Question d'origine :
le colonelle boumediene dtail
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 09/04/2018 à 11h23
Bonjour,
Vous voulez sans doute parler de Houari Boumediène, le second président de la République Algérienne, mais quels détails désirez-vous apprendre sur lui ?
Vous trouverez une brève biographie de Boumédiène par Emile SCOTTO-LAVINA sur universalis.fr :
« Houari Boumediene fut un militaire et homme politique algérien. Il fut le deuxième président de la République algérienne (1965-1978).
L'austérité, l'amour de la solitude et du travail sont les traits dominants de la personnalité de Mohammed Bou Kharouba (devenu dans la clandestinité le colonel Houari Boumediene, « grand vieux jeune homme mince et fin »), qui assume, après l'éviction de son rival Ahmed Ben Bella, le 19 juin 1965, les triples fonctions de président du Conseil de la révolution (chef de l'État), de président du Conseil des ministres et de ministre de la Défense.
C'est au Caire, où, après des études à l'université d'El-Azhar, il était instituteur, qu'il rejoint Ben Bella au début de l'insurrection algérienne (fin 1954). Chargé par le Front de Libération nationale (F.L.N.) de convoyer le matériel militaire d'Égypte vers les frontières algéro-marocaines, il débarque clandestinement sur une plage d'Oranie en 1955. Chef de la wilaya V (Oranie) en 1957, puis chef de l'état-major de l'Armée de libération nationale (A.L.N.) à Tunis (1960), il met en place l'« armée des frontières » depuis son P.C. de Ghardimaou où Mao Zedong et Fidel Castro sont les maîtres à penser. Le Gouvernement provisoire de la République algérienne, qu'il inquiète, le destitue en juillet 1962, mais il s'allie à Ben Bella, qui vient de supplanter Ben Khedda. Nommé vice-président du Conseil et ministre de la Défense, il transforme l'A.L.N. en A.N.P. (Armée nationale populaire). En 1965, celle-ci est son point d'appui pour la réussite de son coup d'État contre Ben Bella ; il est à noter que Boumediene est en conflit avec celui-ci depuis le premier congrès du F.L.N. en 1964.
Accédant à la présidence de l'État, Houari Boumediene instaure un climat de militantisme permanent pour lequel l'armée joue un rôle de « locomotive » ; politiquement, il ambitionne pour l'Algérie une indépendance totale que rendra possible le « décollage » économique entrevu pour 1980, et brigue pour celle-ci la place de leader du monde arabe, voire du Tiers Monde. […] »
(Article intégral est consultable en bibliothèque.)
A la bibliothèque de la Part-Dieu, vous trouverez les deux livres suivants :
Un Algérien nommé Boumediène Ania Francos.
L’Algérie de Boumediène par Juliette Minces (à consulter sur place)
Une liste d’ouvrages que nous avons dressée il y a quelques mois sur la guerre d’Algérie vue par les Algériens vous intéressera peut-être.
Nous espérons que ces quelques pistes pourront vous aider. Néanmoins, nous voudrions insister sur le fait que plus vous nous poserez des questions précises, plus nous serons à même de vous apporter des réponses pertinentes.
Bonne journée.
Vous voulez sans doute parler de Houari Boumediène, le second président de la République Algérienne, mais quels détails désirez-vous apprendre sur lui ?
Vous trouverez une brève biographie de Boumédiène par Emile SCOTTO-LAVINA sur universalis.fr :
« Houari Boumediene fut un militaire et homme politique algérien. Il fut le deuxième président de la République algérienne (1965-1978).
L'austérité, l'amour de la solitude et du travail sont les traits dominants de la personnalité de Mohammed Bou Kharouba (devenu dans la clandestinité le colonel Houari Boumediene, « grand vieux jeune homme mince et fin »), qui assume, après l'éviction de son rival Ahmed Ben Bella, le 19 juin 1965, les triples fonctions de président du Conseil de la révolution (chef de l'État), de président du Conseil des ministres et de ministre de la Défense.
C'est au Caire, où, après des études à l'université d'El-Azhar, il était instituteur, qu'il rejoint Ben Bella au début de l'insurrection algérienne (fin 1954). Chargé par le Front de Libération nationale (F.L.N.) de convoyer le matériel militaire d'Égypte vers les frontières algéro-marocaines, il débarque clandestinement sur une plage d'Oranie en 1955. Chef de la wilaya V (Oranie) en 1957, puis chef de l'état-major de l'Armée de libération nationale (A.L.N.) à Tunis (1960), il met en place l'« armée des frontières » depuis son P.C. de Ghardimaou où Mao Zedong et Fidel Castro sont les maîtres à penser. Le Gouvernement provisoire de la République algérienne, qu'il inquiète, le destitue en juillet 1962, mais il s'allie à Ben Bella, qui vient de supplanter Ben Khedda. Nommé vice-président du Conseil et ministre de la Défense, il transforme l'A.L.N. en A.N.P. (Armée nationale populaire). En 1965, celle-ci est son point d'appui pour la réussite de son coup d'État contre Ben Bella ; il est à noter que Boumediene est en conflit avec celui-ci depuis le premier congrès du F.L.N. en 1964.
Accédant à la présidence de l'État, Houari Boumediene instaure un climat de militantisme permanent pour lequel l'armée joue un rôle de « locomotive » ; politiquement, il ambitionne pour l'Algérie une indépendance totale que rendra possible le « décollage » économique entrevu pour 1980, et brigue pour celle-ci la place de leader du monde arabe, voire du Tiers Monde. […] »
(Article intégral est consultable en bibliothèque.)
A la bibliothèque de la Part-Dieu, vous trouverez les deux livres suivants :
Un Algérien nommé Boumediène Ania Francos.
L’Algérie de Boumediène par Juliette Minces (à consulter sur place)
Une liste d’ouvrages que nous avons dressée il y a quelques mois sur la guerre d’Algérie vue par les Algériens vous intéressera peut-être.
Nous espérons que ces quelques pistes pourront vous aider. Néanmoins, nous voudrions insister sur le fait que plus vous nous poserez des questions précises, plus nous serons à même de vous apporter des réponses pertinentes.
Bonne journée.
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