il. Depuis maintenant plusieurs années, la Fédération française de golf a un objectif : tout faire pour populariser son sport avec en point d’orgue la Ryder Cup, le plus grand événement de golf au monde organisé pour la première fois en France en 2018. »
De son côté Bluegreen, premier réseau européen, a décidé de lancer une opération séduction pour les familles :
«
"On entend souvent dire que le golf est cher, pas familial, chronophage et réservé à une élite, regrette Manuel Biota, président de Bluegreen. On a décidé de montrer qu’il pouvait aussi être ludique, familial et intergénérationnel." Pour cela Bluegreen change d’image, au propre comme au figuré. Le numéro un français du golf, présent avec une cinquantaine de sites, a tout repensé, de l’identité visuelle au concept même de club de golf en y déployant pléthore d’activités.
"On a choisi de parler à la famille, au groupe d’amis, aux collègues qui peuvent avoir envie de venir passer un moment, souligne-t-il. Ce qu’on veut, c’est non seulement devenir un acteur référent du golf de demain, mais que l’on incite les gens à penser à aller au golf comme il ferait une sortie au bowling, au cinéma ou tout autre loisirs." Pour y parvenir, le parcours de golf va devenir plus que cela. Le nouveau slogan "Everyday is a Bluegreen day", que l’on pourrait traduire par il y a tous les jours quelques chose à faire chez Bluegreen, exprime bien la volonté de proposer plus qu’un simple parcours de 18 trous. "L’enjeu est de redynamiser le marché français en améliorant l’expérience clients des golfeurs et en proposant une nouvelle approche au plus grand nombre, en lien avec les nouveaux modes de vie et usages", explique-t-on du côté de Bluegreen. »
Bonne journée.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
L'espérance de vie est-elle différente en cas de changement...
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter