Question d'origine :
Bonjour,
dans les transports en commun à Lyon, lorsqu'un bus est à vide en direction de son dépôt ou d'un terminus, on dit qu'il effectue un trajet "haut le pied". cette expression viendrait des calèches plus haute à vide... qu'en -est-il ?
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 16/04/2018 à 10h07
Bonjour,
Selon le Dictionnaire culturel en langue française (éditions Le Robert), le sens de l’expression « haut le pied » a, pour ainsi dire, évolué avec l’histoire des transports.
A l’époque des transports hippomobiles, il a d’abord désigné une « bête de rechange qui suit sans être montée » ; puis, une « machine, locomotive […] qui circule sans être attelée à un train. » (voir t.2, p.1573)
Comment cette analogie s’est-elle imposée dans le langage ?
Voici l’hypothèse qu’avance malignej.transilien.com, le blog de la ligne J du transilien :
« Comment une locomotive de plusieurs dizaines de tonnes peut-être amenée à circuler « Haut le Pied », sous-entendant une légèreté difficilement imaginable ?
L’expression « Haut de pied » nous amène aux origines du chemin de fer qui doit beaucoup aux anciennes techniques de transport dont le cheval fut un des plus fidèle et illustre ouvrier.
Dans la rue, au champ ou à la mine, les chevaux tiraient en peinant leur lourde charge qui pouvait d’ailleurs être des wagons. Lorsqu’ils revenaient à vide, ils pouvaient alors se permettre d’avoir le pied léger, le pied haut : il revenait « Haut le pied », n’ayant plus d’effort à faire.
Il n’en fallait pas plus pour que le vocabulaire ferroviaire s’approprie l’expression pour symboliser une locomotive roulant seule (donc avec facilité, sans fournir beaucoup de puissance). »
Bonne journée.
Selon le Dictionnaire culturel en langue française (éditions Le Robert), le sens de l’expression « haut le pied » a, pour ainsi dire, évolué avec l’histoire des transports.
A l’époque des transports hippomobiles, il a d’abord désigné une « bête de rechange qui suit sans être montée » ; puis, une « machine, locomotive […] qui circule sans être attelée à un train. » (voir t.2, p.1573)
Comment cette analogie s’est-elle imposée dans le langage ?
Voici l’hypothèse qu’avance malignej.transilien.com, le blog de la ligne J du transilien :
« Comment une locomotive de plusieurs dizaines de tonnes peut-être amenée à circuler « Haut le Pied », sous-entendant une légèreté difficilement imaginable ?
L’expression « Haut de pied » nous amène aux origines du chemin de fer qui doit beaucoup aux anciennes techniques de transport dont le cheval fut un des plus fidèle et illustre ouvrier.
Dans la rue, au champ ou à la mine, les chevaux tiraient en peinant leur lourde charge qui pouvait d’ailleurs être des wagons. Lorsqu’ils revenaient à vide, ils pouvaient alors se permettre d’avoir le pied léger, le pied haut : il revenait « Haut le pied », n’ayant plus d’effort à faire.
Il n’en fallait pas plus pour que le vocabulaire ferroviaire s’approprie l’expression pour symboliser une locomotive roulant seule (donc avec facilité, sans fournir beaucoup de puissance). »
Bonne journée.
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